Georges CHASTELAIN, auteur cité dans le Littré
CHASTELAIN (1415-1475)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CHASTELAIN a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations | 
|---|---|---|
| Chronique des ducs de Bourgogne | 75 citations | |
| La declaracion de tous les haulx fais et glorieuses aventures du duc Phelippe de Bourgoingne | 1467-1475 | 1 citations | 
| Les exposicions sur verité mal prise | 1460 | 143 citations | 
Quelques citations de Georges CHASTELAIN
Voici un tirage aléatoire parmi ses 224 citations dans le Littré.
- Chacun ne pense qu'à soi. Tout y alloit contre poil et contre ongle ; y avoit ung roy assis en chaiere ; autant y eust fait un sac de laine que l'on traine par les rues. Chr. des ducs de Bourg. III, 190 (sac [1])
- Comment les Croyois [la famille de Croy] cheurent sur leurs pieds du viel temps. Chron. de Bourg. 222 (choir)
- [Le déluge] mortifia toute creature vivant en la terre, et en deffermant les bondes des abismes, aglouty les haultesses des mons, meismes les oiseaulx de l'air en la geulle des fons. Chron. du D. Philippe. Proesme. (bonde)
- Le comte de Charolois, qui estoit jeune et vert, et dur malement à ployer, les [les villes de la Somme] eust pu tenir à fer et à cloux, en non tost les restituant à la premiere demande. Chr. des ducs de Bourg. II, ch. 31 (clou)
- Gaires nul en son temps, à mectre le tout pour le tout, n'a esté trouvé pareil de luy. Chr. des ducs de Bourg. II, 17 (tout, toute)
- Alors le roy, qui l'avoit souffert parler tout à son ayse et d'une alayne. Chron. I, 28 (haleine)
- Les plus hault embranchés de gloire [ceux dont la gloire est comme un arbre à hautes branches]. Chron. du duc Philippe, proesme. (embrancher)
- Fit de grans secours et prestances sur les frontieres des payens. Él. du duc Philippe. (prestance)
- Faulx homme, plain de venin, digne de mort et d'esquartelure. Exp. sur la vér. mal prise. (écartelure)
- Mais estoit corpulent, bien croisé et bien formé, fors de bras et d'eschine. Éloge de Charles le Hardi. (corpulent, ente)
- La nuitie mesme, comme je me trouvois à son couchier… Chron. des ducs de Bourg. III, 57 (nuitée)
- Charles n'estoit enclin à nulle mollesse ne lasciveté. dans le Dict. de DOCHEZ. (lasciveté)
- Du faisable faisoit promesse et du difficile suspense. Éloge du bon duc Philippe. (suspense)
- Aussi la ville de soy porte assez occasion et matere d'esbat, sans que luy meisme le duc jeune et vert alors… s'y acquitta et en print sa part. Chr. du duc Phil. ch. 83 (part [2])
- Si en mordit le duc ses levres, et le prit à aigre, disant… III, 44 (lèvre)
- Or me dites, sire crequet [cigale], Dont vos serviez en esté, Quant je porchaceie le blé ? Ce dict li crequet : je chantoue Sor ma fosse et me delitoue. Prol. 202-206 (criquet [1])
- Vous envoient signifier la viscerale et intime douleur et tribulacion en quoi ils sont, pour vous avoir offensé. Chron. des ducs de Bourg. III, 113 (viscéral, ale)
- Sur le point ultime de meschief prochain. Expos. sur vér. mal prise. (ultime)
- Tels et si faicts sont les languages par ciens par ceste ville et par toutes aultres. Chr. des ducs de B. III, 58 (céans)
- Le fardeau très pesant s'estoit venu plongier sur mes espaules jusques à durement ressongnier [craindre] comment je me chevirois du portage là où je ploioie dessoubs. Exp. s. vérité. (portage)