Marie-Jean Antoine Caritat, marquis de CONDORCET, auteur cité dans le Littré
CONDORCET (1743-1794)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CONDORCET a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Eloge de M. le Comte De Maurepas, Ministre d'Etat | 1782 | 53 citations |
| Éloge funèbre de Duhamel du Monceau | 1783 | 56 citations |
Quelques citations de Marie-Jean Antoine Caritat, marquis de CONDORCET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 400 citations dans le Littré.
M. Bucquet avait fait, avec M. Lavoisier, une suite d'expériences sur la manière dont la chaleur se communique à différents fluides plongés dans un même bain.
Bucquet. (communiquer)Il perfectionna l'administration des salines, non pas, comme on pourrait l'imaginer, en augmentant le revenu qu'elles produisaient au gouvernement, mais en en rendant l'exploitation moins onéreuse.
Haller. (exploitation)On voit que les grands noms ne lui en imposaient pas ; il combat quelquefois Morgagni en le respectant, et Haller en l'estimant.
Bertin. (combattre)La diffusion nuit sans doute à la clarté, quand on parle à des hommes accoutumés à une attention soutenue, qui savent saisir des nuances fines, qui peuvent recevoir à la fois un grand nombre d'idées et suppléer aux idées intermédiaires que l'on a supprimées.
Duhamel. (diffusion)Nommé membre de ce comité [pour le perfectionnement de la mouture] qui voulait se décorer d'un nom si célèbre.
Duhamel. (décorer)À l'âge de vingt-un ans, Linné se rendit à Upsal, qu'on pouvait alors regarder comme la capitale littéraire de la Suède.
Linné. (capital, ale)Il imagina et fit exécuter une étuve qui, donnant une chaleur graduée et égale dans toute son étendue, réunissait à la certitude entière du succès [la conservation des grains] une économie suffisante dans la dépense.
Duhamel. (étuve)Il [Voltaire] disait : j'ai les reins peu flexibles ; je consens à faire une révérence ; mais deux de suite me fatiguent.
Vie de Voltaire. (révérence)Un intervalle immense sépare les êtres vivants du reste des corps naturels, où l'on ne voit plus aucune organisation et où les individus ne jouissent point d'une force propre.
Duhamel. (individu)S'il y a peu de philosophie à prendre ces arrangements méthodiques [les classifications] pour la science elle-même, il y en a bien moins encore à les mépriser.
Linné. (méthodique)Ce jeune homme qui croissait pour changer la face de la botanique.
Linné. (croître)Loin de chercher à fixer sur lui les regards, il semblait éviter tout ce qui pouvait les attirer ; la gloire qu'il avait obtenue s'était offerte d'elle-même.
Margraaf. (offrir)Les attachements profonds qui se nourrissent par le silence, par la conformité des goûts, des opinions, des sentiments.
Maurepas. (opinion)Une nouvelle léthargie dura quatre jours ; ni les remèdes, ni les excitatifs ne pouvaient le tirer de cet état.
Bertin. (excitatif, ive)Il avait un esprit trop juste pour ne pas voir l'inutilité, le ridicule ou même le danger des demi-connaissances.
Maurepas. (connaissance)Lorsqu'on fait tourner des cartons peints de jaune et de bleu, on n'aperçoit qu'un cercle continu de couleur verte.
d'Arci. (carton)C'est une véritable cristallisation [du vinaigre concentré et soumis au froid] qui s'opère alors ; mais elle est si fusible, qu'une chaleur de bain-marie, très faible, la résout en liqueur.
Courtanvaux. (fusible)Il étudia la langue anglaise, presque inconnue en France à l'époque où il aurait pu l'apprendre, mais devenue pendant son ministère la langue étrangère la plus cultivée.
Maurepas. (cultivé, ée)Cet amour-propre malheureux qui accompagne les demi-talents.
Tressan. (talent)En embrassant cette opinion [préférer les sciences aux talents frivoles], M. de Maurepas ne fit qu'obéir un des premiers à une impulsion qui commençait dès lors à entraîner les esprits et qui depuis a produit une révolution presque générale.
Maurepas. (impulsion)