Alphonse DAUDET, auteur cité dans le Littré
DAUDET (1840-1897)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DAUDET a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Alphonse DAUDET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 68 citations dans le Littré.
Il m'apprit qu'on avait d'abord pensé à moi pour le rôle, mais qu'on me trouve trop marqué… trop marqué !… il y a de quoi l'être en effet avec des déceptions pareilles dans sa vie.
Journ. offic. 10 sept. 1876, p. 5002, 3<sup>e</sup> col. (marqué, ée)Une table couverte d'un tapis vert où écrivait le chien du commissaire, un grand diable à tête de pion, à redingote râpée.
Fromont jeune et Risler aîné, III, 5 (chien, chienne)Pour un taureau qui manque, la ferrade ne chôme pas.
ib. 2<sup>e</sup> col. (ferrade)Nous en sommes arrivés à nous méfier prodigieusement de ces impressions du premier soir, capricieuses, nerveuses, souvent déjugées par le vrai public et par ce juge souverain en matière de succès qu'on appelle la feuille de location.
Journ. offic. 30 août 1875, p. 7383, 4<sup>e</sup> col. (déjuger (se))Du fond du couloir, les éclats de sa voix tragique continuaient à arriver au public comme les derniers coups d'un orage qui s'éloigne insatisfait, encore gonflé d'éclairs et de tempêtes.
Journ. offic. 19 juill. 1875, p. 5566, 1re col. (insatisfait, aite)Mlle Sarah Bernhardt use son charme et sa puissance sur ce raide personnage de missis Clarkson… qu'elle assombrit, qu'elle fatalise, qu'elle mélodramatise encore.
Journ. offic. 21 fév. 1876, p. 1330, 1re col. (mélodramatiser)Ce n'est pas à dire que M. Dumas ne possède aussi un style bien à lui, mais sec, disséqueur, en dedans, impropre à exprimer la couleur de la surface des choses.
Journ. offic. 27 sept. 1875, p. 8385, 2<sup>e</sup> col. (disséqueur)La Guigne, comédie en trois actes par MM. Labiche, Leterrier et Vanloo… « J'ai la guigne… » ne cesse de répéter le pauvre Gédéon découragé d'avance par le mauvais sort qu'il attribue à son jour de naissance.
Journ. offic. 6 sept. 1875, p. 7609, 1re col. (guigne)Une pièce montée avec un grand luxe de décoration et de figuration.
Journ. offic. 4 janv. 1875, p. 51, 2<sup>e</sup> col. (figuration)Tirant de sa poche un mignon porte-cartes en ivoire.
Jack, I, 1 (porte-cartes)La pièce [Molière à Auteuil]… dépasse les proportions de ce qu'on est convenu d'appeler un à-propos, puisqu'elle dure près d'une heure,… en général, quand un de ces à-propos d'anniversaire conquiert d'emblée le public, comme a fait celui-là, on le joue quinze fois, vingt fois de suite…
Journ. offic. 24 janv. 1876, p. 720, 3<sup>e</sup> col. (propos)Un de ces inextricables romans de Frédéric Soulié, ténébreux, embroussaillé.
Journ. offic. 26 fév. 1877, p. 1474, 2<sup>e</sup> col. (embroussaillé, ée)L'amoureux Stéphane est bien encore un peu cotonneux, mais ce défaut de l'amant est destiné à mieux faire valoir le mari.
Journ. offic. 3 mai 1875, p. 3184, 2<sup>e</sup> col. (cotonneux, euse)Le carnet dans lequel la lettre est enfermée pourrait être réclamé par Mme Duchaussier, la notaresse.
Journ. offic. 18 avril 1876, p. 2790, 3<sup>e</sup> col. (notaresse)Frantz, sans oser la regarder elle-même, suivait les mouvements de son ombrelle doublée de bleu, le floconnement de sa robe…
Fromont jeune et Risler aîné, III, 2 (floconnement)Mlle Sarah Bernhardt use son charme et sa puissance poétique sur ce raide personnage de Missis [missis est la prononciation vulgaire de mistress] Clarkson… qu'elle assombrit, qu'elle fatalise, qu'elle mélodramatise encore.
Journ. offic. 21 fév. 1876, p. 1330, 1re col. (fataliser)Conversations susurrées.
le Temps, 3 oct. 1877, 1re page, Feuilleton, 5<sup>e</sup> col. (susurrer)Les moindres passades ont fait l'objet de longues discussions [avant la représentation].
Journ. offic. 27 juill. 1874, p. 5290, 3<sup>e</sup> col. (passade)Au beau milieu d'un acte, il [Sardou] sait changer tout à coup sa voilure et virer de bord avec un art infini : " À Dieu-va ! " comme disent les matelots.
Journ. offic. 18 mai 1874, p. 3340, 2<sup>e</sup> col. (adieu-va ou à dieu-va)Il faut laisser aux théâtres de province ces galvaudages de distribution [de rôles] ; mais le Vaudeville se doit à lui-même de conserver intactes quelques physionomies d'artistes.
Journ. offic. 24 avril 1876, p. 2905, 2<sup>e</sup> col. (galvaudage)