Eustache DESCHAMPS, auteur cité dans le Littré
DESCHAMPS (1346?-1407?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DESCHAMPS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Poésies manuscrites, mss. fr. anc. fonds, n° 7219. Bibl. nat. | 667 citations | |
| Poésies morales et historiques publiées pour la première fois par E. A. Crapelet, Paris, 1832, in-8 | 381 citations |
Quelques citations de Eustache DESCHAMPS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1101 citations dans le Littré.
L'eaue est à la cendre meslée, Mais elle est par avant coulée Sur le cendier, si que ne passe.
Poésies mss. f° 539, dans LACURNE (cendrier)Robes de nouvelle forge [façon].
Poésies mss. f° 497 (forge)Dont quant à moy je tien que c'est grant sens, D'avoir à court un pié hors et l'autre ens.
Ball. s. la cour. (pied)L'autre dit : ce n'est [une femme mal élevée], qu'une monstre Et ainsi que buche vestue.
Miroir de mariage, p. 63 (vêtir)L'autre dit : il faut escorchier Un buef qui s'est laissé mourir.
Miroir de mariage, p. 39 (laisser)Sires, qui veult faire aucun maçonnaige Doit son vouloir aux maçons decouvrir, Aux charpentiers parler du charpentage, Et aux couvreurs marchander du couvrir.
Poésies mss. f° 304 (maçonnage)Pou dure chose violente.
Poésies mss. f° 250 (violent, ente)Combien que tous [poissons] soient visqueux ; Carpes, barbeaux sont lymonneux.
Poésies mss. f° 486 (visqueux, euse)S'amours voloient aussi bien Comme cercelles et faucons.
Poésies mss, f° 440, dans LACURNE (crécerelle)Car le fort au foible toloit [enlevait] Et par tyrannie acqueroit Ce qu'il avoit dedans son pal [son enclos].
Poésies mss. f° 438 (pal)Estez nourrist et croist selon raison Vignes et blez et tous biens de nature.
Adieu jeunesse. (croître)C'est quarte et la derreniere Et plus perilleuse maniere [de gravelle], Qui est moins remediable Quant à medecine et curable.
Poésies mss. f° 473 (remédiable)Apprenez-moi comment j'aray estat, Et en quel lieu je trouveray bon plat Pour gourmander et mener glote vie.
Poésies mss. f° 282 (plat [2])Je sçai tel femme de masson, Qui n'est pas à moi comparable, Qui meilleur l'a [une robe] et plus coustable, Quatre fois que la mienne n'est.
Miroir de mariage, p. 21 (maçon)Bateur à loier [à gages], faulx garçon, Rufien, cabuseur, larron.
Poésies, mss. f° 330 (batteur, euse)Les truandes font les maqueleries En truandant, en portant leur cofin ; Et pour rober sont maintes fois espies.
ib. f° 353 (truand, ande)Le mal Saint Leu le puist abatre ; Dieux lui doint la sanglante estraine !
Poésies mss. f° 349 (sanglant, ante)Uns preudoms fut en un villaige, Qui devoit donner à disner à un homme de son linaige ; Si ot fait feves atorner Au lart ; mais, quant il fit drecier, Les feves trouva seulement Sanz le lart…
Poésies mss. f° 285, dans LACURNE (dresser)D'entour lui [il] doit touz menteurs rebouter.
Des vertus nécess. au prince (rebuter)Très chier et très amé cousin, Tant avez pincé le raisin Et la purée de Bourgoingne, Que mal a alé vo besoingne ; Souffert en avez maladie.
Poésies mss. f° 420 (purée)