René DESCARTES, auteur cité dans le Littré
DESCARTES (1596-1650)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DESCARTES a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Discours de la méthode | 1637 | 245 citations |
| Les météores | 1637 | 49 citations |
| Méditations | 1641 | 88 citations |
Quelques citations de René DESCARTES
Voici un tirage aléatoire parmi ses 703 citations dans le Littré.
J'ai tâché de trouver en général les principes ou premières causes de tout ce qui est ou qui peut être dans le monde… j'ai examiné quels étaient les premiers et plus ordinaires effets qu'on pouvait déduire de ces causes.
Méth. VI, 3 (effet)Les corps qui envoient des rayons contre les yeux des regardants.
Monde, 15 (regardant, ante)Il est impossible qu'ils soient accordants avec toutes les diverses opinions des hommes.
Méth. 6 (accordant, ante)Pour moi, je n'ai jamais présumé que mon esprit fût en rien plus parfait que ceux du commun ; même j'ai souvent souhaité d'avoir la pensée aussi prompte, ou l'imagination aussi nette et distincte que quelques autres.
Méth. I, 2 (souhaiter)Je suis assuré que ces façons de penser que j'appelle sentiments et imaginations, en tant seulement qu'elles sont des façons de penser, résident et se rencontrent certainement en moi.
Méd. III, 1 (tant)Il est évident qu'il n'y a pas moins de répugnance que la fausseté ou l'imperfection procède de Dieu en tant que telle, qu'il y en a que la vérité ou la perfection procède du néant.
Méth. IV, 7 (imperfection)Exposer ce que je concevais de la lumière ; puis, à son occasion, ajouter quelque chose du soleil et des étoiles fixes, à cause qu'elle en procède presque toute ; des cieux, à cause qu'ils la transmettent.
Méth. v, 2 (transmettre)La courtoisie de cet adversaire me jette dans un passage assez difficile et capable d'attirer sur moi l'envie et la jalousie de plusieurs.
Rép. aux 1res object. 5 (passage)La vérité consistant dans un indivisible, il peut arriver que ce que nous ne croyons pas être tout à fait certain, pour probable qu'il nous paraisse, soit néanmoins absolument faux.
Rem. sur les 7es obj. 67 (indivisible)Pour mon particulier, je me promettais de perfectionner de plus en plus mes jugements.
Méth. III, 2 (particulier, ère)La première et principale cause pourquoi on n'a pu entendre assez clairement aucune des choses qui se sont dites de Dieu et de l'âme.
Rép. II, 4 (dire)J'employai le reste de ma jeunesse à fréquenter des gens de diverses humeurs et conditions, à recueillir diverses expériences, à m'éprouver moi-même dans les rencontres que la fortune me proposait.
Méth. I, 14 (rencontre)Ils peuvent avancer beaucoup davantage que ceux qui courent.
Méth. (davantage)Dont la surface est un peu crispée par le souffle de quelque vent.
Monde, 15 (crispé, ée)Je me délivrais peu à peu de beaucoup d'erreurs qui peuvent offusquer notre lumière naturelle.
Méth. I, 14 (offusquer)Pour les volontaires qui, par curiosité ou désir d'apprendre, s'offriraient peut-être de lui aider…
Méth. VI, 7 (offrir)[Penser que] tout ce qui manque de nous réussir est, au regard de nous, absolument impossible.
Méth. III, 4 (regard)Il y a autant de divers cieux comme il y a d'étoiles.
Monde, 8 (autant)Le premier [précepte] était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle.
Méth. II, 7 (recevoir [1])Ces anciennes cités sont ordinairement si mal compassées.
Méth. 2, I (compassé, ée)