Achille DELBOULLE, auteur cité dans le Littré
DELBOULLE (1834-1905)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DELBOULLE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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Glossaire de la vallée d'Yères pour servir à l'intelligence du dialecte haut-normand et à l'histoire de la vieille langue française | 1876-1877 | 110 citations |
Quelques citations de Achille DELBOULLE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 110 citations dans le Littré.
Quand le ciel est moutonneux, c'est signe de pluie.
Gloss. de la vallée d'Yères, p. 234 (moutonneux, euse)Nom, en Normandie, d'un filet formant une espèce de poche avec lequel on prend les truites quand la rivière est trouble,
Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 306 (savigniau)Minons, nom, en Normandie, des fleurs mâles du saule, du noisetier, ainsi nommées parce qu'elles sont douces au toucher comme le poil d'un minon ou chat.
Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 229. Ce sont les chatons. (minon)Faites détiédir cette eau.
Gloss. de la vallée d'Yères, p. 113 (détiédir)En Normandie, mérisier des bois ; la chèche, fruit de cet arbre,
Gloss. de la vallée d'Yères, 1876, p. 74 (chécher)Brins de lin, tiges de chanvre dépouillés de leur écorce à l'aide de l'écouche.
Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 182 (écouchures)Nom, en Normandie, d'un petit mammifère du genre des martres et des fouines, ainsi dit à cause de la couleur rousse de son poil.
Gloss. de la vallée d'Yères, p. 300 (rouget [2])Terme normand qui signifie pousser, remuer, choquer,
Gloss. de la vallée d'Yères, p. 78 (chouler)Norm. égasiller, écarter.
Gloss. de la vallée d'Yères, p. 130 (égailler)En Normandie, se dit de la lapine qui met bas sa portée,
Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 205 (lapiner)Une chariotée de blé, de bois.
Gloss. de la vallée d'Yères, Le Havre, 1876, p. 73 (chariotée)Râtelures de blé, d'avoine.
Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 284 (râtelures)Endroit, terrain d'où l'on tire l'argile,
Gloss. de la vallée d'Yères, Le Havre, 1876, p. 21 (argilière)Mon habit est si étroit, que je ne puis l'engancer.
Gloss. de la vallée d'Yêres, p. 137 (enganter)Cierge dormant, gros cierge qu'on porte aux enterrements, et que l'on place à l'église auprès du banc du défunt.
Gloss. de la vallée d'Yères, 1876, p. 78 (cierge)Nom vulgaire, en Normandie, de la nigelle,
Gloss. de la vallée d'Yères, p. 149 (éraignie)Nom, en Normandie, d'une charrette à deux roues qui sert à porter du sable, des pierres et surtout du fumier,
Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 189 (hottiau)Nom normand du rouge-gorge,
Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 219 (maribrait)Il est revenu du bois avec une bonne épaulée.
Gloss. de la vallée d'Yères, p. 142 (épaulée)En Normandie, connaître le nostrum, savoir son affaire, être au courant d'une chose.
Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 242 (nostrum)