Jacques DELILLE, auteur cité dans le Littré
DELILLE (1738-1813)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DELILLE a été choisie.poète (Voyez JANSÉNISTE)
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Énéide | 216 citations | |
| La conversation | 1812 | 103 citations |
| Les Géorgiques, traduction de Virgile | 1769 | 92 citations |
| Les jardins ou L'art d'embellir les paysages | 1782 | 69 citations |
| Les trois règles de la Nature | 1809 | 185 citations |
| L'homme des champs, ou Les Géorgiques françaises | 1802 | 73 citations |
| L'imagination | 1806 | 153 citations |
| Paradis perdu | 132 citations | |
| Pitié | 50 citations |
Quelques citations de Jacques DELILLE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1118 citations dans le Littré.
Seule errante à pas lents sur l'aride rivage, La corneille enrouée appelle aussi l'orage.
Géorg. I (corneille [1])Ses yeux ont d'un regard saisi le monde entier.
Parad. perdu, III (saisir)La mélancolie… telle qu'en automne à travers des vapeurs un jour plus doux rayonne.
Jard. II (rayonner)Eh ! qui n'a pas connu ces rapports invisibles Des corps inanimés et des êtres sensibles ?
Imag. IV (rapport)La terre obéissante et les flots étonnés Par la rame et le soc déjà sont sillonnés.
Géorg. I (sillonner)Tous ces rois fainéants qui sous ces voûtes sombres Ont changé de sommeil et qu'a jetés le sort Du néant de leur vie au néant de la mort.
Imagin. VII (néant)…En vain sous de beaux cieux S'étendaient à tes pieds des champs délicieux.
Trois règnes, III (étendre)Le soleil, sur son char demi-plongé dans l'onde, De ses feux en glissant effleurait notre monde, Éclairait l'orient, et sur ce beau séjour, Tout brillant de rosée, il préludait au jour.
Parad. perdu, v. (préluder)…Tout couverts d'horribles meurtrissures.
Parad. perdu, VI (meurtrissure)Colore les métaux, et forme le cristal, Frère du diamant et son brillant rival.
Passage du St-Gothard. (cristal)…Céléno, la reine des harpies, Infecta ces beaux lieux de ses troupes impies, Depuis que Calaïs à leur brutale faim Du malheureux Phinée arracha le festin… Leurs traits sont d'une vierge : un instinct dévorant De leur rapace essaim conduit le vol errant ; Une horrible maigreur creuse leurs flancs avides, Qui, toujours s'emplissant, demeurant toujours vides, Surchargés d'aliments sans en être nourris, En un fluide infect en rendent les débris, Et de l'écoulement de cette lie impure Empoisonnent les airs et souillent la verdure.
Énéide, III (harpie)Là sont los vœux du luxe, ici ceux du besoin.
Imagin. II (vœu)Au milieu d'eux le coq, d'un air de majesté, Marche, sûr de sa force et fier de sa beauté.
Par. perdu, VII (coq [1])Une crête de pourpre en relève l'orgueil [du casque].
Paradis perdu, IX (crête)Des plus douces vapeurs l'encens délicieux En nuage odorant s'exhalait vers les cieux.
ib. VIII (vapeur)Elle offre, en détournant sa tête éblouissante, D'un cou semé de lis la beauté ravissante.
Géorg. I (cou ou col)Dans les plis sinueux de son corps emprunté, Vers la jeune beauté [ève] doucement il [le serpent] s'avance.
Parad. perdu, IX (sinueux, euse)[Ulysse] Répandit les soupçons, éveilla les alarmes.
Én. II (répandre)Son parterre brodé, son maigre filet d'eau.
Jard. I (parterre)Désormais entonnant la trompette éclatante.
Énéide, I (entonner [2])