Philippe DESPORTES, auteur cité dans le Littré
DESPORTES (1546-1606)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DESPORTES a été choisie.poète
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Élégies | 1583 | 42 citations |
| Les amours de Diane et les amours d'Hippolyte | 1573 | 102 citations |
| Œuvres chrestiennes | 1603 | 82 citations |
Quelques citations de Philippe DESPORTES
Voici un tirage aléatoire parmi ses 396 citations dans le Littré.
Ostezvous du serein, craignez-vous point le rheume ?
Diverses amours, XIV, contre une nuit trop claire. (serein [2])Et le vaillant Caton d'un esprit indonté.
Cléonice, X (indompté, ée)Mon travail sans profit est le seau des Belides, Et mes chauds desespoirs les fieres Eumenides, Mais las ! en mon enfer Lethés ne passe point.
Diane, II, 53 (léthé)Resjouytoi, David… Ores la France entend, d'un magnifique ton, Bruire divinement ta royale chanson.
Tombeau de Desportes. (magnifique)Et le somme, enchanteur des peines journalieres.
Œuvres chrest. XVIII, Plainte. (journalier, ière)Estant laissé d'amour, peu me chaud de la muse ; Et rien d'elle à present ne me peut contenter Que les vers qui sçauroient mes obseques chanter.
Élégies, II, 5 (obsèques)Ourdir, pour s'empestrer, mille nouveaux liens, Estre serf d'un tyran qui rit du mal des siens…
Amours d'Hippolyte, XLIV (ourdir)Ou comme le pasteur, qui, de loin parmy l'air, Entend du premier bruit le foudre grommeler, Suivy d'un peu d'esclair, presage un grand tonnerre.
Tombeau de Desportes. (présager)Il faut bien que la rage ait pouvoir dedans moy, Et que le troublement qui me donne la loy Soit d'une estrange sorte.
Cléonice, LV, Stances. (troublement)Un chacun la desire [une belle femme] ; et vouloir l'empescher, C'est egaler Sisiphe et monter son rocher.
Diverse amours, XLI, Stances du mariage, 18 (sisyphe)S vous la prenez pauvre [une femme], avec la pauvreté Vous espousez aussi mainte incommodité.
Diverses amours, XLI, Stances du mariage, 17 (incommodité)La marine est plus arrestée [qu'une dame infidèle], Et du ciel les hauts mouvements ; Bref, tout ce qu'on lit de Protée Ne s'egale à ses changemens.
Amours diverses, XXIX, Chanson. (protée)Tant ce coup impreveu trouble son jugement.
Roland furieux. (imprévu, ue)Ces regards desrobez, brulans de passion, Ces doux languissemens, ces mignardes caresses.
Élég. I, 19 (languissement)D'argent il fit jonchée, et ne fut desireux, Pour tout Lien, que de gloire ouvertement acquise.
Épitaphes, Loys du Gast. (jonchée)Je ne vous laisse point, je me laisse moy-mesme : Laissant l'ame et le cœur, n'est-ce pas me laisser ?
Diverses amours, XL, Stances pour le duc d'Anjou. (laisser)Ce grand flambeau du ciel [le soleil] sans fin resplendissant, Œil visible de Dieu, fils aisné de nature.
Diane, II, 71, stances. (œil)Repenser cent fois l'heure un semblable penser, Pour les ombres du faux la verité chasser…
Cléonice, LXV (repenser)Remarquable, epithete de livrée, Epith. de M. de la Porte. Les lieux hauts elevés, les palais remarquables, Retraites de pensers, d'ennuis et de douleurs.
Bergeries, 1 (remarquable)Chascun d'eux [des grands] de soy tant presume Qu'il pense estre aimé par devoir.
Amours d'Hippolyte, LXXXVIII, Chanson. (présumer)