César Chesneau DU MARSAIS, auteur cité dans le Littré
DUMARSAIS (1676-1756)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DUMARSAIS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Œuvres, 7 vol. in-8, Paris, 1797, édition citée par POUGENS | 0 citations |
Quelques citations de César Chesneau DU MARSAIS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 170 citations dans le Littré.
Dans la métonymie je prends un nom pour un autre, au lieu que dans la synecdoque je prends le plus pour le moins, ou le moins pour le plus.
Celse reprochait à Origène que les chrétiens variaient continuellement dans leurs écrits ; qu'ils changeaient le texte de l'Évangile suivant leurs besoins.
Œuv. t. VII, p. 30 (reprocher)Il vaudrait mieux, s'il était possible, peser les voix que de les compter, c'est-à-dire qu'il vaudrait mieux suivre l'avis de ceux qui sont les plus savants et les plus sensés, que de se laisser entraîner au sentiment aveugle du plus grand nombre.
Trop. I, 6 (voix)On crée deux nouveaux patriarches, celui de Jérusalem, dans le quinzième concile général, qui est le second de Constantinople en 553, et celui de Constantinople, qui prétendit le second rang.
Lib. égl. gall. part. II, max. 14 (patriarche)Construction louche, C'est lorsque les mots sont placés de façon qu'ils semblent d'abord se rapporter à ce qui précède, pendant qu'ils se rapportent réellement à ce qui suit.
Mél. gramm. phil. Œuvres, t. V, p. 1, dans POUGENS (construction)Au lieu du nom de l'effet, on se sert souvent du nom de la cause instrumentale qui sert à le produire : ainsi, pour dire que quelqu'un écrit bien, c'est-à-dire qu'il forme bien les caractères de l'écriture, on dit qu'il a une belle main.
Trop. part. II, art. 2 (main)On connaît le liber memorialis à l'usage des écoliers allemands : c'est un petit dictionnaire où les mots latins sont rangés par ordre de racines.
Œuv. t. I, p. 93 (racine)C'est ainsi que, du temps des Romains, les faisceaux se prenaient pour l'autorité consulaire ; les aigles romaines, pour les armées des Romains, qui avaient des aigles pour enseignes ; l'aigle, qui est le plus fort des oiseaux de proie, était le symbole de la victoire chez les Égyptiens.
Tropes, II, 2 (prendre)Il y en a [des mots] qui n'ont de racines ni ailleurs, ni dans la langue même, et ce sont là les vrais radicaux ; il y en a qui ont leurs racines dans une autre langue, mais qui sont eux-mêmes, dans la leur, racines d'un grand nombre de dérivés et de composés.
Œuvres, t. III, p. 214 (radical, ale)Il ne faut pas croire que les tropes n'aient été inventés que par nécessité, à cause du défaut et de la disette des mots propres… les hommes n'ont point consulté s'ils avaient ou s'ils n'avaient pas des termes propres pour exprimer leurs idées, ni si l'expression figurée serait plus agréable que l'expression propre ; ils ont suivi les mouvements de leur imagination et ce que leur inspirait le désir de faire sentir vivement aux autres ce qu'ils sentaient eux-mêmes vivement.
Tropes, VII, 2 (trope)On doit éviter les parenthèses trop longues, et les placer de façon qu'elles ne rendent point la phrase louche, et qu'elles n'empêchent pas l'esprit d'apercevoir la suite des corrélatifs.
Œuv. t. v, p. 274 (parenthèse)Les ultramontains prétendent que le pape est l'ordinaire des ordinaires, c'est-à-dire qu'il peut dans chaque diocèse ce que peut l'évêque même, et surtout dans le patriarchat d'Occident.
Lib. égl. gall. part. II, max. 14 (ordinaire)C'est donc par l'idiotisme de l'une et de l'autre langue qu'il faut expliquer ces façons de parler, et non par les règles ridicules du que retranché.
Œuv. t. IV, p. 82 (que [2])La règle véritable et fondamentale du raisonnement ou syllogisme est que le sujet de la conclusion soit compris dans l'extension de l'idée générale à laquelle on a recours pour en tirer la conclusion.
Œuv. t. v, p. 324 (syllogisme)Par la même raison on dit que les personnes d'une condition médiocre ne doivent pas se mesurer avec les grands, c'est-à-dire vivre comme les grands, se comparer à eux, comme on compare une mesure avec ce qu'on veut mesurer.
Tropes, part. II, art. 10 (mesurer)La voix ou forme du verbe : elle est de trois sortes : la voix ou forme active, la voix passive et la forme neutre.
Œuv. t. IV, p. 68 (voix)Les voyelles sont ainsi appelées du mot voix, parce qu'elles se font entendre par elles-mêmes ; elles forment toutes seules un son, une voix.
Œuv. t. IV, p. 364 (voyelle)La réciprocation d'idées dont on parle ne se trouve point dans la pratique des thèmes.
Œuv. t. I, p. 128 (réciprocation)La syllepse oratoire est une espèce de métaphore ou de comparaison, par laquelle un même mot est pris en deux sens dans la même phrase.
Tropes, II, 11 (syllepse)Dites tant qu'il vous plaira que construction est destruction, vous n'avez que ce seul moyen pour entendre le sens d'un auteur.
Invers. Œuvres, t. III, p. 348, dans POUGENS (construction)