César Chesneau DU MARSAIS, auteur cité dans le Littré

DUMARSAIS (1676-1756)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DUMARSAIS a été choisie.

170 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Œuvres, 7 vol. in-8, Paris, 1797, édition citée par POUGENS 0 citations

Quelques citations de César Chesneau DU MARSAIS

Voici un tirage aléatoire parmi ses 170 citations dans le Littré.

  1. La réciprocation d'idées dont on parle ne se trouve point dans la pratique des thèmes.
    Œuv. t. I, p. 128 (réciprocation)
  2. L'esprit philosophique est un esprit d'observation et de justesse, qui rapporte tout à ses véritables principes.
    Œuv. t. VI, p. 30 (philosophique)
  3. Molière dans le Malade imaginaire fait demander pourquoi l'opium fait dormir ? On répond que c'est parce qu'il a une vertu dormitive, où vous voyez que c'est répondre en termes différents la même chose que ce qui est en question.
    Logique, art. XIII, n° 3 (dormitif, ive)
  4. C'est un défaut qu'un même son soit représenté par plusieurs caractères différents.
    Œuv. t. IV, p. 129 (son [3])
  5. Il y a quatre sortes de sujets : 1° sujet simple, tant au singulier qu'au pluriel ; 2° sujet multiple ; 3° sujet complexe ; 4° sujet énoncé par plusieurs mots qui forment un sens total et qui sont équivalents à un nom.
    Œuv. t. v, p. 44 (sujet [2])
  6. La méthode est l'art de disposer ses idées et ses raisonnements, de manière qu'on les entende soi-même avec plus d'ordre, et qu'on les fasse entendre aux autres avec plus de facilité.
    Mél. gramm. Philos. t. V, p. 384 (méthode)
  7. Les adjectifs pronominaux qualifient par un attribut de désignation individuelle, c'est-à-dire par une qualité qui, ne tenant ni de l'espèce ni de l'action, ni de l'arrangement, n'est qu'une pure indication de certains individus, ces adjectifs sont ou une qualification du rapport personnel, comme mon, ma, ton, notre, votre, son, leur, mien, tien, sien, ou une qualification de quotité vague et non déterminée, tels que quelque, un, plusieurs, tout, nul.
    Œuv. t. IV, p. 109 (pronominal, ale)
  8. La quenouille était plus souvent qu'aujourd'hui entre les mains des femmes : de là on dit en plusieurs occasions lance pour signifier un homme, et quenouille pour marquer une femme.
    Tropes, II, 2 (quenouille)
  9. On n'entend de son que par les trémoussements que les parties sonores de l'air reçoivent des divers corps qui les agitent.
    Œuv. t. IV, p. 373 (trémoussement)
  10. La langue hébraïque est fort stérile ; la langue grecque est très abondante.
    Œuv. t. III, p. 387 (stérile)
  11. Comme les rhéteurs et M. le Batteux lui-même distinguent fort bien le syllogisme philosophique du syllogisme ou argument oratoire.
    ib. t. III, p. 364 (syllogisme)
  12. Lorsque Claudius Pulcher, consul romain et général de l'armée romaine, fut envoyé contre les Carthaginois, on consulta les sacrés poulets, qui ne voulurent point manger ; le consul ordonna que, puisqu'ils ne voulaient pas manger, on les jetât dans la mer pour les faire boire.
    Mélang. gramm. phil. Œuvres, t. V, p. 348, dans POUGENS. (consulter)
  13. Ce n'est pas seulement la propriété d'avoir qu'on a attribuée à des êtres inanimés et à des idées abstraites, on leur a aussi attribué celle de vouloir ; on dit : Ce bois ne veut pas brûler ; cette clé ne veut pas tourner, etc.
    Trop. II, 1 (vouloir [1])
  14. L'on peut dire que chaque siècle a pu avoir ses critiques et son dictionnaire néologique.
    Tropes, 2<sup>e</sup> part. art. 3 (néologique)
  15. Celse reprochait à Origène que les chrétiens variaient continuellement dans leurs écrits ; qu'ils changeaient le texte de l'Évangile suivant leurs besoins.
    Œuv. t. VII, p. 30 (reprocher)
  16. Au lieu du nom de l'effet, on se sert souvent du nom de la cause instrumentale qui sert à le produire : ainsi, pour dire que quelqu'un écrit bien, c'est-à-dire qu'il forme bien les caractères de l'écriture, on dit qu'il a une belle main.
    Trop. part. II, art. 2 (main)
  17. Quand les jeunes gens ont lu ces auteurs en français, ils en savent les choses, et ils sont plus disposés à s'instruire dans les sources.
    Œuvr. t. I, p. 230 (source)
  18. Tous les cent dix ans les Romains devaient célébrer des fêtes solennelles en l'honneur des dieux, pendant trois jours et pendant trois nuits.
    Œuvres, t. I, p. 45 (tout, toute)
  19. L'hypotypose est un mot grec qui signifie image, tableau ; c'est lorsque, dans les descriptions, on peint les faits dont on parle comme si ce qu'on dit était actuellement devant les yeux.
    Tropes, II, 9 (hypotypose)
  20. On connaît le liber memorialis à l'usage des écoliers allemands : c'est un petit dictionnaire où les mots latins sont rangés par ordre de racines.
    Œuv. t. I, p. 93 (racine)