César Chesneau DU MARSAIS, auteur cité dans le Littré
DUMARSAIS (1676-1756)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DUMARSAIS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Œuvres, 7 vol. in-8, Paris, 1797, édition citée par POUGENS | 0 citations |
Quelques citations de César Chesneau DU MARSAIS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 170 citations dans le Littré.
C'est donc par l'idiotisme de l'une et de l'autre langue qu'il faut expliquer ces façons de parler, et non par les règles ridicules du que retranché.
Œuv. t. IV, p. 82 (que [2])Quand on dit simplement : c'est un lion, la comparaison n'est alors que dans l'esprit, et non dans les termes ; c'est une métaphore.
ib. (métaphore)Ces livres des sibylles, qui n'étaient recommandables que par la crédulité des Romains, étaient gardés par quinze prêtres dans le temple qu'Auguste avait fait bâtir sur le mont Palatin en l'honneur d'Apollon.
Œuvres, t. I, p. 45 (sibylle)Chaque phrase ou assemblage de mots qui forme un sens partiel dans une période, et qui a une certaine étendue, est appelée membre de la période.
Œuv. t. V, p. 51 (membre)Les termes ne doivent pas être pris plus universellement dans la conclusion, qu'ils ne l'ont été dans les prémisses.
Œuv. t. v, p. 336 (universellement)Les métropoles civiles ont été les métropoles ecclésiastiques, excepté en Afrique, où l'évêque le plus ancien de chaque province en devenait le métropolitain.
Lib. égl. gall. part. 2<sup>e</sup>, max. 14 (métropole)Les disciples doivent avoir des cahiers propres et réglés avec du plomb ou du crayon.
Œuv. t. I, p. 223 (réglé, ée)La règle véritable et fondamentale du raisonnement ou syllogisme est que le sujet de la conclusion soit compris dans l'extension de l'idée générale à laquelle on a recours pour en tirer la conclusion.
Œuv. t. v, p. 324 (syllogisme)Il y a des mots qui marquent de simples propriétés ou manières d'être, de simples situations, et même des actions, mais qui n'ont point de patient ou d'objet qui en soit le terme ; c'est ce qu'on appelle le sens neutre ; neutre veut dire ni l'un ni l'autre, c'est-à-dire ni actif, ni passif.
Œuv. t. III, p. 202 (neutre)Comme les rhéteurs et M. le Batteux lui-même distinguent fort bien le syllogisme philosophique du syllogisme ou argument oratoire.
ib. t. III, p. 364 (syllogisme)L'on peut dire que chaque siècle a pu avoir ses critiques et son dictionnaire néologique.
Tropes, 2<sup>e</sup> part. art. 3 (néologique)La figure qu'on appelle crase se fait lorsque, deux voyelles se confondant ensemble, il en résulte un nouveau son, par exemple lorsqu'au lieu de dire à le ou de le, nous disons au ou du, et de même le mois d'oût au lieu du mois d'août.
Mél. gramm. t. V, p. 98 (crase)Ce qui fait en chaque langue que les mots excitent le sens que l'on veut faire naître dans l'esprit de ceux qui savent la langue, c'est ce qu'on appelle syntaxe.
Œuvres, t. v, p. 2 (syntaxe)Dites tant qu'il vous plaira que construction est destruction, vous n'avez que ce seul moyen pour entendre le sens d'un auteur.
Invers. Œuvres, t. III, p. 348, dans POUGENS (construction)Observez que toutes ces manières de penser, par réminiscence, par imagination, par ampliation, par diminution, par abstraction, etc. supposent toujours des impressions antérieures immédiates.
Mél. gramm. philos. Œuv. t. V, p. 331 (réminiscence)Vous direz que l'esprit des femmes est moins propre à réfléchir qu'à saisir ; mais je vous renvoie au traité italien des études des dames et à la liste que M. Ménage a faite des femmes philosophes.
Œuv. t. III, p. 329 (renvoyer)La syllepse oratoire est une espèce de métaphore ou de comparaison, par laquelle un même mot est pris en deux sens dans la même phrase.
Tropes, II, 11 (syllepse)Ces fêtes ou ces jeux qu'on appelait séculaires, devaient être célébrés suivant une prétendue prédiction contenue dans les livres des sibylles, qui annonçaient que l'empire romain se maintiendrait dans toute sa gloire, tant que ces fêtes seraient exactement célébrées.
Œuv. t. I, p. 45 (séculaire)La réciprocation d'idées dont on parle ne se trouve point dans la pratique des thèmes.
Œuv. t. I, p. 128 (réciprocation)Le philosophe est un honnête homme qui agit en tout par raison, et qui joint à un esprit de réflexion et de justesse les mœurs et les qualités sociables.
Œuv. t. VI, p. 38 (sociable)