César Chesneau DU MARSAIS, auteur cité dans le Littré
DUMARSAIS (1676-1756)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DUMARSAIS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Œuvres, 7 vol. in-8, Paris, 1797, édition citée par POUGENS | 0 citations |
Quelques citations de César Chesneau DU MARSAIS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 170 citations dans le Littré.
Les prépositifs désignent des individus déterminés dans l'esprit de celui qui parle.
Œuvr. t. IV, p. 211 (prépositif, ive)Ce qui fait en chaque langue que les mots excitent le sens que l'on veut faire naître dans l'esprit de ceux qui savent la langue, c'est ce qu'on appelle syntaxe.
Œuvres, t. v, p. 2 (syntaxe)Les personnes qui s'amusent à faire peur aux enfants sont très répréhensibles.
Œuv. t. V, p. 192 (répréhensible)En général ordre veut dire arrangement, soit des choses, soit des mots.
Œuv. t. III, p. 353 (ordre)Les adjectifs numéraux sont, comme leur nom le déclare, ceux qui qualifient par un attribut d'ordre numéral, tels que le premier, dernier, second.
Œuv. t. IV, p. 109 (numéral, ale)L'empressement que l'on a à énoncer la pensée a donné lieu aux contractions et à l'ellipse dans toutes langues.
Mél. gramm. phil. Œuvres, t. V, p. 98 (contraction)Au lieu de nous borner à ne considérer la matière que comme le suppôt imaginé des propriétés des corps…
Œuv. t. v, p. 360 (suppôt [1])Le mot de personne, qui grammaticalement est du genre féminin, se trouve souvent suivi de il ou de ils, parce qu'on a dans l'esprit l'homme ou les hommes dont on parle.
Œuv. t. V, p. 271 (personne)C'est par les idées singulières que nous nous élevons aux idées générales ; ce sont les divers objets blancs dont j'ai été affecté, qui m'ont donné l'idée de la blancheur…
Œuv. t. V, p. 294 (singulier, ière)La routine que je propose épargnera bien de la fatigue aux uns [professeurs] et bien des larmes aux autres [écoliers].
Œuv. t. I, p. 25 (routine)En rassemblant les divers sujets dont on veut dire la même chose, on abrège le discours, et on le rend plus vif.
Œuv. t. v, p. 82 (vif, vive)Les métaphores sont défectueuses quand elles sont tirées de sujets bas ; le P. de Colonia reproche à Tertullien d'avoir dit que le déluge universel fut la lessive de la nature.
ib. (métaphore)La nature nous a donné les signes des passions ; ils sont entendus dans toutes les nations, à cause d'une sorte d'unisson qu'il y a entre nos organes et les organes des autres hommes.
Œuv. t. III, p. 385 (unisson)Les docteurs furent appelés massorètes, du mot massore, qui veut dire tradition ; parce que ces docteurs s'attachèrent dans leur opération à conserver, autant qu'il leur fut possible, la tradition de leurs pères dans la manière de lire et de prononcer.
Mél. gramm. philos. Œuv. t. IV, p. 55 (massorah ou massore)Nos pensées, nos perceptions, nos vouloirs ou volontés, et nos sentiments de plaisir ou de douleur.
Œuv. t. v, p. 304 (vouloir [2])La quenouille était plus souvent qu'aujourd'hui entre les mains des femmes : de là on dit en plusieurs occasions lance pour signifier un homme, et quenouille pour marquer une femme.
Tropes, II, 2 (quenouille)Crésus, roi de Lydie, fut un prince extrêmement riche.
Tropes, antonomase. (crésus)L'aigle signifie l'Allemagne ; c'est le signe pour la chose signifiée ; c'est une métonymie.
Trop. I, 4 (métonymie)La métaphore est une figure par laquelle on transporte, pour ainsi dire, la signification propre d'un nom à une autre signification qui ne lui convient qu'en vertu d'une comparaison qui est dans l'esprit.
Tropes, part. II, art. 10 (métaphore)Le nom substantif est un mot qui marque une chose qui subsiste, comme le soleil, la lune, etc… ou qui est considérée comme subsistante : par exemple, le courage, la beauté, etc…
Œuv. t. I, p. 76 (substantif)