Bernard le Bouyer de FONTENELLE, auteur cité dans le Littré
FONTENELLE (1657-1757)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme FONTENELLE a été choisie.philosophe
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Eloge des académiciens | 1715 | 874 citations |
| Entretiens sur la pluralité des Mondes | 1686 | 129 citations |
| Histoire des oracles | 1687 | 113 citations |
| Lettres galantes du chevalier d’Her*** | 1685 | 30 citations |
| Nouveaux dialogues des morts | 1683 | 101 citations |
Quelques citations de Bernard le Bouyer de FONTENELLE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1785 citations dans le Littré.
Aussitôt M. Colbert, qui avait des espions pour découvrir le mérite caché ou naissant, déterra M. Rolle dans l'extrême obscurité où il vivait.
Rolle. (espion, onne)Sans cette audace [courage d'esprit], un faux impossible s'étendrait presque à tout.
Chazelles. (impossible)Qui veut peindre pour l'immortalité, doit peindre des sots.
Dial. 2<sup>e</sup>, Morts modernes. (peindre)M. l'abbé de Louvois sentit plus que jamais, par tant de pertes importantes, combien il est à propos d'avoir un mérite qui soit à soi.
Abbé de Louv. (soi)Le plus souvent ce n'est point par hasard qu'un goût succède à un autre ; il y a ordinairement une liaison nécessaire, mais cachée.
Sur l'hist. Œuv. t. IX, p. 376, dans POUGENS (succéder)Ses mœurs avaient toujours été telles que les forment un grand attachement à l'étude et l'heureuse privation du commerce du monde.
Rolle. (mœurs)Tous les hommes se ressemblent si fort, qu'il n'y a point de peuple dont les sottises ne nous doivent faire trembler.
Orig. fabl. (ressembler)Il y a lieu de croire que chez les païens la religion n'était qu'une pratique dont la spéculation était indifférente : faites comme les autres et croyez ce qu'il vous plaira.
Oracles, I, 7 (spéculation)Il étudiait la géométrie jusques dans sa tente.
l'Hôpital. (tente [1])Tout est écrit d'un style simple et concis, dont toutes les paroles signifient, et qui n'a pour but que l'instruction sans étalage.
Ruysch. (étalage)Tout le monde fut frappé de l'esprit original qui brille dans l'ouvrage.
Newton. (original, ale [1])On prétend que le czar et lui [Charles XII] étaient encore fortifiés par l'erreur spéculative d'une prédestination absolue.
Pierre Ier. (prédestination)Que dirait-on d'un peintre qui ne représenterait les hommes que comme ils sont faits communément, petits, mal tournés, mal proportionnés, de mauvais air ? Ce serait là pourtant la nature.
Réfl. poét. Œuv. t. V, p. 144, dans POUGENS (nature)Si l'amour-propre était un peu plus délicat, on ne compterait pour louanges que celles qui auraient de pareils assaisonnements.
Dodart. (amour)Astolfe, qui ne demandait qu'à voir du pays, ne se fait point prier.
les Mondes, 2<sup>e</sup> soir. (pays)Toute la philosophie, lui dis-je, n'est fondée que sur deux choses, sur ce qu'on a l'esprit curieux et les yeux mauvais ; car, si vous aviez les yeux meilleurs que vous ne les avez, vous verriez bien si les étoiles sont des soleils qui éclairent autant de mondes, ou si elles n'en sont pas.
Mondes, 1er soir. (mauvais, aise)Ce n'étaient que quelques faibles rayons de cette science qui s'échappaient, et les nuages se refermaient aussitôt.
l'Hôpital. (refermer)Il sera impossible de s'imaginer une vie de courtisan plus brillante et plus délicieuse.
Dangeau. (vie [1])Cette lumière blanchâtre qui nous vient de la lune est la lumière même du soleil, mais elle ne peut venir de la lune que par une réflexion.
Mondes, 2<sup>e</sup> soir. (réflexion)Avouez que si votre Allemand [Copernic] eût pu nous la faire perdre [la lune], il l'aurait fait volontiers ; car je vois dans tout son procédé qu'il était bien mal intentionné pour la terre.
Mondes, 1er soir. (intentionné, ée)