Antoine FURETIÈRE, auteur cité dans le Littré
FURETIÈRE (1619-1688)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme FURETIÈRE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Antoine FURETIÈRE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 84 citations dans le Littré.
Je me trouvai auprès d'un Manceau… qui avait été obligé de soutenir un gros procès criminel.
Rom. bourgeois, p. 266 (soutenir)L'avide Marmentier fit tant par ses journées qu'il arriva à la porte du château de la déesse Monopole.
Factums, t. II, p. 297 (journée)Faire un boudin, faire un mariage entre gentilhomme et riche roturière, parce que le mari est le soutien de la maison, et la femme qui est riche fournit de graisse pour l'entretenir.
Les écoliers se servent des épithètes de Textor et des élégances poétiques pour faire leurs vers.
Roman bourg. liv. II, p. 247 (élégance)Le couvert ne fut pas sitôt mis sur la table, que Collantine, soupesant le pain dans ses mains, se mit à crier contre l'hôte, disant que ce pain n'était pas du poids de l'ordonnance.
Rom. bourgeois, II, p. 214 (soupeser)L'opposition qu'on y forma [à l'Académie contre la Fontaine] fut poussée si loin, que, quand on parla de son élection, on jeta sur le bureau un de ses ouvrages où la piété et la pudeur étaient tellement offensées que les plus sages se déclarèrent contre lui.
Factums, t. I, p. 182 (élection)Les Indiens ne savent l'histoire de leur nation que par la traditive de leurs pères.
Dict. (traditive)M. Patru, qui était une des lumières de l'Académie, s'en bannit volontairement longtemps avant sa mort, parce qu'il fut scandalisé de la longueur énorme du temps que l'on fut à disputer si la lettre A devait être qualifiée simplement voyelle, ou si c'était un substantif masculin.
Factums, t. I, p. 186 (énorme)Sa hâblerie plutôt que sa science lui avait acquis quelque réputation à faire des cures de certaines maladies.
Roman bourgeois, livr. II, Hist. de Charrosselles, p. 229 (hâblerie)MM. Patru et Mezeray ont donné à l'Académie les épithètes de délibérante, de députante et de remerciante.
Factums, t. I, p. 193 (remerciant, ante)Hé ! vraiment [dit un boucher élevé à la charge d'élu], si je ne sais écrire, je hocherai, voulant dire que, comme il faisait des hoches sur une taille, pour marquer les livres de viande qu'il livrait à ses pratiques, il en ferait autant sur du papier pour lui tenir lieu de signature.
Roman bourgeois, Hist. de Charrosselles, p. 232 (hocher [2])On les voit [deux chevaux] au timon du doyen des carrosses, Construit sur le patron d'un fiacre décrépit.
Factums, t. II, p. 296 (fiacre [1])On ne veut point prêter aux grands seigneurs sans caution bourgeoise.
Claude Boyer et Michel le Clerc [membres de l'Académie] sont deux Albigeois qui, étant venus ici apprendre la langue, dont ils ne savent pas encore la prononciation, veulent l'enseigner aux autres.
2<sup>e</sup> factum, t. I, p. 171 (prononciation)Fantaisies musquées, toutes sortes de petits bijoux inutiles qui ne servent qu'à la propreté, ou à la curiosité, qui sont entre les mains des gens élégants, des curieux.
Dict. (musqué, ée)Au-dessous il y a des cachots noirs, étroits et incommodes, comme ceux que les geôliers des prisons ordinaires appellent mésaises.
Factums, t. II, p. 309 (mésaise)Il [Boileau] a, pour ses satires et pour son Lutrin, un privilége signé en commandement et prononcé par la bouche sacrée de Sa Majesté, nonobstant l'opposition des principaux de l'Académie, qui étaient fort maltraités dans ces ouvrages.
3<sup>e</sup> factum, t. I, p. 321 (privilége)Quand pour trente deniers Judas vendit son maître, Il fit un crime horrible et que nous détestons ; Aujourd'hui la Fontaine est un semblable traître, Qui vend son bon ami pour gagner trois jetons.
Factums, t. II, p. 248 (jeton)Acheter en tâche et en bloc.
Roman bourgeois, I, p. 43, dans LACURNE (tâche [2])J'ai été bien fâché de voir que vos confrères se soient tellement emportés contre vous, qu'ils vous aient contraint de leur faire une représaille aussi forte que celle que vous leur avez faite.
Factums, t. II, p. 194 (Lett. de Bussy-Rabutin) (représaille)