Guillaume GUIART, auteur cité dans le Littré
GUIART (12??-13??)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme GUIART a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| La branche des royaus lingnages | 1306 | 72 citations |
Quelques citations de Guillaume GUIART
Voici un tirage aléatoire parmi ses 78 citations dans le Littré.
De fust ardi mainte escharde [il brûla maint morceau de bois].
Ms. f° 10, dans LACURNE (écharde)Li quens de Flandres Baudoin Ne semble mie babouin, Ne bec jaune, ne fous naïs, Au departir de son pays.
dans DU CANGE, baboynus. (babouin)En tel maniere qu'en allant Va leur frontiere [le front d'une troupe de guerre] devalant à plus de quatre mil banieres Jusqu'es tentes le roy premieres.
t. II, p. 134, v. 3444 (frontière)[Ils] Metent à mort es herbergages Chevaliers, escuiers et pages.
dans DU CANGE, pagius. (page [2])Artillerie est le charroi Qui par duc, par comte ou par roi, Ou par aucun seigneur de terre, Est chargié de quarriaus en guerre, D'arbalestes, de dars, de lances Et de targes d'unes semblances.
dans DU CANGE, artillaria. (artillerie)Maint homme i est à mort charmé [maltraité].
t. II, p. 458, vers 11908 (20891). (charmer)Targes, banieres, penonceaux, Selonc ce que les nés [vaisseaux] brandelent, En mil parties i fretelent.
t. II, p. 359 (branler)Belle pile [grande quantité].
V. 3213 (pile [1])Leanz sont il assouagiez, Et si enclos et encagiez, Comme un cors saint en une fierce [châsse].
ms. f° 80, dans LACURNE (encager)En ceste guise s'accorderent, Et tantost à Kalles manderent, Ce qu'il pensoient en leur ventres.
t. I, p. 338, v. 7815 (ventre)Mes cil ont leur lances tendues, à pointes luizanz et moisies [rouillées].
t. II, p. 273, V. 7090 (16070) (moisir)Des sains corporaus des yglises Faisoient volez et chemises, Communement à leur meschines, En despit des euvres divines.
dans DU CANGE, mischinus. (volet)À pile [en masse].
V. 988 (pile [1])Mince [petite monnaie valant un demi-denier].
t. II, p. 109, V. 2809 (11787) (mince)Aux aideeurs, souffleurs, hasteurs, pages, enfans et les autres appartenans à nostre cuisine.
ib. (page [2])Grans gens aveuc lui se debauchent, Droit vers Lille en Flandres chevauchent.
ms. f° 273, dans LACURNE (débaucher)Et trouva l'eure bastournée [malheureuse].
t. I, p. 121 (bistourner)…L'une part du pont fondi Par ne sai quele mescheance, En tel sens que li rois de France Vint à l'yauve sans eschaliers.
ms. f° 50, dans LACURNE (échalier)Mès à la parfin se desfournent [ils se retirent].
p. 278, V. 7211 (16291) (défourner)Mais li vilains souvent recense [redit] : Moult remest [reste] de ce que fol pense.
t. II, p. 291, V. 7548 (16527) (recenser)