Guillaume GUIART, auteur cité dans le Littré
GUIART (12??-13??)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme GUIART a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| La branche des royaus lingnages | 1306 | 72 citations |
Quelques citations de Guillaume GUIART
Voici un tirage aléatoire parmi ses 78 citations dans le Littré.
Cil qui sont de mort entouchiez, Sont antre les autres couchiez O les morz ; nul ne les desarme ; En criant wacarme, wacarme, Qui vaut autant com dire helas, Gisent aucun…
Roy. lignages, t. II, p. 378 (vacarme)Roan estoit, d'antiquité, La plus orgueilleuse cité Qui fust comme li trosne [ciel] cuevre.
t. I, p. 197 (trône)De tiex harnois là prendre seulent [ont coutume] Li desgarni, qui prendre veulent.
dans DU CANGE, artilleria. (dégarnir)Aux aideeurs, souffleurs, hasteurs, pages, enfans et les autres appartenans à nostre cuisine.
ib. (page [2])Iert [était] leur creance bourjonnée [répandue] En pluseurs lieus par le royaume.
t. I, p. 36, V. 282 (780) (bourgeonner)Leanz sont il assouagiez, Et si enclos et encagiez, Comme un cors saint en une fierce [châsse].
ms. f° 80, dans LACURNE (encager)À l'estaler et au poursivre.
t. II, p. 271 (étaler [2])Li boucliers sont desmanchiés ; Les targes fraintes et fendues.
ms. f° 319, dans LACURNE (démancher [1])Trois escuyers qui portent les escus, Et en lor poins les trois espiés molus, Devant eux menent les auferans [chevaux] crenus.
dans DU CANGE, armigeri. (écuyer)Cuers dementir, cerveles boudre.
t. I, p. 110 (bouillir)Vinrent à l'hostel de feu Robert deux larrons ou pillars et un page suivant les routes non communes ; les deux larrons et leur page furent tués en dormant.
ib. (page [2])Des murs de Douai l'ost [ils] esgardent, Qui les biens d'environ despose [garde].
Ms. f° 294, dans LACURNE (déposer)Li rois Phelipes prent Vendosme, Pour ce que li quens c'on desterre [le comte qu'on dépouille de sa terre], Se tient devers ceux d'Angleterre, Et s'aliance leur oblige.
ms. f° 26, dans LACURNE (déterrer)En tel maniere qu'en allant Va leur frontiere [le front d'une troupe de guerre] devalant à plus de quatre mil banieres Jusqu'es tentes le roy premieres.
t. II, p. 134, v. 3444 (frontière)Mès freres Jehans de Primai Les ot tous deux [ouvrages] à exemplaire, Ce dist-il, por son roman faire… Mais n'est mie moult publié, Ains est comme tout oublié.
Royaux lignages, V. 342 (publier)Quant cils jeunes roys vint à terre, Moult s'entremist d'onneur aquerre.
Roy. lign. 190 (acquérir)Cis rois iert Rous [Rollon, qui ravageait la Neustrie avant d'en être duc] ; pour ce crioient Normans que en son tans fuioient Droit vers Chartres comme garous, De toutes parts : ha Rous, ha Rous.
V. 4721 (haro)Le renc des Champenois destele [s'avance] Contre Flamens, lances baissiées.
Ms. f° 124, dans LACURNE (dételer)Mince [petite monnaie valant un demi-denier].
t. II, p. 109, V. 2809 (11787) (mince)Maint homme i est à mort charmé [maltraité].
t. II, p. 458, vers 11908 (20891). (charmer)