Léon de LABORDE, auteur cité dans le Littré
DE LABORDE (1807-1869)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DE LABORDE a été choisie.Archéologue et voyageur, historien d'art, dessinateur. - Conservateur au Musée du Louvre puis directeur général des Archives de l'Empire. - Député de Seine-et-Oise puis sénateur. - Fils de l'archéologue et homme politique Alexandre de Laborde.
Le dictionnaire Littré lui attribue parfois des citations que L. de Laborde ne fait que citer, comme ce décret de 1363 à l'historique du mot Rouelle publié en page 487 des Émaux.
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Notice des émaux, bijoux et objets divers exposés dans les galeries du musée du Louvre | 1857 | 564 citations |
Quelques citations de Léon de LABORDE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 787 citations dans le Littré.
Combien que tout voirre soit precieux, toutesfoys le blanc est le plus honorable qui en couleur approche du cristal.
ib. (verre)L'introduction de l'orgue en Europe doit être placée suivant Éginhart en 757 ; à cette époque, Pépin reçut de l'empereur de Constantinople, avec d'autres présents, un orgue mécanique.
Émaux, p. 418 (orgue)Ung chapellet de cristal vert, faict en façon de glands, garny d'or.
ib. (cristal)Ung arbre d'or, en maniere d'un rosier, où il y a au dessus une rose et dedens ung saphir.
ib. p. 487 (rosier)Sorte de moulin, ancien joyau en forme de jouet d'enfant.
Émaux, p. 452 (pirouette)À Pierre Pagant, mercier, pour trois pieces de drap de racamas achattées de luy pour faire le poille à faire la representation dudit deffunt [le comte d'Eu] baillée à Colart de Laon, paintre, demeurant à Paris, pour ce faire.
Émaux, p. 484 (représentation)Ung hault gobelet de cristal ou de berique, en maniere de coupe, seant sur un pié d'or cizelé.
ib. (cristal)Pilliers de maçonnerie qui boutent contre une tour.
Émaux, p. 370 (maçonnerie)Deux aultres esguieres d'une sorte de porcelayne bleue.
ib. p. 470 (porcelaine)Un drageoir d'or, à deux cuillers d'or, à donner espices.
Émaux, p. 255 (drageoir [1])Une espée emmanchée de fer, garnie en fason de clef, nommée l'espée de Lancelot du Lac, et dit-on qu'elle est fée.
Émaux, p. 482 (fée)À Roger de Paris, pour trois grans bacins d'arain, pour laver les piez.
ib. (bassin)Chaque époque ayant des méfaits de vandalisme à reprocher à sa devancière, et ne se sentant pas elle-même la conscience bien nette, on est tombé d'accord qu'on rejetterait le tout sur les Vandales, qui ne réclameront pas.
Émaux, p. 533 (vandalisme)Souliers camuz, boufiz comme ung crapault.
Émaux, p. 502 (soulier)Une grant prasme d'esmeraude.
ib. (prime [8])À Robin Garnier, coffrier, pour deux coffres de relais, fermans chacun à deux ferreures, ferrez et clouez ainsi qu'il appartient pour mettre et porter en chariot le linge de relaiz de Ms. le duc d'Orleans.
Émaux, p. 477 (relais [1])Le duc a soixante deux archers pour son corp, ils ont tous les ans palletots d'orfavrerie richement chargez.
Émaux, p. 429 (paletot)Une agate rubanée, c'est-à-dire une sardoine associée à une couche de chalcédoine et à une couche d'onyx, qui ne sont, comme elle, que des nuances de l'agate, devient une sardonyx et se prête admirablement au talent du graveur en camée, quand ses couches sont bien tranchées, ou à l'habileté du joaillier pour être taillée en vases et en coupes, quand les nuances de ses couches se fondent ensemble.
Émaux, p. 493 (sardonyx)Une boeste d'argent à mettre pain à chanter.
ib. p. 168 (chanter [2])On recueille les perles les plus régulières dans l'avicule perlière, avicula margaritifera ; les plus belles nous viennent aujourd'hui de la mer des Indes, et particulièrement de l'île de Ceylan.
Émaux, p. 437 (perle)