Alphonse de LAMARTINE, auteur cité dans le Littré
LAMARTINE (1790-1869)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LAMARTINE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Harmonies poétiques et religieuses | 1830 | 416 citations |
| Harold | 36 citations | |
| Jocelyn | 1836 | 140 citations |
| Méditations poétiques | 1820 | 498 citations |
| Mort de Socrate | 24 citations | |
| Nouvelles méditations | 1823 | 20 citations |
Quelques citations de Alphonse de LAMARTINE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1281 citations dans le Littré.
Tantôt lisant, tantôt écorçant quelque tige, Suivant d'un œil distrait l'insecte qui voltige.
Joc. IV, 37 (écorcer)Dans le stérile espoir d'une gloire incertaine, L'homme livre, en passant, au courant qui l'entraîne, Un nom de jour en jour dans sa course affaibli ; De ce brillant débris le flot du temps se joue ; De siècle en siècle il flotte, il avance, il échoue Dans les abîmes de l'oubli.
ib. (gloire)Anim… Contre la fureur de l'aquilon rapide, Le saule caverneux nous prêtait son tronc vide.
Harm. III, 2 (caverneux, euse)La joubarbe, la menthe et ces fleurs parasites Que la pluie enracine aux parois décrépites.
Joc. VI, 222 (enraciner)Généreux favoris des filles de Mémoire, Deux sentiers différents devant vous vont s'ouvrir, L'un conduit au bonheur, l'autre mène à la gloire ; Mortels, il faut choisir.
Méd. I, 14 (gloire)Et cette force qui renferme Dans un gland le germe du germe D'êtres sans nombres et sans fin.
Harm. II, 9 (gland)Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé [d'un lac] frappèrent les échos.
Médit. I, 13 (rivage)L'eau berce… La tente des matelots.
Harm. I, 3 (bercer)[à la nuit] L'illusion se glisse en notre âme amollie, Et l'air, plein de silence et de mélancolie, Des pavots du sommeil enivre la raison.
Harm. II, 6 (pavot)Quand l'homme faible qui redoute La contagion du malheur Nous laisse seul sur notre route Face à face avec la douleur.
Harm. I, 9 (contagion)Là, sous les orangers, sous la vigne fleurie, Dont le pampre flexible au myrte se marie, Et tresse sur ta tête une voûte de fleurs.
Méd. I, 12 (voûte)Qu'un autre vous réponde, ô sages de la terre ! Laissez-moi mon erreur : j'aime, il faut que j'espère.
Méd. V (sage)Ainsi qu'un astre éteint sur un horizon vide, La foi, de nos aïeux la lumière et le guide, De ce monde attiédi retire ses rayons.
Harm. I, 6 (attiédi, ie)Je ne veux pas salir mes pieds dans les chemins Où s'embourbe en marchant le troupeau des humains.
Jocel. I, 41 (embourber)J'habitai plus que toi ces fortunés rivages [Savoie], J'adorai, j'aime encor ces monts coiffés d'orages.
Harm. III, 4 (coiffé, ée)D'où me vient cette foi dont mon cœur surabonde ?
Harm. I, 5 (surabonder)La lampe… D'un jour plus recueilli remplit le sanctuaire.
Médit. I, 5 (recueilli, ie)Et quand sur cette mer, las de chercher sa route, Du firmament splendide il explore la route, Des astres inconnus s'y lèvent à ses yeux.
Harm. IV, 13 (explorer)Je vais chercher ailleurs (pardonne, ombre romaine !) Des hommes, et non pas de la poussière humaine.
Child-Harold, 13 (poussière)C'est… du corbeau qui s'abat l'aigre croassement, Des autans engouffrés le triste sifflement.
Joc. III, 116 (engouffré, ée)