Pierre-Simon de LAPLACE, auteur cité dans le Littré
LAPLACE (1749-1827)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LAPLACE a été choisie.Mathématicien et physicien français.
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Exposition du système du monde | 1836 | 260 citations |
Quelques citations de Pierre-Simon de LAPLACE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 288 citations dans le Littré.
Si l'on juge de la distance d'Uranus par la lenteur de son mouvement, il doit être aux confins du système planétaire.
Expos. I, 9 (confins)La loi de la pesanteur rattache le flux et le reflux de la mer aux lois du mouvement elliptique des planètes.
Expos. IV, 17 (elliptique)Tous les astres participent au mouvement diurne de la sphère céleste.
Expos. 1, 2 (diurne)Entraînés par un mouvement commun à tout ce qui nous environne, nous ressemblons au navigateur que les vents emportent avec son vaisseau sur les mers.
Expos. II, 1 (navigateur)Le fluide qui nous la renvoie [la lumière zodiacale] est extrêmement rare, puisque l'on aperçoit les étoiles au travers.
Exp. I, 2 (rare)Le spectacle du ciel dut fixer dans tous les temps l'attention des hommes, surtout dans ces heureux climats où la sérénité de l'air invitait à l'observation des astres.
Exp. V, 1 (sérénité)La surface de la terre est convexe, et sa figure est peu différente d'une sphère.
Expos. I, 1 (sphère)Les découvertes de Galilée sur la chute des graves.
Expos. V, 15 (grave [1])La première hypothèse que l'esprit humain a imaginée pour expliquer les apparences des mouvements planétaires n'a dû être qu'une ébauche imparfaite de cette théorie.
Expos. I, 11 (ébauche)La lune ne disparaît pas entièrement dans ses éclipses ; elle est encore éclairée d'une très faible lumière qui lui vient des rayons du soleil, infléchis par l'atmosphère terrestre.
Exp. I, 4 (infléchi, ie)La mort de Tycho mit Kepler en possession de la collection précieuse de ses observations ; et il en fit l'emploi le plus utile, en fondant sur elles trois des plus importantes découvertes que l'on ait faites dans la philosophie naturelle.
Exp V, 4 (philosophie)Au moyen de ces principes dont on est redevable à Newton, tous les phénomènes du mouvement de la lumière à travers un nombre quelconque de milieux transparents et dans l'atmosphère, ont été soumis à des calculs rigoureux.
Exp. IV, 17 (rigoureux, euse)La première mesure précise de la terre, dont nous ayons une connaissance certaine, est celle que Picard exécuta en France vers la fin du dernier siècle [le XVIIe].
Exposé, I, 12 (mesure)La terre est une des planètes qui circulent autour du soleil.
Expos. II, préface. (circuler)Pour arriver à des points fixes d'où l'on puisse compter le mouvement absolu des corps, on imagine un espace sans bornes, immobile et pénétrable à la matière.
Expos. III, 1 (pénétrable)La vérité, pour s'établir sur la terre, a souvent eu à combattre des erreurs accréditées qui, plus d'une fois, ont été funestes à ceux qui l'ont fait connaître.
Exp. V, 1 (accrédité, ée)L'homogénéité de la terre étant exclue par les observations, il faut, pour déterminer sa figure, considérer la mer comme recouvrant un noyau dont les couches diminuent de densité, du centre à la surface.
ib. IV, 8 (homogénéité)Descartes, le premier qui ait publié la vraie loi de la réfraction ordinaire, que Képler et d'autres physiciens avaient inutilement cherchée.
Instit. Mém. scienc. 1809, p. 309 (réfraction)En 1745, Bradley reconnut par l'observation la nutation de l'axe terrestre.
Exp. V, 4 (nutation)La loi de la pesanteur universelle a le précieux avantage de pouvoir être réduite au calcul, et d'offrir, dans la comparaison de ses résultats aux observations, le plus sûr moyen d'en constater l'existence.
Expos. IV, 1 (pesanteur)