Jean-François LA HARPE, auteur cité dans le Littré

LA HARPE (1739-1803)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LA HARPE a été choisie.

116 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Lycée, ou, Cours de littérature ancienne et moderne 1798-1804 113 citations

Quelques citations de Jean-François LA HARPE

Voici un tirage aléatoire parmi ses 116 citations dans le Littré.

  1. Peut-être l'on préfère avec quelque plaisir L'orgueil de pardonner à l'orgueil de punir.
    Warwick, IV, 4 (pardonner)
  2. Nous avons en morale, pour évaluer les crimes, une autre échelle de proportion.
    Cours de littér. t. V, p. 232, Ledentu, 1825 (échelle [1])
  3. Le Malheureux imaginaire, comédie en cinq actes de M. Dorat, a tombé depuis le premier acte jusqu'au dernier.
    Corresp. littéraire, Lett. 56 (tomber)
  4. Pour soixante mille hommes, la seule inabondance est un danger.
    dans LAVEAUX (inabondance)
  5. Il faut convenir que la littérature, car c'est ainsi que cela s'appelle, a beaucoup gagné du côté des spéculations mercantiles.
    Corresp. t. IV, p. 210 (mercantile)
  6. Cette Électre n'est autre chose que l'Oreste de Voltaire misérablement dépecé et lardé du dénouement de Sémiramis.
    Correspond. t. III, p. 398, dans POUGENS (lardé, ée)
  7. Lisez, dans nos grands romans, les conversations amoureuses ; c'est un échafaudage de sentiments hors de nature.
    Cours de littér. t. VII, p. 194, dans POUGENS (échafaudage)
  8. Lemierre… a voulu recrépir un Térée qui était tombé.
    ib. t. V, p. 351 (recrépir)
  9. Des couleurs de style qui auraient fait rivaliser la langue française avec celle des poëtes de la Grèce et de Rome.
    Cours de litt. t. XV, p. 96, dans POUGENS (rivaliser)
  10. En donnant au bailli tantôt un coup de pied, tantôt un coup de bâton, et par d'autres singeries très agréables.
    Cours de litt. t. IV, p. 491 (singerie)
  11. La plate turlupinade sur la création qu'on avait mise sous son nom [de M. de Boufflers]… est d'un M. Coqueley de Chaussepierre.
    Corresp. t. IV, p. 64 (turlupinade)
  12. C'est beaucoup pour ce pays, où vous savez que le premier jour est pour l'engouement, le second pour la critique, et le troisième pour l'indifférence.
    Correspond. t. III, p. 361, dans POUGENS (engouement)
  13. Il a prouvé qu'on pouvait être tragique sans hurler.
    Corresp. t. III, p. 193, dans POUGENS (hurler)
  14. Il s'éloigne et reprend sa morne rêverie ; Mais la chanson du pâtre assis dans la prairie Apprivoisa du moins sa farouche douleur.
    Épît. à M. le comte de Schowaloff (apprivoiser)
  15. Passer de Mme de la Fayette à Scarron, et aller de Zaïde au Roman comique, c'est aller de la bonne compagnie à la taverne.
    Cours de litt. t. IX, p. 470, dans POUGENS (taverne)
  16. Toute loi irrévoquée exige l'obéissance.
    dans LAVEAUX (irrévoqué, ée)
  17. Soyons vrais, de nos maux n'accusons que nous-mêmes.
    Warwick, v, 5 (être [1])
  18. Nos consuls, devant lui, cachaient l'aigle indignée.
    Coriol. I, 8 (aigle)
  19. Son discours, assez accueilli à la séance publique, mais à la faveur d'une lecture morcelée, n'a pu se soutenir en entier dans le cabinet.
    Correspond. t. IV, p. 259, dans POUGENS (morcelé, ée)
  20. Notre religion est très susceptible d'une espèce de merveilleux que Voltaire a jugé praticable puisqu'il a essayé de le mettre en œuvre, et il n'a su qu'une fois en tirer parti.
    Lycée, III, I, 2 (merveilleux, euse)