Jean-François LA HARPE, auteur cité dans le Littré
LA HARPE (1739-1803)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LA HARPE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lycée, ou, Cours de littérature ancienne et moderne | 1798-1804 | 113 citations |
Quelques citations de Jean-François LA HARPE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 116 citations dans le Littré.
Suivant les us et coutumes de la secte.
Cours de litt. t. XIII, p. 449 (us [1])Marivaux se fit un style si particulier qu'il a eu l'honneur de lui donner son nom ; on l'appela marivaudage : c'est le mélange le plus bizarre de métaphysique subtile et de locutions triviales, de sentiments alambiqués et de dictons populaires.
Lycée ou Cours de littérature, XVIIIe siècle, I, ch. 5, sect. 5 (marivaudage)C'est un vrai fouillis dans le goût des journées espagnoles de Lope de Vega et de Calderon.
Corresp. t. IV, p. 122, dans POUGENS (fouillis)Seul bien des malheureux, l'espoir de la vengeance.
Warwick, I, 1 (vengeance)Il a conservé pour le travail une sorte de facilité routinière qu'il prend pour le talent.
Corresp. t. VI, p. 18 (routinier, ière)Ne dirait-on pas bien, même en prose : Cette femme, abandonnée de tout le monde, gémit inconsolée dans la retraite obscure où ses malheurs l'ont forcée de se cacher ?
dans LAVEAUX (inconsolé, ée)D'ignorants barbouilleurs qui ont assez d'amour-propre pour régenter devant le public un homme qui en sait cent fois plus qu'eux.
Cours de litt. t. VIII, p. 230 (régenter)Lemierre… a voulu recrépir un Térée qui était tombé.
ib. t. V, p. 351 (recrépir)Marmontel et l'abbé Arnaud sont brouillés à feu et à sang.
Correspond. t. II, p. 74, dans POUGENS (feu [1])Lisez, dans nos grands romans, les conversations amoureuses ; c'est un échafaudage de sentiments hors de nature.
Cours de littér. t. VII, p. 194, dans POUGENS (échafaudage)Il a prouvé qu'on pouvait être tragique sans hurler.
Corresp. t. III, p. 193, dans POUGENS (hurler)Le philosophe Saint-Lambert, naturellement sévère et même un peu humoriste.
Correspond. t. III, p. 393, dans POUGENS (humoriste)Toute loi irrévoquée exige l'obéissance.
dans LAVEAUX (irrévoqué, ée)Les yeux inassoupis d'Argus.
dans LAVEAUX (inassoupi, ie)Nous étions trente et un, M. Bailly a eu quinze voix, et M. de Condorcet seize : Il a frisé la corde, disait M. d'Alembert.
Corresp. t. III, p. 312, dans POUGENS (friser [1])La philosophie ayant fait main basse depuis longtemps sur tout cet oripeau mythologique.
Cours de litt. t. IX, p. 85 (oripeau)Il [le P. Bouhours] est vétilleux sur les mots, et se trompe souvent sur les choses.
Cours de litt. t. IX, p. 492 (vétilleux, euse)Le père Lemoine, dans son poëme de saint Louis, ne sait ni fondre ni graduer l'intérêt des événements et des situations.
Cours, 2<sup>e</sup> part. liv. I (graduer)La plupart de nos poésies du jour, légères ou non légères, sont remplies de ces plates singeries d'un excellent original.
Correspond. t. II, p. 181 (singerie)Voici des couplets de M. de Rulhières qui ont été chantés au bal chez la reine où il y avait un quadrille de troubadours.
Correspond. lett. X (quadrille [1])