François de LA MOTHE LE VAYER, auteur cité dans le Littré
LA MOTHE LE VAYER (1588-1672)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LA MOTHE LE VAYER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Cincq dialogues faits à l'imitation des Anciens, par Oratius Tubero | 1698 | 25 citations |
| De la vertu des païens | 1642 | 78 citations |
Quelques citations de François de LA MOTHE LE VAYER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 126 citations dans le Littré.
L'i final était trop simple et mal propre à recevoir l'ornement des paraphes ou bravoures dont la queue de l'y grec est susceptible.
la Promenade, Dial. I (y [1])Son texte [de saint Augustin] n'a pas le privilége d'être canonique ; il s'est bien rétracté lui-même de beaucoup de propositions.
Vertu des païens, 1, Avant-propos. (rétracter [1])À le bien prendre, la plus raffinée perfection a toujours quelque trait d'imperfection.
Vertu des païens, II, Avant-propos. (raffiné, ée)Comme il n'y a point de si beau corail qui n'ait sa tare, de si parfait diamant qui n'ait sa paille.
Dial. d'Orat. Tubero, t. II, p. 142 (tare [1])Plutarque et un Démétrius cité par Laertius ont observé que Diogène mourut auprès de Corinthe le même jour qu'Alexandre finit ses jours dans Babylone ; tant on s'est toujours plu à tirer des parallèles entre l'un et l'autre.
Vertu des païens, II, Diogène. (parallèle)Pour combattre cette opinion de la salvation des gentils moyennant l'assistance de la grâce.
Vertu des païens, I, État de la loi. (salvation)Salomon reconnaît la sagesse pour la plus muable ou la plus changeante chose de toutes les mobiles.
Vertu des païens, II, Pyrrhon. (mobile)Que tous les gentils se pouvaient sauver devant la publication de l'Évangile, en observant les seuls préceptes du droit naturel.
Vertu des païens, I, État de la loi. (publication)Celle [philosophie] d'Epicure, ses pourceaux voluptueux, celle d'Aristote, ses scolastiques contentieux, qui ont si bien aujourd'hui le dessus du vent.
Dial. d'Orat. Tub. t. I, p. 162 (vent)[Auteurs] qui maintiennent qu'aucun infidèle ne doit être appelé vertueux, parce que son infidélité l'empêche de pouvoir produire des actions moralement bonnes et vertueuses.
Vertu des payens, I, Avant-propos. (moralement)Denys lui dit un jour [à Platon] que tous ses discours étaient de vieillards qui radotent ; et les vôtres, lui répliqua-t-il, sont de souverains qui tyrannisent ; ce qui a beaucoup plus de grâce en grec que nous ne lui en donnons en français, parce que l'allusion des mots ne s'y trouve pas.
Vertu des païens, II, Platon (allusion)Jamais personne éclairée des seules lumières de la nature n'a parlé plus hautement et, j'ose dire, plus orthodoxement que lui [Sénèque] de la divinité, de l'immortalité de l'âme…
Vertu des païens, II, Sénèque. (orthodoxement)Ses disciples [de Pythagore] et Philolaüs entre autres eurent un système astronomique qui leur était particulier, et dans lequel ils supposaient la mobilité de la terre.
Vertu des païens, II, Pythagore. (mobilité)Celles qui ont les plus longues tétasses, la plus grande bouche.
Dial. d'Or. Tub. t. I, p. 32 (tétasses)Celui [Aristote] qu'on a eu raison d'appeler le secrétaire de la nature, vu qu'il semble qu'elle-même lui ait dicté ce qu'il a écrit de toutes ses opérations.
Vertu des païens, II, Aristote (secrétaire)Ce qui le mit dans la malveillance d'une infinité de personnes.
Vertu des païens, II, Épicure. (malveillance)Je pense qu'il se trouverait assez de mes paperasses, dont le public n'a eu que trop de communication.
la Promenade, Dialogue 1 (paperasse)Ce qui obligea les Romains à l'adoration d'une Vénus toute chauve, reconnaissant que la pelade avait sa grâce et sa beauté.
Dial. d'Orat. Tubero, t. I, p. 273, dans POUGENS (pelade)C'est le propre d'une personne avisée de tirer profit de ses fautes passées.
Dial. d'Or. Tub. t. II, p. 199, dans POUGENS (profit)Il [Pythagore] leur enjoignait [à ses disciples] de ne porter jamais la figure des dieux gravée sur des anneaux, ce qu'on a toujours pris pour une prohibition de révéler ce qu'il leur avait enseigné de la nature divine.
Vertu des païens, II, Pythagore. (prohibition)