Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de la Fayette, dite Madame DE LA FAYETTE, auteur cité dans le Littré
LA FAYETTE (1634-1692)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LA FAYETTE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| La Princesse de Clèves | 1678 | 36 citations |
Quelques citations de Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de la Fayette, dite Madame DE LA FAYETTE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 112 citations dans le Littré.
Il [Louvois] savait l'union qui était entre les deux rois ; et cela lui suffisait ; les vues fort éloignées ne sont pas de son goût.
Mém. cour de France. Œuvres, t. II, p. 387, dans POUGENS. (vue)En y allant, elle trouva un gentilhomme qui la venait querir de la part de madame la Dauphine.
Princ. de Clèves, Œuv. t. II, p. 177, dans POUGENS. (querir)Les raisons de mon repos ont besoin d'être soutenues de celles de mon devoir.
Princ. de Clèves, Œuv. compl. t. II, p. 253, dans POUGENS. (raison)Lamothe s'est piquée depuis d'avoir une passion pour le roi [Louis XIV], qui l'a rendue une vestale pour tous les autres hommes.
Hist. Henr. d'Anglet. 3<sup>e</sup> part. (vestale)On en fit autant à Spire, ville appartenant à l'électeur de Trèves, comme évêque de Spire, parce qu'on trouvait qu'elle pressait trop l'Alsace.
Mém. cour de France, Œuv. t. III, p. 32, dans POUGENS. (presser)Le maréchal de Saint-André est un jeune favori audacieux qui n'en use pas mieux avec moi que les autres.
Princ. de Clèves, Œuv. t. II, p. 133, dans POUGENS. (user)Il [le roi] me fit l'honneur de me dire qu'ils [les médecins de Henriette d'Angleterre mourante] avaient perdu la tramontane, qu'ils ne savaient ce qu'ils faisaient, et qu'il allait essayer de leur remettre l'esprit.
Hist. Henr. d'Anglet. (tramontane)La qualité de nièce du vidame rendait Mme de Clèves plus chère à Mme de Martigues, et Mme de Clèves l'aimait aussi comme une personne qui avait une passion aussi bien qu'elle, et qui l'avait pour l'ami intime de son amant.
Princ. de Clèves, Œuv. compl. t. II, p. 212, dans POUGENS. (passion)Madame résolut, sachant cela, de redemander à Vardes ses lettres pour les lui rendre, afin qu'elle n'eût plus rien à ménager ; Madame le dit à la Montespan, qui l'en loua, mais qui s'en servit pour lui jouer la pièce la plus noire qu'on puisse s'imaginer.
Henr. d'Anglet. Œuv. t. III, p. 152, dans POUGENS (pièce)Alamir se cachait dans l'enfoncement d'un portique où il faisait assez obscur.
Zayd, Œuvres, t. I, p. 341, dans POUGENS (enfoncement)Il parut si accablé de tristesse, par ce renouvellement de douleur que lui apportait le souvenir de ses malheurs, que Gonsalve crut plusieurs fois qu'il allait expirer.
Zayd. Œuv. t. I, p. 238, dans POUGENS (renouvellement)À l'égard de la cour de France, tout y était comme à l'ordinaire ; il y a un certain train qui ne change point ; toujours les mêmes plaisirs, toujours aux mêmes heures, et toujours avec les mêmes gens.
Mém. cour de France, Œuv. t. II, p. 396, dans POUGENS. (train)Lorsque ce prince fut parti, que Mme de Clèves demeura seule, qu'elle regarda ce qu'elle venait de faire, elle en fut si épouvantée, qu'à peine put-elle s'imaginer que ce fût une vérité.
Princ. de Clèv. Œuv. t. II, p. 165, dans POUGENS (regarder)L'on répétait alors à Fontainebleau un ballet que le roi et Madame dansèrent.
Hist. Henr. d'Angl. (répéter)Tout le monde fut surpris lorsqu'il entra, et il n'y eut personne qui ne lui demandât de ses nouvelles, excepté madame de Clèves, qui demeura auprès de la cheminée sans faire semblant de le voir.
Princ de Clèves, Œuv. compl. t. II, p. 115, dans POUGENS. (nouvelle)Plus les Français voyaient le roi d'Angleterre, moins on le plaignait de la perte de son royaume : ce prince n'était obsédé que des jésuites.
Mém. cour de France, Œuv. compl. t. II, p. 410, dans POUGENS. (obséder)La comtesse de Soissons, craignant toujours qu'on ne lui eût fait quelque finesse, tourna tant Vardes qu'il se coupa sur deux ou trois choses.
Hist. d'Henr. d'Anglet. Œuvres, t. III, p. 157, dans POUGENS. (couper)Il la vit si troublée, qu'il n'osa lui parler, et il la remit en son carrosse sans lui rien dire.
Princ. de Clèves, Œuv. compl. t. II, p. 255, dans POUGENS. (remettre)… une conversation d'une après-dînée de chez Gourville, où étaient Mme Scarron et l'abbé Testu, sur les personnes qui ont le goût au-dessus ou au-dessous de leur esprit ; nous nous jetâmes dans des subtilités où nous n'entendions plus rien.
Lettre à Mme de Sévigné, 4 sept. 1673, dans SÉV. édit. RÉGNIER, t. III, p. 229 (subtilité)Et lui ordonna de partir sur les pas de M. de Nemours.
Princ. de Clèves, Œuvr. t. II, p. 214 (sur [1])