Antoine HOUDAR de LA MOTTE, auteur cité dans le Littré
LAMOTTE (1672-1731)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LAMOTTE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Fables | 1719 | 129 citations |
| Inès de Castro | 1723 | 15 citations |
| Odes | 1707-1720 | 65 citations |
Quelques citations de Antoine HOUDAR de LA MOTTE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 277 citations dans le Littré.
Elle retient pourtant des pleurs prêts à couler, De peur d'aigrir des maux qu'elle veut consoler.
dans DESFONTAINES (consoler)C'est ainsi que toute la vie N'est qu'un cercle de volerie.
Fabl. I, 2 (volerie [2])La face de la mer se ride et se noircit.
dans DESFONTAINES (rider [1])Si Mme Dacier m'avait donné plus souvent occasion à de pareils aveux, je l'aurais toujours saisie de bon cœur.
Réflex. sur la critique, 160 (le, la, les [2])Sa passion ne s'est jamais ralentie d'un instant.
Matr. d'Éph. sc. 11 (ralentir)Qui m'anime moi-même à la chute de Troie.
ib. (chute)Pour l'érudit, il méprisait Qui ? tout le monde et ses voisins sans doute.
dans DESFONTAINES (érudit, ite)Donnez le même esprit aux hommes, Vous ôtez tout le sel à la société ; L'ennui naquit un jour de l'uniformité.
Fabl. IV, 15 (uniformité)À quelque prix que ce puisse être, Sauve-moi l'affront d'ennuyer.
Odes, t. I, p. 155, dans POUGENS (ennuyer)Mais quand la fille de Léda Au travers de la vieille eut connu la déesse.
dans DESFONTAINES (travers)Et je vois jaillir l'Hippocrène, Sous le pied du cheval ailé.
Odes, t. I, p. 72, dans POUGENS (jaillir)L'impatience gâte tout.
Fabl. IV, 2 (impatience)Quand le jour éloignait la gent éléphantine.
Fabl. V, 17 (éléphantin, ine [1])Le père du commerce aimable, Dieu qu'à tort oublia la fable, Le sage, le prompt à-propos.
dans DESFONTAINES (propos)Ces sortes de traits jettent du sens et de la solidité dans la fable, et, sans nuire à la vérité totale et essentielle, ils y répandent d'autres vérités surnuméraires que le lecteur est bien aise de recueillir en passant.
Disc. sur la fable, t. IX, p. 37, édit. 1754 (surnuméraire)Cet avantage n'a point de droit sur mon esprit.
dans DESFONTAINES (droit [3])Certaine fée un jour était souris ; C'était la fatale journée Où l'ordre de la destinée Lui faisait prendre l'habit gris.
Fabl. V, 20 (gris, ise)Il n'était pas comme les rois de l'Inde, Qu'on ne voit point, qui craignent le grand jour, Et dont la majesté sur la terreur se guinde.
dans DESFONTAINES (guinder)Mes inhumaines sœurs sont d'autant plus cruelles, Qu'elles le sont par piété.
Odes, t. I, p. 500, dans POUGENS (cruel, elle)Tantôt, dans chaque strophe, à l'exemple d'Horace, J'aime un accord moins répété, Et qu'après un grand vers elle tombe avec grâce Par un vers plus précipité.
Odes, t. I, p. 339, dans POUGENS (précipité, ée)