Brunetto LATINI, auteur cité dans le Littré

LATINI (1210-1294)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LATINI a été choisie.

506 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Li livres dou trésor 1265 451 citations

Quelques citations de Brunetto LATINI

Voici un tirage aléatoire parmi ses 506 citations dans le Littré.

  1. …Dont aucunes gens cuident que ce soit li dragons, ou que ce soit une estele qui chiet [tombe].
    Trés. p. 120 (étoile)
  2. Nule riens ne seche si tost comme larmes.
    Trésor, p. 572 (sécher)
  3. Prophetie est en quatre manieres : ou en faiz, ou en diz, ou en visions, ou en songe.
    Trésor, p. 54 (prophétie)
  4. S'auscuns demande por quoi chis livres est escris en romans selonc le patois de France, puis que noz somes Italiens.
    Trésor. (roman, ane [1])
  5. D'autre part covient il à fine force que li orbis [la terre ronde] soit touz pleins dedenz soi, si que l'une chose sostiegne l'autre.
    Trésor, p. 111 (force)
  6. Que tes mains soient netes de tout gaaing outre le loier dou commun [le salaire alloué par la commune].
    Trésor, p. 612 (net, ette,)
  7. Nule descorde qui soit devant toi, ne enterpreter par doubles paroles, mais garde l'equalité dou corage.
    Trésor, p. 405 (interpréter)
  8. Ne te faindre pas d'estre ce que tu n'ies.
    ib. p 384 (feindre)
  9. Tulles [Cicéron] dit que cil qui se taist est semblables à celui qui conferme.
    Trésor, p. 544 (taire)
  10. Qui ne pense neant des choses alées [passées] a sa vie perdue.
    Trésor, p. 349 (perdre)
  11. Li autre, par lor orgoil, sozmetoient les plus foibles au joug de servage.
    Trésor, p. 575 (soumettre)
  12. Plus gracieus est uns petiz dons faiz isnelement [vite] que uns autres grans n'est qui est à paine donés.
    Trésor, p. 411 (gracieux, euse)
  13. Souviengne vous de vos ancestres et de leurs victorieuses batailles.
    Trésor, p. 595 (victorieux, euse)
  14. La grans partisons [division] de tous parleors est en deus manieres, une qui est en prose, et une autre qui est en rime ; mais li enseignement de rhetorique sont commun andui [tous les deux], sauf ce que la voie de prose est large et pleniere, si comme est ore la commune parleure des gens ; mais li sentiers de rime est plus estroiz et plus fors.
    Trésor, p. 481 (prose)
  15. Fable est uns contes que l'om dit des choses qui ne sont pas voires [vraies] ne voiresemblables, si comme la fable de la nef qui vola parmi l'air longuement.
    Trésor, p. 518 (fable)
  16. Li sentiers de rime est plus estroiz et plus fors [que la prose], si comme cil qui est clos et fermez de murs et de paliz, ce est à dire de poinz et de numbre et de mesure certaine, de quoi on ne puet ne ne doit trespasser.
    Trésor, p. 481 (rime)
  17. Et est l'un [ami] à l'autre si comme li genoils à la jambe.
    Trésor, p. 322 (genou)
  18. Ses cols [son cou, de l'autour] doit estre longs et soutis [mince] et serpentins.
    Trésor, p. 199 (serpentin, ine [1])
  19. Se la raison que li parleres rent est fause.
    Trésor, p. 561 (rendre)
  20. Devant le commencement n'estoit nul tens, mais sa eternité [de Dieu].
    Trésor, I, I, 10 (éternité)