Brunetto LATINI, auteur cité dans le Littré
LATINI (1210-1294)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LATINI a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Li livres dou trésor | 1265 | 451 citations |
Quelques citations de Brunetto LATINI
Voici un tirage aléatoire parmi ses 506 citations dans le Littré.
Reconnoissance est quant li hom ne nie ne ne deffent pas le fait, mais il demande que l'om li pardoint.
Trésor, p. 478 (reconnaissance)Après la mort Julius Cesar fu empereres Octaviens ses niés [son neveu], et tint la monarchie de tout le monde.
Trésor, p. 47 (monarchie)Cil Fedris destruit la cité de Melans [Milan], et la fist arer et semer de sel.
Trésor, p. 89 (semer)Hupe est uns oisiaus qui a sor son chief une creste.
Trés. p. 216 (huppe)La femele, qui est froide por la feminité qui en li est.
Trésor, p 198 (fémininité)Dont [de trois sciences] la premiere est gramatique, qui est fondemenz et porte et entrée des autres sciences ; ele nos enseigne à parler et à lire et à escrire à droit, sanz vice de barbarisme et de solœcisme.
Trésor, p. 8 (grammaire)Li pos garde moult longuement l'odor qu'il print quant il fu nues [neuf].
Trésor, p. 375 (pot)Comme la cire reçoit la figure dou seel [sceau].
Trésor, p. 466 (recevoir [1])Et quant nostre sires s'en rala es ciex, il laissa saint Pierre son viguier [vicaire] en leu de lui.
Trésor, p. 80 (viguier)De la grandor dou ciel et de la terre.
Trésor, p. 126 (grandeur)Maintes estoires devisent que Romulus et Remus furent né d'une lue.
Trésor, p. 43 (louve [1])Hom vrais est cil qui tient le mi entre celui qui use ventance et monstre qu'il face grans choses et se hauce plus qu'il ne doit, et entre celui qui se despise et humilie.
Trésor, p. 291 (vrai, aie [1])Envieus est cil qui se courrouce et contriste de la prosperité et des biens des bons et des mauvais sans difference nule.
Trésor, p. 301 (prospérité)L'opinion dou bien et dou mal vient en nos de tel maniere que nos savons naturelment que nos devons faire le bien et eschuer [éviter] le mal.
ib. p. 463 (opinion)Entor cele riviere [le Tibre] manoit une feme qui servoit à touz communement, et tels femes sont apelées en latin lues.
ib. (louve [1])Deliz [plaisir] est de natural sensualité, qui est commune as bestes.
Trésor, p. 308 (sensualité)Torterele est uns oisiaus de grant chasteé qui habite volentiers loing des gens.
Trésor, p. 220 (tourterelle)Tuit faucon qui ont les piez gros et les genoils plains de nous [nœuds] autressi comme souros.
Trésor, p. 203 (suros)Pusillanimes est cil qui est dignes d'avoir dignitez granz, et si ne s'en ose entremettre ne recevoir les, ainz s'en fuit et repont [cache].
ib. p. 288 (pusillanime)Vertuz morel, qui apartient à l'ame sensible ; vertuz intellectuel, qui appartient à l'ame raisonable.
Trésor, p. 297 (sensible)