Mathurin-Marie LESNÉ, auteur cité dans le Littré

LESNÉ (1777-1841)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LESNÉ a été choisie.

89 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
La Reliure, poëme didactique en six chants 1820 71 citations

Quelques citations de Mathurin-Marie LESNÉ

Voici un tirage aléatoire parmi ses 89 citations dans le Littré.

  1. Ces témoins sont des feuilles qui ne se trouvent pas tout à fait rognées en queue du livre ; ils sont pour l'ordinaire très inégaux, puisque ce n'est autre chose que la barbe du papier.
    ib. 171 (témoin)
  2. Ensuite examinez si quelque parchemin Se serait en séchant dérangé de sa place ; S'il frise, s'il boursoufle ou fait quelque grimace ; Vous feriez en ce cas quelques petits ragrets.
    la Reliure, p. 57 (ragret)
  3. Si l'on pare aisément les veaux et la basane, Il n'en est pas ainsi des peaux de truie et d'âne ; Sous la main du pareur même le plus savant, Le meilleur couteau bronche et rebrousse souvent.
    la Reliure, p. 68 (pareur)
  4. Quand dans le même endroit on frappe fort, longtemps, Le livre alors s'échauffe, eût-il cent cinquante ans ; L'impression macule en différentes places.
    la Reliure, p. 40 (maculer)
  5. Les palettes sont des fers qui ont la figure d'un T ; la grande branche entre dans un manche pour pouvoir s'en servir, l'extrémité transversale est gravée.
    la Reliure, p. 217 (palette [1])
  6. En rognant à deux fois vous rognez d'autant moins, Et vous êtes plus sûr de laisser des témoins.
    la Reliure, p. 59 (témoin)
  7. Alors que vous poussez quelques riches dentelles, Laissez régner autour un filet privé d'or.
    la Reliure, p.96 (pousser)
  8. Le poinçon à endosser est un outil en fer, long de 6 à 8 pouces, emmanché par une queue pointue dans un fort manche de lime ; cet outil sert à arrondir les dos.
    la Reliure, p. 122 (endosser)
  9. Autrement la rognure n'est jamais unie, et faisant successivement plusieurs sauts, le livre finit par être plus haut d'un côté que de l'autre, ce que l'on nomme, en termes de l'art, faire du nez.
    la Reliure, p. 174 (nez)
  10. Couture à nerfs fendus ; cette couture est la plus ancienne et la meilleure de toutes ; les deux nerfs se touchent, les nerfs de droite reçoivent un cahier, les nerfs de gauche en reçoivent un autre, et ainsi de suite, et alternativement chaque cahier est cousu sur toute sa longueur et à point arrière, c'est-à-dire que le fil fait un tour sur chaque ficelle ou nerf.
    ib. p.152 (nerf)
  11. Les reliures périssent le plus souvent par les coiffes.
    la Reliure, p. 133 (reliure)
  12. Quand un livre est plié, devant que de le battre, Séparez les feuillets bien nets, soigneusement ; Repliez chaque enquart après séparément.
    ib. p. 47 (encart)
  13. L'ajustement des encarts les uns dans les autres.
    la Reliure, p. 132 (encart)
  14. Instrument avec lequel on trace très rapidement de petites raies avant de glairer le livre ; il vaut mieux tracer à la règle.
    la Reliure, p. 214 (galope [1])
  15. Les mords sont toujours bien carrés, plus droits, et empêchent les livres de voiler, comme cela arrive souvent quand les membrures ne sont pas parfaitement droites et unies.
    la Reliure, p. 159 (voiler [3])
  16. Quand toutes ces opérations sont terminées, il faut rogner le carton du côté qui doit se loger dans le mord du livre ; ce côté du rogné se nomme aussi le mord.
    la Reliure, p. 161 (mord)
  17. L'écaille, qui n'est plus guère en usage aujourd'hui, se fait avec une forte décoction de bois de Fernambouc, auquel on joint de l'alun et même de la cochenille.
    la Reliure, p. 200 (écaille)
  18. Presque toutes les reliures en veau des XVe et XVIe siècles étaient fauves… on est toujours revenu au veau fauve.
    la Reliure, p. 118 et 119 (veau)
  19. Il leur faut des livres à dos brisés, des livres qui se tiennent ouverts sur la table.
    la Reliure, p. 113, 1820 (dos)
  20. On est obligé d'enlever encore tant soit peu de la marge du fond pour redresser le dos et les surjeter ensuite par cahiers, pour les pouvoir coudre.
    la Reliure, p. 116 (surjeter)