François de MALHERBE, auteur cité dans le Littré
MALHERBE (1555-1628)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MALHERBE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Les poésies de M. de Malherbe, avec les observations de Monsieur Ménage | 1666 | 1059 citations |
| Œuvres de Malherbe ; Lexique de la langue de Malherbe, par Ad. Regnier fils | 1862-1869 | 352 citations |
Quelques citations de François de MALHERBE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1712 citations dans le Littré.
Quel horrible péché me fait haïr des cieux, DESPORTES, ; je dirais plutôt haïr aux cieux ; et, de fait, on dit : Vous me l'avez fait haïr ; or, qui doute que me ne soit datif, comme : Vous me donnez ; on dit : Cette action l'a fait haïr au roi ; cela l'a fait haïr à tous ceux qui l'aimaient.
Comment. sur Desportes, Œuvres, t. IV, p. 347 (haïr)Et dans ces grands tombeaux, où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
I, 3 (vain, aine)Et remplir de votre grandeur Ce que la terre a de rondeur.
IV, 5 (rondeur)Revenez, belles fugitives ; De quoi versez-vous tant de pleurs ?
II, 4 (quoi)De combien de tragédies, Sans ton assuré secours, Étaient les trames ourdies Pour ensanglanter nos jours ?
II, 2 (trame)Ne savez-vous pas bien que je brûle pour elle, Et que me la blâmer, c'est me faire mourir ?
V, 23 (blâmer)Il [Pierre] estime déjà ses oreilles coupables D'entendre ce qui sort de leurs bouches damnables, Et ses yeux d'assister aux tourments qu'on lui fait [à Jésus].
I, 4 (tourment)Ayant devant vous l'exemple de Mme la comtesse… c'est là que je vous remets, et à l'assistance de Dieu, en laquelle il n'y a rien qu'une belle âme comme la vôtre ne doive espérer.
Lett. I, 11 (remettre)La modestie est aussi requise au langage d'un homme d'honneur comme en son allure ; la somme des sommes, c'est que je veux que tu sois lent à parler.
Lexique, éd. L. Lalanne. (somme [1])Mars qui met sa louange à déserter la terre Par des meurtres…
VI, 5 (déserter)La terreur des choses passées, à leurs yeux se ramentevant, Faisait prévoir à leurs pensées Plus de malheurs qu'auparavant.
II, 4 (ramentevoir)La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles.
VI, 18 (rigueur)La salle était toute tendue de tapisserie, et ses grandes étaies de bois que vous y avez vues étaient couvertes de drap d'or.
Lexique, éd. L. Lalanne. (étaie)Si de te retenir autrefois j'eus l'envie.
I, 4 (autrefois)[Ô mort] Ceux qui te veulent mal sont ceux que tu conserves.
I, 4 (mal, ale)Après la mort d'une personne qui nous était chère, un valet, une robe, une maison nous ramentoivent sa perte, et refraîchissent une amertume qui déjà par le temps avait commencé de s'adoucir.
Lexique, éd. L. Lalanne. (refraîchir)Ô bienheureuse intelligence, Puissance quiconque tu sois, Dont la fatale diligence Préside à l'empire françois.
II, 4 (quiconque)Quiconque ne part point d'auprès d'un malade… avec dessein d'avoir ou la succession ou quelque légat…
Lexique, éd. L. Lalanne (légat [2])Un tyran outrageux.
Trait des bienf. de Sénèque, II, 18 (outrageux, euse)Que si ton heur était pareil à tes admirables mérites.
III, 2 (mérite)