Jean-François MARMONTEL, auteur cité dans le Littré
MARMONTEL (1723-1799)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MARMONTEL a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Bélisaire | 1767 | 26 citations |
| Contes moraux | 1763 | 131 citations |
| Éléments de littérature | 124 citations | |
| Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants | 1804 | 487 citations |
| Œuvres, Paris, 1787, 17 vol. in-8, édit. citée par POUGENS | 265 citations |
Quelques citations de Jean-François MARMONTEL
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1109 citations dans le Littré.
Jamais, dans les comédies de Molière, les caractères annoncés ne sont dessinés en repos.
Œuv. t. IX, p. 463 (repos)En réclamant son titre de gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, il [Voltaire] tendait lui-même le bout de la chaîne avec lequel on l'aurait attaché si on avait voulu.
Mém. v. (tendre [2])Je ne me suis jamais permis de réprimande avec vous ; je vous prie de n'en pas user avec moi.
Mém. III (réprimande)Le mouillé faible de l'l, exprimé par ce caractère y, et dont nous avons fait une voyelle, parce qu'il est consonne vocale, est la plus délicate de toutes ses articulations.
Elém. litt. Œuv. t. VIII, p. 38, dans POUGENS (mouillé, ée)Le bon ton n'est autre chose que le bon goût mis en pratique.
ib. p. 255 (ton [2])Qui jamais a eu comme lui [Voltaire] ce sentiment délicat et fin des propriétés du style, et de ses différences, et qui jamais avec plus de justesse nous en a marqué les degrés ?
Œuv. t. IV, p. 424 (propriété)Aussi voit-on dans ses premiers écrits [de J. J. Rousseau] une plénitude étonnante, une virilité parfaite ; et dans les miens, tout se ressent de la verdeur ou de la faiblesse d'un talent que l'étude et la réflexion n'ont pas assez longtemps mûri.
Mém. IV (verdeur)De là cette éloquence onctueuse et insinuante de Massillon qui entraîne moins qu'elle n'attire.
Élém. de litt. t. VI, p. 46 (onctueux, euse)Un avantage que semble avoir l'éloquence de la chaire sur celle du barreau, c'est que l'orateur parle seul et n'est point exposé à la réplique.
ib. t. VI, p. 38 (réplique)Le dîner, après la toilette, fut animé d'une gaieté du bon vieux temps.
Mém. x. (temps)Cette réponse traduite en un français tudesque avait été envoyée à Fontainebleau, où était la cour.
Mém. v. (tudesque)Les Italiens avaient peu de mots dont la finale se soutînt, et ils en avaient un nombre infini dont la finale était brève et tombante.
Œuv. t. VIII, p. 456 (tombant, ante)Térence est plus délicat, il est vrai ; mais est-il aussi pénétrant ? son comique a-t-il le relief et la vigueur de celui de Molière ?
Œuvr. t. IV, p. 412 (relief)Les notes de Voltaire sur les tragédies de Corneille sont les oracles du bon goût et les plus précieuses leçons de l'art pour les poëtes dramatiques.
Élém. litt. Œuv. t. IX, p. 435, dans POUGENS (note)Ah ! ma mère, oublions nos peines ; le ciel nous aime, il nous réunit.
Bélis. V (réunir)Il lui rendit les bienfaits odieux, les bienfaiteurs insupportables, la reconnaissance importune.
Mém. VIII (rendre)La poétique d'Horace est le modèle des poëmes didactiques, et jamais on n'a renfermé tant de sens en si peu de vers.
Œuv. t. IX, p. 435 (poétique)Lorsque Turgot donna sa loi en faveur de la libre exportation des grains, non-seulement de province à province, mais au dehors et dans tous les temps, Necker se permit de lui dire qu'il y voyait quelque danger.
Mém. XI (exportation)Sans être naturellement gai, il s'animait de la gaieté des autres.
Mém. VI (gai, gaie)La musique s'est proposé de peindre ; l'oreille lui a demandé l'harmonie, la mesure et le mouvement ; la musique a obéi à l'oreille : d'où la mélopée.
Élém. de litt. t. VI, p. 299, dans POUGENS (mélopée)