Honoré Gabriel Riqueti, comte de MIRABEAU, auteur cité dans le Littré
MIRABEAU (1749-1791)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MIRABEAU a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Collection complète des travaux de M. Mirabeau l'aîné | 1791 (compilation) | 340 citations |
Quelques citations de Honoré Gabriel Riqueti, comte de MIRABEAU
Voici un tirage aléatoire parmi ses 405 citations dans le Littré.
La loterie offre le hideux spectacle d'un gouvernement exerçant le plus vil des escamotages, et mettant l'innocence, le bien-être des hommes au misérable prix de quelques millions.
Collection, t. IV, p. 249 (escamotage)Osons croire que toute économie qui provient de la vente qu'on nous fait de ce que nous donnons n'est qu'un secret d'empirique.
Collection, t. II, p. 482 (empirique)Et comment s'y prend-on, sire, pour vous faire douter de l'attachement et de l'amour de vos sujets ? le peuple vous impute-t-il ses malheurs ? vous nomme-t-il dans ses calamités ?
Collect. t. I, p. 312 (nommer)Sommes-nous une agrégation distincte comme nation provençale ? le roi le reconnaît, il nous traite en coétat.
ib. I, p. 145 (coétat)La pauvre petite souffre-douleur laissa faire l'enfant gâté.
Lett. orig. t. III, p. 305 (souffre-douleur)L'accord était conclu et juré, quand un ennemi de la paix est venu le rompre par une motion incendiaire.
Collection, t. I, 46 (incendiaire)Comme système philanthropique, vos principes [des quakers] obtiennent notre admiration.
Collection, t. V, p. 363 (philanthropique)Le mot jamais, ou toujours, me paraît bien hasardé avec tout public français.
Lettre à M. de Comps, 1789 (citée dans les Mémoires de Mirabeau, par M. LUCAS MONTIGNY) (jamais)Il faut examiner si la demande qu'on vous fait du manteau national pour couvrir la nudité de la caisse d'escompte n'est pas une surprise faite à la bonne foi du ministre.
Collection, t. II, p. 483 (manteau)Si le parti populaire faisait le bilan des affiches satiriques, des libelles dont on l'a entouré, il trouverait le peson de sa balance aussi chargé qu'un autre.
Collection, t. IV, p. 306 (peson)Mes principes n'étonneront point ceux qui ont étudié les titres des nations dans le code non écrit du droit universel.
Collection, t. I, p. 17 (code)Je me moque d'eux tous, et peux, si cela m'amuse, plaider contre eux jusqu'à la vallée de Josaphat.
Lett. orig. t. III, p. 68 (vallée)La volonté arbitraire d'un seul, collusoirement aidée des prétentions aristocratiques qui enchaînaient ou paralysaient la nation.
Collection, t. III, p. 63 (collusoirement)La dîme n'est point une propriété ; la propriété ne s'entend que de celui qui peut aliéner le fonds ; et jamais le clergé ne l'a pu.
Collection, t. II, p. 11 (dîme)Ces temps anciens où la foi chrétienne tressaillait d'une joie si pure lorsqu'on venait annoncer à ses pontifes austères et vénérables le repos du glaive de la persécution…
Collection, t. V, p. 300 (repos)Il importait de distinguer [dans l'assemblée constituante] son existence de ses pouvoirs, sa coalition de sa constitution, sa légalité comme assemblée convoquée par autorité de sa légalité comme assemblée nationale.
Collection, t. I, p. 57 (coalition)Il faut avoir absolument la tête vide pour faire des songes aussi creux.
Lett. orig. t. III, p. 452 (songe [1])Si la modération est une vertu, l'exécution des lois est une dette et une justice.
Collection, t. III, p. 15 (dette)La simplicité d'expression est un des caractères de la liberté ; cette observation ne paraîtra minutieuse qu'à ceux à qui elle est nécessaire.
Collection, t. I, p. 453 (liberté)D'autres gentilshommes ont demandé si c'est mon père ou moi qui paye l'afflorinement des fiefs, terme barbare que j'espère voir bientôt bannir de la langue provençale.
Collect. t. I, p. 115 (afflorinement)