Enguerrand de MONSTRELET, auteur cité dans le Littré
MONSTRELET (1400?-1453)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MONSTRELET a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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Chroniques | 338 citations |
Quelques citations de Enguerrand de MONSTRELET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 340 citations dans le Littré.
Les autres y vinrent pour piller ce que les dits Anglois avoient laissé ; car ils n'avoient emporté fors or, argent, vestements precieux, haubers et aunes de grand valeur.
liv. I, ch. 156 (aune [1])Se n'estoit justice, les royaumes ne seroient que larronneries.
Chron. t. III, f° 78, recto. (larronnerie)Pour elles plus haster à venir, chevaucherent grand espace, enjambées sur chevaux trottants.
liv. I, ch. 144 (enjamber)Cheurent par milliers morts et navrez en grand confusion et desolation l'un sur l'autre, en telle maniere que les mons et multitude de morts et navrez estoient, en plusieurs lieux, plus grans que ne sont les chaumes des moissons au mois d'aoust.
t. I, ch. 47, p. 75, dans LACURNE (chaume [1])Et quant ledit frere Thomas estoit, comme dit est, à son logis, il se tenoit en une chambre moult solitairement, sans vouloir souffrir que nulle personne eust repaire avecque lui.
II, 53 (solitairement)Quant aux deux ducs, seigneurs anglois et les comtes dessus nommez, disnerent l'un avec l'autre comme en brigade.
t. II, p. 178, verso, dans LACURNE SAINTE-PALAYE (brigade)Qu'il voulsist declarer que ce saint senne est duement convoqué par les cardinaux.
I, 55 (synode)Si estoient lors grands divisions entre les gens d'Eglise, par le moyen des deux contendants, lesquels on ne pouvoit concorder ni faire renoncer à l'Eglise universelle.
I, ch. 49 (concorder)Messire Anthoine, bastard de Bourgogne, s'en alla courre vers Gand, et trouva sur les champs une compaignie de Gantois, esquels ils se fourrerent de telle poulse, luy et ses gens ; qu'ils en occirent plus de cinquante.
t. III, p. 49 ; dans LACURNE (pousse [1])Pour les quels convis [banquet] et assemblées ainsi faites les ambassadeurs d'Angleterre n'estoient point bien contens.
II, 182 (convi)Firent ceux de Naples grant joye parmy la ville, et allumerent feux et chandelles parmy les rues et sur les terrasses des maisons.
t. I, ch. 163, p. 241, dans LACURNE (terrasse [1])Dont jà sommes plus de cent mille Qui tous voulons tourner la bride, Et vous lairrons tout esgaré.
liv. I, ch. 274, Complainte des laboureurs de France (bride)Et Pothon prit Lyonel d'une main par le bord de son bassinet, et l'esgratigna de son gantelet au visage.
liv. II, ch. 8 (égratigner)Avoit lors dedans le dit champ tel cliquetiz de couleuvrines, que iceux Anglois furent contraints d'eux enfuir.
t. III, p. 57, dans LACURNE (cliquetis)[Les ambassadeurs du roi de Bohême] avoient amené un chariot branlant moult sumptueux et moult riche.
t. III, p. 70, dans LACURNE (chariot)Honoré Collin n'estoit point bien assuré qu'on ne leur jouast à la fausse compagnie.
liv. II, ch. 192 (compagnie)Les gens de guerre furent licenciés et retournerent chacun ès lieux dont ils estoient venus, en mangeant le pauvre peuple, selonc la coutume d'adonc.
I, 63 (manger [1])Trois chaisnes tendues sur la riviere, la premiere demy pied dedans l'eau, la seconde en l'egalité de l'eau, et la troisieme deux pieds dessus.
t. I, f° 268, dans LACURNE (égalité)Dans l'ancienne langue, recepteur signifiait celui qui reçoit : Prisonnier de par le roy, comme recepteur de ses ennemis.
t. I, ch. 81, p. 137, dans LACURNE (récepteur)En ce temps les hommes se prindrent à vestir plus court qu'ils n'eurent onques fait, tellement que l'en voit la façon de leurs culs et de leurs genitoires, ainsy comme l'en souloit vestir singnes ; qui estoit chose très malhonneste et impudique.
t. III, 1467, p. 129, dans LACURNE (singe)