Enguerrand de MONSTRELET, auteur cité dans le Littré
MONSTRELET (1400?-1453)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MONSTRELET a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Chroniques | 338 citations |
Quelques citations de Enguerrand de MONSTRELET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 340 citations dans le Littré.
Et à leur departement [au départ des soldats anglais] feirent lesdits Parisiens grant huée en criant à la queue.
t. II, p. 127, dans LACURNE (queue [1])Ni venir ni aller à quelconque mandement de quelque personne, de quelque estat preeminent ou condition qu'ils soient.
I, 111 (prééminent, ente)Un homme assez puissant de personnage [de corps, de stature].
t. I, ch. 79, p. 133, dans LACURNE (personnage)Devant la Trinité estoit la passion, c'est à sçavoir comment nostre Seigneur fut prins, battu, mis en croix, et Judas qui s'estoit pendu, et ne parloient riens ceux qui ce faisoient, mais le monstrerent par jeu de mystere, et furent les manieres bonnes et bien jouées, et vivement compassionnées et moult piteuses.
t. II, p. 147 (mystère)En lieu de mitre, il portoit un bassinet en sa teste, pour dalmatique portoit un haubergeon.
I, ch. 85 (dalmatique)Gens de petit estat qui ne desiroient que de troubler les besongnes, pour eux augmenter et avoir majesté sur les plus riches.
t. II, p. 142, dans LACURNE (majesté)Dont jà sommes plus de cent mille Qui tous voulons tourner la bride, Et vous lairrons tout esgaré.
liv. I, ch. 274, Complainte des laboureurs de France (bride)Adonc regnoit par toutes les parties du royaume une maladie generale qui se tenoit en la teste, de la quelle moururent plusieurs personnes, tant vieux que jeunes, et se nommoit icelle la coqueluche.
ch. 118 (coqueluche)Lettres du roy seellées de son grant seel, données ce dict jour, 7e jour de juillet, ainsi signées : Jean Millet, soubs la congregation de ceux qui avoient esté audit conseil, c'est à sçavoir le duc de Bourgogne, le connestable de France, vous le chancelier d'Acquitaine, le chancellier de Bourgongne et plusieurs autres [en ces lettres, vous le chancelier signifie le chancelier].
t. I, ch. 105, dans LACURNE (vous)Toutes fois n'estoient point bien asseur qu'on ne leur jouast à la faulce compagnie.
t. II, p. 122, dans LACURNE (faux, fausse [1])Tantost retournerent audit lieu de Paris, en intention de r'emouvoir le peuple ; mais on leur ferma les portes au visage.
I, 205 (visage)Il ne fit nulle execution contre ces malfaiteurs, jusqu'à ce qu'il pust prouver leur vie [conduite].
I, 47 (vie [1])Puis remonta à cheval, et s'en alla au palais, qui estoit tendu et pavé moult noblement ; et là tint il court pleniere, et y souppa, et avecques luy à sa table soupperent les pairs de France et ceux de son sang.
t. III, p. 88, dans LACURNE (cour)On a dit aussi prelacie.
t. I, ch. 53, p. 89, dans LACURNE (prélature)Et afin que toutes les choses dessus dites… soient interinées et accomplies fermement et vaillablement, les dessus dits… ont mis leurs sceaux.
II, 5 (valablement)[Le chancelier de France] dit en plein conseil royal au chancelier d'Aquitaine, qu'il ne disoit pas Evangile [ne disait pas la vérité].
t. I, f° 163, dans LACURNE (évangile)Louant la clemence du dit empereur en la liberation de plusieurs prisonniers qu'il avoit prins.
t. II, f° 76, dans RAYNOUARD, Lex. (libération)Auxquelles paroles le duc se appitoya si que on luy veoit les larmes aux yeux.
Chron. t. III, f° 118, verso. (apitoyer)Pour esbaudir armes, et chevalerie accroistre.
I, 2 (ébaudir)Et en ce faisant fut la noise ouïe de la ville, dont les gens, tout esmus, en grand nombre vinrent au chastel et tirerent le pont qui n'estoit ni cliqué ni verrouillé.
II, 12 (clicher)