Enguerrand de MONSTRELET, auteur cité dans le Littré
MONSTRELET (1400?-1453)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MONSTRELET a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Chroniques | 338 citations |
Quelques citations de Enguerrand de MONSTRELET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 340 citations dans le Littré.
Lui-mesme se frappa d'un pot d'estain plusieurs coups en la teste, tant qu'il s'escervela et en mourut.
I, 112 (écervelé, ée)Par lesquelles tribulations le dit duc de Bedfort fut très courroucé en cœur contre son frere, doutant que par telles divisions les alliances ne fussent du tout corrompues et annichillées.
II, ch. 23 (annihiler)C'est à dire que icelui duc et une grande partie du peuple firent fornication de leurs corps avecque les femmes paiennes.
I, 39 (fornication)Et ainsi pareillement ferai tout le voyage durant ; et serai quitte pour faire devant chacun juge une fois lesdites armes.
I, 8 (quitte)Et icelui respondit fellement qu'il mentoit par ses dents.
liv. I, ch. 107 (dent)… Et prirent les Anglois deux mille combattants avec quarante nefs à voiles et une grosse carraque.
I, 12 (caraque [1])À la ressourse et adresse dudit royaume desolé.
t. III, p. 109, dans LACURNE (ressource)Par voz arts et par vos pratiques Nous faisiez du droict le tort ; Bien estes causes les plusieurs De partie de nos douleurs.
t. I, p. 327, dans LACURNE (tort)En outre, à Moïse fut donné le libelle de repudiation ou refus de mariage, lequel maintenant est defendu.
I, 47 (répudiation)Et voit on communement que, quand un jeune homme vient au service d'un general recepveur ou grenetier [officier de greniers à sel], jasoit ce qu'il fut de petit estat et de peu de science, en peu de temps il est fait riche, et maine grand et excessif estat, et achete grans offices et heritages à vos despens [du roi].
ch. 99, p. 159, dans LACURNE (grènetier, ière)Honoré Collin n'estoit point bien assuré qu'on ne leur jouast à la fausse compagnie.
liv. II, ch. 192 (compagnie)Auxquelles paroles le duc se appitoya si que on luy veoit les larmes aux yeux.
Chron. t. III, f° 118, verso. (apitoyer)Il doit estre desenterré… et tous ses biens acquis au prince, et ses enfans declarés inhabiles à toute succession.
I, 39 (inhabile)Pour esbaudir armes, et chevalerie accroistre.
I, 2 (ébaudir)En ce temps les hommes se prindrent à vestir plus court qu'ils n'eurent onques fait, tellement que l'en voit la façon de leurs culs et de leurs genitoires, ainsy comme l'en souloit vestir singnes ; qui estoit chose très malhonneste et impudique.
t. III, 1467, p. 129, dans LACURNE (singe)Incontinent le duc d'Aquitaine coupa court.
liv. I, ch. 134 (court, courte)Et adonc le peuple de la ville de Paris, lequel n'estoit pas bien content du dit duc d'Orleans… commencerent à dire l'un à l'autre en secret [après l'assassinat de ce prince] : le baston noueux est plané.
I, 36 (planer [2])En ce temps, messire Jacques de Harcourt, qui se tenoit au Crotoy et faisoit guerre aux Anglois, s'abstint fort d'avoir hantise de communication avec le duc de Bourgogne.
I, 251 (hantise)Rembrasa en flambes pestilencieuses par les soufflemens de l'ennemi.
t. II, f° 73, dans RAYNOUARD, Lex. (soufflement)Ni venir ni aller à quelconque mandement de quelque personne, de quelque estat preeminent ou condition qu'ils soient.
I, 111 (prééminent, ente)