Enguerrand de MONSTRELET, auteur cité dans le Littré
MONSTRELET (1400?-1453)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MONSTRELET a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Chroniques | 338 citations |
Quelques citations de Enguerrand de MONSTRELET
Voici un tirage aléatoire parmi ses 340 citations dans le Littré.
Et finira cestui premier livre au trepas du très chretien roi de France, Charles le Bien aimé, lequel expira sa vie en son hostel de Saint-Paul à Paris.
Prol. (expirer)Le vint occire et tuer de horions de lance, tant qu'il lui passa outre parmi le corps, et retira sa lance, et la rapporta à son col.
t. I, ch. 39, p. 37, dans LACURNE (horion)Pour combattre et resister aux entreprises des faux et empuantis heretiques.
268 (empuantir)De là s'en alla au disner, et estoit environ l'heure de douze heures, et quand le dit mystere [cérémonie] fut commencé, il estoit entre cinq et six heures du matin.
ch. 62, t. I, p. 97, dans LACURNE (mystère)Et durant le chemin prirent plusieurs enfants allaitans leurs meres, et les jetoient sur les espines et sur les haies en les lapidant très horriblement.
liv. II, ch. 39 (allaiter)Et pour acheter chevaux, armures et ce qu'à guerre appartient, souvent advient qu'ils vendent leurs choses [biens].
liv. I, ch. 25 (chose)Ores vint le dit Thallebot et sa compaignie, et arriverent droit à la barriere, cuidans entrer ou champ ; mais ils trouverent frontiere de vaillans gens, bien expers au fait de guerre, qui leur firent bon visaige et hardi, dont les dits Anglois furent moult esbahis.
t. III, p. 57, dans LACURNE (frontière)Quant est à parler de ravissements, violations et autres besognes extraordinaires, il en fut fait, selon les coutumes de la guerre, comme en ville conquise.
II, 117 (ravissement)Pour laquelle reparation estre faite, madite dame et ses enfans prendroient volontiers conclusion crimineuse… mais lesdites conclusions appartiennent au procureur du roi selon la coustume de France.
I, 48 (procureur)En lieu de mitre, il portoit un bassinet en sa teste, pour dalmatique portoit un haubergeon.
I, ch. 85 (dalmatique)Et le cheval qui devant le duc alloit atout les deux escuyers, quand il sentit iceux derriere lui, il commença à ronfler et à avancer.
I, 36 (ronfler)Ai reçu vos lettres en forme de placard, à moi adressants, escrites le troisieme jour de ce mois.
II, 27 (placard)Nostre dit cousin de Bourgogne a pris son chemin par voies deceptives et frauduleuses.
I, 122 (déceptif, ive)Le quel messire Hector issit hors de son hostel, et vint tout à cheval armé et embastonné [armé d'une lance].
II, 102 (embâtonner)Ainsi que le roi [Charles VI], chevauchant de la dite ville du Mans à aller au dit pays de Bretaigne, ses princes et sa chevallerie estant assez près de luy, luy print assez soubdainement une maladie de laquelle il devint ainsi comme hors de sa bonne memoire [bon sens].
t. I, ch. I, p. 1, dans LACURNE (mémoire [1])Premierement fit un cerne, plusieurs caracteres et autres choses superstitieuses.
I, 39 (cerne)La libidinosité et outrage effrené d'aucuns hommes à tousjours attendre de descirer et de destrencher l'unité d'icelle [Église].
t. II, p. 160, dans LACURNE (libidinosité)Prindrent, ravirent et frustrerent tous les biens, et puis bouterent le feu en plusieurs lieux et maisons.
t. II, p. 22, dans LACURNE (frustrer)Et s'estoient là retraits une grosse compaignie pour catillier les Picards.
dans DU CANGE, catillare (chatouiller)Le roy fut si très fort empressé de ses ennemis, qu'il se partit tout abandonné de ses gens.
t. I, f° 30, dans LACURNE (empresser (s'))