Charles D'ORLÉANS, auteur cité dans le Littré
ORLÉANS (1394-1465)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme ORLÉANS a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Ballades et rondeaux | 466 citations |
Quelques citations de Charles D'ORLÉANS
Voici un tirage aléatoire parmi ses 619 citations dans le Littré.
C'est ung crocheteur trop habille Pour embler joye qui tant vault ; Copper une oreille lui fault ; Il est fort larron entre mille.
Rondeau. (crocheteur)Autant de bien que j'ay de desplaisance.
Bal. 11 (autant)Puis çà puis là… De plus en plus, tout vient et va.
Chans. 94 (çà)Vous estes tous temps mal pensant, Et plain de faulse soupeçon.
Ball. 43 (soupçon)Coulevrines et canons à largesse.
Rondel, 54 (coulevrine)Comment se peut ung povre cueur deffendre Quand deux beaulx yeux le viennent assaillir ?
Ball. IV (défendre)Toutes les fois que vous voy, Je suis je ne sçay comment.
Rond. (comment)Pour respondre au narratif De vostre briefve expositive.
Rondel 69 (narratif, ive)Lors en moillant de larmes mon coessin, Je regrectay ma dure destinée.
Bal. 67 (coussin)Se ne montrez… Que vous ayez mon fait à cueur.
Rondel de Frédet. (cœur)Yeulx rougis, plains de piteux pleurs.
Bal. 88 (rougir)Fleurs portent odeur et sentence [senteur], Et savoir vient d'estudier.
Rondeau. (savoir [2])Se Dieu plaist, briefment la nuée De ma tristesse passera.
p. 55 (nuée)Or, maintenant que deviens vieulx, Quand je lis au livre de joye, Les lunettes prens pour le mieulx, Parquoy la lectre me grossoye.
Bal. 139 (lunette)Entre deux [entre nous], je ne vouldroye Estre en lieu où eüst joye, Com souloye, Car ma douleur doubleroit.
Rondeau. (deux)Je crois que non, car ainsi le me semble.
p. 6 (non)Croire vous vueil sans plus doubter, Et tout le courroux et soussy Qu'il m'a convenu endurer, En joye le vueil retourner.
Bal. 57 (retourner)Venez vers moy, bonne nouvelle, Pour mon las cueur reconforter ; Contez moi comment fait la belle ; L'avez vous point oy parler De moy, et amy me nommer ?
Bal. 31 (conter)Mon cueur plus ne volera, Il est enchaperonné ; Nonchaloir l'a ordonné, Qui ja pieça le m'osta.
Chanson. (enchaperonner)Et les Anglois menoient leur sabat En grans pompes, baubans et tyrannie ; Or a tourné Dieu ton dueil [de toi, France] en esbat.
Ball. 77 (sabbat)