Étienne PASQUIER, auteur cité dans le Littré
PASQUIER (1529-1615)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme PASQUIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Les recherches de la France | 1557-1615 | 240 citations |
| Lettres | 135 citations |
Quelques citations de Étienne PASQUIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 427 citations dans le Littré.
Ainsi le palalalalan a emprunté ce nom du tambour des François ; ainsi le colin tampon de celuy des Souisses.
Recherches, VIII, 6 (colin-tampon)Ceux qui, comme plus sages, firent planche et voye à nouvelles sectes.
Lett. t. I, p. 583 (planche)N'y ayant animal qui ait le flair si subtil comme le loup.
Lettres, t. I, p. 656 (flair)L'invention des citadelles plus pernicieuses que profitables à l'Estat.
Lett. t. I, p. 280, dans LACURNE (citadelle)Quant au mot de caignard, cela depend d'une histoire dont je puis estre temoin ; de tant qu'en ma grande jeunesse, ces faineants avoient accoustumé au temps d'esté de se venir loger sous les ponts de Paris… ce lieu estoit appelé le caignard.
Recherches, VIII, 42 (cagnard, arde)Nous vismes en l'an 1557 en plain esté s'elever par quatre jours entiers un reume qui fut presque commun à tous, par le moyen duquel le nez distilloit sans cesse comme une fontaine, avecque un grand mal de teste, et une fievre qui duroit aux uns douze, aux autres quinze heures, que plus que moins ; puis soudain, sans œuvre de medecin, on estoit guery ; la quelle maladie fut depuis par un nouveau terme appellé par nous coqueluche.
Recherches, liv IV, p. 375, dans LACURNE (coqueluche)Ceux de la religion, grande pitié que j'use maintenant de ce mot, pour dire ceux de la ligue ou faction.
Lett. t. I, p. 272 (religion)Il luy arriva de jurer à la chaude cole [en grande colère] son grand Pasque-Dieu, et dire que s'ils n'obeissoient à son vouloir, il les feroit mourir.
Rech. liv. VI, p. 568, dans LACURNE (pâque)Afin qu'il vienne consentir ou dissentir.
Recherches, p. 747, dans LACURNE (dissentir)Palatin de l'empire, ainsi appeloient les empereurs ceux qui estoient leurs conseillers ordinaires.
Recherches, liv. II, p. 90, dans LACURNE (palatin [1])Nul ne se pourroit dire asseuré, ayant affaire avec un prince infiniement diversifié [inconstant].
Lettres, t. I, p. 156, dans LACURNE (diversifier)Il n'y a pas tant de chiquaneries aux cohues, comme on en trouve entre les courtizans pour destourner un dementi.
Lettres, t. I, p. 612, dans LACURNE (cohue)Sot à triple semelle.
Lettres, t. II, p. 796 (semelle)Ces misanthropes et lutons.
Lett. t. I, p. 480 (lutin)Il se vint heurter contre la ville, presque aux fauxbourgs de l'hiver [à l'entrée de l'hiver].
Lettres, t. I, p. 42 (faubourg)Nous la voyons [la langue française] aujourd'hui en telle reputation et honneur, que presque en toute l'Allemagne (que dy-je l'Allemagne, si l'Angleterre et l'Escosse y sont comprises ?), il ne se trouve maison noble qui n'ait precepteur pour instruire ses enfans en n stre langue françoise ?
Lett. t. I, p. 11 (précepteur)Quel sera le succès, le temps nous fera sages [nous en instruira].
Lettres, t. II, p. 70 (sage)Aux Pays-Bas ils se disent parler le walon, et que nous parlons le roman.
Rech. VIII, p. 655, dans LACURNE (wallon, onne)Par succession de temps nous avons repris l'i latin ; car nous disons aujourd'hui infirme, infirmité.
Recherches, VIII, p. 702, dans LACURNE (infirme)Ministres. qui furent par nous appelez predicanz.
Recherches, liv. VIII, p. 738, dans LACURNE (prédicant)