Étienne PASQUIER, auteur cité dans le Littré
PASQUIER (1529-1615)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme PASQUIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Les recherches de la France | 1557-1615 | 240 citations |
| Lettres | 135 citations |
Quelques citations de Étienne PASQUIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 427 citations dans le Littré.
Voilà en peu de paroles pourquoy j'appelle un esprit romain celui que le courtizan du jour d'huy appelle determiné, mot au quel je ne trouve pas grand fondement pour luy donner vogue, encores que je le voye authorizé par les bouches de plusieurs gens de cour que je n'establiray jamais pour juges du bien parler, combien que le commun peuple se persuade le contraire.
Lettres, t. I, p. 554, dans LACURNE (déterminer)La memoire des choses passées est la prudence de ce qui est à advenir.
Lett. t. III, p. 683 (prudence)Nicolas Roland, homme voué avec une passion extraordinaire au fait de la ligue, et sous ce titre avoit esté créé eschevin de Paris, la premiere année des troubles l'an 1588 ; toute fois, quelque temps après, il commença de mettre de l'eau sur son feu [à mettre de l'eau dans son vin, à en rabattre de son exaltation].
Lett. t. II, p. 309, dans LACURNE (eau)Perdre une saillie gaillarde et piquante d'esprit, ou un mot denté et plein d'aiguillon.
Lett. t. III, p. 93, dans LACURNE (denté, ée)Ces levées, qui estoient quelque fois extraordinaires, furent anciennement appelées maletoultes, comme si le peuple eust voulu dire qu'elles estoient mal prises.
Recherch. l. VIII, p. 718, dans LACURNE (maltôte)Quand, voyant un homme au-dessous de toutes affaires, nous le disons estre reduit au tapis, maniere de parler que nous empruntasmes des joueurs, lesquels jouans sur un tapis verd, quand ils n'ont plus d'argent devant eux pour mestier mener, ils sont contraints desemparer la table, on les dit estre reduits au tapis verd.
Rech. VII, p. 728, dans LACURNE (tapis)Tous ces seigneurs estans en sa chambre avec leur greffier, il [St-Valier, détenu pour un procès capital] les pria de se retirer, desirant gouverner [entretenir] à part monsieur le premier president.
Rech. liv. VIII, p. 707, dans LACURNE (gouverner)Nous defendons et inhibons par tous les trois edits (porte le langage latin) que, dans la ville et vicomté de Paris, nuls chirurgiens et chirurgiennes ne puissent exercer l'art de chirurgie, soit publiquement ou en privé, s'ils n'ont esté prealablement examinez et approuvez par les autres maistres chirurgiens jurez demeuranz à Paris, à ce expressement appellez. Chose de prime face estrange et toutefois excusable, si par nos anciens romans (images de nos coustumes anciennes) nous trouvons que nos chevaliers ayans esté casuellement blessez par la campagne, ils avoient recours aux plus proches chasteaux, dans les quels ils trouvoient leur guerison par le ministere des preudes dames et damoiselles.
Recherches, IX, p. 820, dans LACURNE (chirurgien)Et ce qui fut lors introduit par une juste semonce du temps, s'est depuis tourné en police jusques à huy à la grande foule et oppression du peuple.
Lett. liv. 5, édit. de 1590, p. 200 (semonce)Ces nouveaux hostes gagnent le cœur du peuple par chimagrées et belles paroles.
Recherch. p. 287, dans POUGENS (simagrée)Fournir à nature [mourir].
Recherches, p. 905, dans LACURNE (fournir)Tributs et impositions faites sur le peuple.
Recherch. p. 717, dans LACURNE (tribut)Ce guerrier inexpugnable [le duc de Guise] a esté tué le plus poltronnement que l'on sçauroit dire par un portant le nom de Poltrot.
Lett. t. I, p. 241 (poltronnement)Entre les especes de nostre poesie, il y en eut une que l'on appeloit baguenaude, qui sembloit avoir esté de propos delibéré introduite en despit de la vraye poesie.
Recherches, liv. VII, p. 594 (baguenaude)Des pitaux de village battant le blé dans une grange.
Recherches, VII, 9 (pitaud, aude)On dit en commun proverbe que telle vie, telle mort.
Recherches, livre VI, p. 531, dans LACURNE (mort [3])Faisant jouer les marteaux de nos portes, ils font un tac tac.
Rech. VIII, p. 671, dans LACURNE (tac-tac)Pithou, qui ne fut jamais vendeur de parfums [donneur de galbanum].
Rech. V, p. 443 (parfum)Il y a plusieurs autres edicts qui sont en bransle sur le bureau, mesme celuy de dix huit mil sergens par tout le royaume ; je ne pense pas qu'il doive passer ; car, s'il avoit lieu, il effaceroit la memoire des onze mille diables dont on parloit du temps de nos bons vieux peres.
Lettres, t. I, p. 450 (sergent)Opinion certes qui peut trouver divers parrains, pour le soustennement du pour et du contre.
Recherches, VI, p. 452, dans LACURNE (parrain)