Paul PELLISSON, auteur cité dans le Littré
PELLISSON (1624-1693)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme PELLISSON a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Histoire de l'Académie française | 1653 | 88 citations |
| Lettres historiques | 264 citations |
Quelques citations de Paul PELLISSON
Voici un tirage aléatoire parmi ses 397 citations dans le Littré.
On dit que le cardinal [de Richelieu], le voyant [Vaugelas] entrer dans sa chambre, s'avança vers lui avec cette majesté douce et riante, qui l'accompagnait presque toujours.
Hist. Acad. III (majesté)Des actes de protestation et de nullité contre la future promotion des cardinaux, si elle n'était pour les couronnes.
Lett. hist. t. II, p. 236 (promotion)L'Académie, qui voulait répondre en corps [à Boisrobert]… ne devait pas en apparence le traiter d'égal ; et, de l'autre, le mot simple de très affectionnés serviteurs, par l'usage, semblait être trop peu civil… on prit le milieu de signer vos très passionnés serviteurs, comme étant un peu plus civil que très affectionnés et moins que très humbles.
Hist. de l'Acad. IV (passionné, ée)M. Boistel, qui est le véritable intendant, quoiqu'il n'ait que la qualité de subdélégué de M. de Breteuil.
Lett. hist. t. III, p. 261 (subdélégué, ée)Malherbe voulait que les sixains eussent un repos à la fin du troisième vers.
Hist. Acad. III (sixain)Ils furent salués du canon de si près, qu'ils en eurent tous la tête échauffée et le tintouin dans les oreilles plus de demi-heure après.
Lett. hist. t. III, p. 397 (tintouin)Ils s'ennuyaient particulièrement de ne point manger la soupe.
Lett. hist. t. III, p. 202 (soupe)Il y eut des coups de poing donnés, même du sang répandu.
Lett. hist. t. III, p. 114, dans POUGENS (poing)M. le Prince avait résolu de différer jusques au soir, parce qu'on n'avait pu encore achever un autre logement, par lequel il voulait soutenir celui-là, et auquel on travaillait à demi-sape.
Lett. hist. t. II, p. 300 (sape)On n'apporte point à ces mémoires ni le savoir, ni l'esprit, ni la méditation qu'il faudrait pour en tracer même un crayon imparfait.
Mém. pour les gens de lettres, p. 71 (crayon)D'autres disaient qu'on en voulait à quelque petite ville du pays de Trèves.
Lett. hist. t. I, p. 402 (vouloir [1])Il n'y eut qu'un homme de quelque nom de tué, c'est Beauregard, qui avait été page du roi.
Lett. hist. t. III, p. 51, dans POUGENS (nom)On fit marcher la calèche et les sommiers qui portaient son dîner.
Lett. hist. t. I, p. 93 (sommier [2])On va célébrer aujourd'hui la victoire navale par trois salves de mousqueterie de toute l'armée.
Lett. hist. t. III, p. 131 (salve)La pensée qu'il [le cardinal de Richelieu] avait de vous faire directeurs de ce riche et pompeux prytanée des belles-lettres, dans lequel, par un sentiment digne de l'immortalité dont il était si amoureux, il voulait placer l'Académie française le plus honorablement du monde, et donner un honnête et doux repos à toutes les personnes de ce genre qui l'auraient mérité pour leurs travaux.
Hist. de l'Acad. II (prytanée)Le premier soutenant que le canon porterait au delà d'une hauteur voisine ; l'autre, au contraire, qu'il n'y porterait pas.
Lett. hist. t. I, p. 380, dans POUGENS (porter [1])Il y a longtemps que j'ai dit que, pour savoir quelque chose, il le faut écrire.
Lett. hist. t. III, p. 270 (savoir [1])Il [le marquis de Resnel] prétend qu'on n'a pas de quoi vivre une campagne, si l'on n'a en divers magasins de quoi en vivre deux.
Lett. hist. t. II, p. 204 (vivre [1])Il est constant qu'il y a beaucoup de division et de mésintelligence parmi leurs chefs principaux.
Lett. hist. t. II, p. 160, dans POUGENS (mésintelligence)On va de l'un à l'autre par de grandes allées d'arbres très beaux et très verts, environnées de prairies, où les inondations précédentes font des canaux et des parterres d'eau comme si l'art s'en était mêlé.
Lett. hist. t. I, p. 257 (parterre)