CONNON de BÉTHUNE, dit COESNE, ou QUESNES, auteur cité dans le Littré
QUESNES (1150?-1220?)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme QUESNES a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Romancero | 207 citations |
Quelques citations de CONNON de BÉTHUNE, dit COESNE, ou QUESNES
Voici un tirage aléatoire parmi ses 212 citations dans le Littré.
Qu'il s'en prennent à mon maistre d'Oisi Qui m'a apris à chanter dès enfance.
Romancero, p. 98 (dès)Encor ne soit ma parole françoise [il parlait picard], Si la puet on bien entendre en françois.
Romancero, p. 84 (parole)Et se je sui outrageux du trouver [si mes vers sont outrageux].
Romancero, p. 84 (trouver)Par Dieu, vassal, jel di por vous gaber ; Cuidiez vous donc qu'à certes le vous die ?
Romanc. p. 108 (gaber)Quì lui [à Dieu] faudra à cest besoin d'aïe [la croisade], Sachez que il lui faudra à greigneur.
Romancero, p. 93 (besoin)Et s'eles [les dames] font, par mal conseil, folage, à lasches gens et mauvais le feront ; Car tuit li bon iront en cest voiage [croisade].
Romancero, p. 94 (bon [2])Chascuns se doit enforcier De dieu servir, jà n'i soit li talens, Et la char vaincre et plagier.
Romanc. 96 (chair [1])Si me mettrai du tout à son commant.
Romancero, p. 90 (command)Que [car] mon langage ont blasmé li François Et mes chançons, oïant les Champenois Et la contesse encoir, dont plus me poise [fâche].
Romancero, p. 83 (encore)Car ainc en nule maniere [je] Ne forfis Que fussiez ma guerriere [ennemie].
Romanc. p. 88 (guerrier, ière)J'en sai une, se me vouloit aimer, De bone amour asseürés [je] seroie.
Romancero, p. 87 (assurer)Dame, fait-il, ce vous puet moult grever, Que [vous] vous fiés en vostre seigneurage.
Romancero, p. 109 (fier [1])Et que pourront dire si ennemi [de Dieu] Là où li saint trembleront de doutance ?
Romancero, p. 96 (trembler)Pour une qu'en ai haïe, J'ai dit aux autres folie Come irous [irrité].
Romancero, p. 87 (comme)Quant la dame se cointoie et atorne, C'est pour faire son pauvre ami dolent.
Romancero, p. 86 (atourner)Pour ce di-je qu'amors ne vaut neant, De neant vient et à neant retorne.
Romancero, p. 86 (retourner)Si j'en sui moult, endroit l'ame, joians, Mais al cors ai et pitié et pesance.
Romanc. p. 95 (endroit)Car tel sont li usaige Qu'on ne peut mais, sans demant, rien trouver.
Romancero, p. 84 (usage)Ne nuls, fors vous, ne l'en peut bien aidier [aider en cet objet].
Romancero, p. 102 (aider)Et se je sui outraigex du trouver [mes vers sont outrageux], Ne s'en doit pas ma dame à moi irer, Mais vers amour qui me fait dire outraige.
Romancero, p. 84 (outrageux, euse)