Jean-François Paul de Gondi, cardinal de RETZ, auteur cité dans le Littré
RETZ (1613-1679)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme RETZ a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| La conjuration du comte Jean-Louis de Fiesque | 1665 | 0 citations |
| Mémoires du cardinal de Retz, publiés par Champollion-Figeac et Champollion fils, Paris, 1836, 2 vol. | 1717 | 593 citations |
Quelques citations de Jean-François Paul de Gondi, cardinal de RETZ
Voici un tirage aléatoire parmi ses 602 citations dans le Littré.
Elle [la Palatine] en revint toutefois plus tôt et plus aisément, en faisant réflexion sur la constitution des affaires, qui, dit-elle très sensément, redresseront les hommes, au lieu que, pour l'ordinaire, ce sont les hommes qui redressent les choses.
Mém. t. II, liv. III, p. 443, dans POUGENS (redresser)Le premier président parla fort hardiment contre cette manière de mener le roi au palais pour surprendre et pour forcer la liberté des suffrages.
Mém. t. I, liv. II, p. 144, dans POUGENS (surprendre)J'ai observé qu'à Paris, dans les émotions populaires, les plus échauffés ne veulent pas ce qu'ils appellent se désheurer.
II, 131 (désheurer)Mon aversion pour tout ce qui avait la moindre apparence de girouetterie m'eût conduit dans le précipice.
III, 120 (girouetterie)M. le Prince [Condé] fit sa plainte, et demanda qu'il fût informé de l'assassinat qu'on avait voulu commettre contre sa personne.
Mém. livre III, t. II, p. 104, dans POUGENS (plainte)Que, vu la déclaration de la reine, le cardinal Mazarin sortirait dans quinze jours du royaume et de toutes les terres de l'obéissance du roi.
Mém. t. II, liv. III, p. 314, dans POUGENS (obéissance)Jugez, s'il vous plaît, quelle commotion put faire dans le parlement une réponse si peu conforme aux paroles solennelles que la reine lui avait réitérées plus de dix fois.
Mém. t. III, liv. IV, p. 128, dans POUGENS (solennel, elle)La reine qui entendit le jargon du cardinal.
Récit des barricades. (jargon [1])Il [M. le Prince] n'a pu remplir son mérite ; c'est un défaut, mais il est rare, mais il est beau.
Mém. t. I, liv. II, p. 294, dans POUGENS (remplir)Nous nous jurâmes amitié, je la tiendrai toute ma vie à sa famille avec tendresse et reconnaissance.
Mém. t. III, liv. IV, p. 36, dans POUGENS (tenir)Le cardinal [Mazarin], qui s'amusait sur la frontière à vétiller proprement dans l'armée de M. de Turenne, où vous pouvez vous imaginer qu'il n'était pas fort nécessaire,
Mém. t. III, liv. IV, p. 402, dans POUGENS (vétiller)Mme de Lesdiguières m'envoyait Vincerot de Saint-Germain où elle était, sous prétexte de répéter quelques prisonniers.
II, 207 (répéter)Je fus très étonné de les trouver sur le pied gauche et dans des prétentions sur plusieurs chefs.
Mém. t. III, liv. v, p. 425, dans LACURNE (pied)La plupart des hommes ne font les grands maux que par les scrupules qu'ils ont des moindres.
ib. liv. III, t. II, p. 310 (scrupule)Les grands s'endormaient paresseusement dans leurs lits, qu'ils avaient été ravis de retrouver.
II, 99 (paresseusement)Nous dégraissâmes notre proposition, nous la revêtîmes de ce qui pouvait lui donner et de la couleur et de la force.
II, 351 (dégraisser)Nous n'avancions notre travail du côté qui la regardait que subordinément au progrès que nous faisions des deux autres.
Mém. t. IV, liv. v, p. 40, dans POUGENS (subordinément)Jamais personne n'a été mieux persuadé que lui, que l'avarice, la sécheresse et l'orgueil ternissent les plus belles qualités des grands hommes.
Conjur. Fiesque. (ternir)Nom donné par le président de Bellièvre aux insultes que les Frondeurs faisaient à Mazarin.
Mém. t. II, liv. III, p. 13, dans LACURNE (trottade)Je vous ai déjà dit que l'incorrigibilité de Monsieur m'avait rebuté.
IV, 116 (incorrigibilité)