Guillaume Thomas, abbé RAYNAL, auteur cité dans le Littré
RAYNAL (1713-1796)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme RAYNAL a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes | 1770 | 1150 citations |
Quelques citations de Guillaume Thomas, abbé RAYNAL
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1207 citations dans le Littré.
Les maximes d'une politique éclairée et bien ordonnée.
Hist. phil. XIII, 49 (ordonné, ée)Une ceinture placée au-dessus des reins et que nous appelons pagne tient lieu de tout vêtement aux deux sexes.
Hist. phil. XI, 15 (pagne)Sur cette côte qui s'étend depuis le détroit de Gibraltar jusqu'au cap de Bonne-Espérance, les habitants ont tous, après le Niger, la tête oblongue, le nez large, écrasé, épaté, de grosses lèvres, une chevelure crépue comme la laine de nos moutons.
Hist. phil. XI, 10 (crépu, ue)Les vaisseaux n'y arrivent qu'à la toue, parce qu'ils trouvent toujours des vents contraires ou un grand calme.
Hist. phil. VII, 32 (toue)Après la paix de 1763, la Grande-Bretagne a envoyé assez régulièrement, tous les ans, aux côtes de Guinée, 195 navires, formant ensemble 23 000 tonneaux, et montés de 7 ou 8000 hommes.
Hist. phil. XI, 20 (tonneau)Il part tous les ans de la ville de Maroc, capitale de l'État, une caravane, qui va chercher de l'or dans la haute Guinée.
Hist. phil. XI, 8 (haut, aute)Après avoir sacrifié des milliers d'hommes pour acquérir et pour conserver une possession éloignée, il faut en immoler encore davantage pour la perdre.
Hist. phil. XIII, 5 (millier)Inutilement on les foudroyait du haut du parapet, sans qu'ils pussent se défendre.
Hist. phil. XVI, 21 (foudroyer)Les siècles gothiques nous ont laissé des monuments où la hardiesse et la majesté respirent à travers les ruines du goût et de l'élégance.
Hist. phil. XIX, 12 (gothique)La cour avait cru devoir revêtir son représentant d'un titre imposant et d'une autorité très étendue.
Hist. phil. VII, 7 (revêtir)L'honneur a son tribunal, et la médisance a le sien.
Hist. phil. XIII, 5 (tribunal)Des concessions gratuites, depuis dix jusqu'à trente acres, furent ordonnées en faveur des pauvres qui voudraient se fixer dans les îles.
Hist. phil. XIV, 43 (concession)Il faut bien que l'homme vive de ce qu'on lui donne, quand il ne peut pas vivre de ce qu'il gagne.
Hist. phil. XIX, 10 (gagner)Il associa à ses vues Diego d'Almagro, dont la naissance était incertaine, mais dont le courage était éprouvé.
Hist. phil. VII, 4 (incertain, aine)On ignore que les métaux ne peuvent sortir librement du Portugal ; qu'il n'est possible de les en extraire que par les vaisseaux de guerre, qui ne sont pas visités.
Hist. phil. IX, 28 (extraire [1])Ce ton pouvait révolter, mais il imposait.
Hist. phil. x, 16 (imposer)Ni l'Europe ni l'Asie ne payent entièrement avec des métaux ; nous donnons en échange des draps, du fer, du plomb, du cuivre, du corail…
Hist. phil. III, 24 (payer)Le métier de pirate était pour eux [les flibustiers] ce qu'il avait été pour les premiers héros de la Grèce, la carrière de la gloire et de la fortune.
Hist. phil. v, 1 (pirate)Toutes ces liaisons avec les différentes échelles de l'Inde font entrer chaque année vingt-cinq à trente millions dans le Bengale.
Hist. phil. III, 30 (échelle [1])Tant que les lois ne seront faites que pour les sujets, ceux-ci s'appelleront comme ils voudront, ils ne seront que des esclaves ; la loi n'est rien, si ce n'est pas un glaive qui se promène indistinctement sur toutes les têtes.
Hist. phil. I, 15 (loi [1])