Guillaume Thomas, abbé RAYNAL, auteur cité dans le Littré
RAYNAL (1713-1796)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme RAYNAL a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes | 1770 | 1150 citations |
Quelques citations de Guillaume Thomas, abbé RAYNAL
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1207 citations dans le Littré.
On ne saurait imaginer quel respect, quel amour les Chinois ont pour leur empereur, ou, comme ils le disent, pour le père commun, pour le père universel.
Hist. phil. I, 20 (universel, elle)Personne n'ignore que les Hollandais s'enrichissent, depuis deux siècles, par la vente du girofle et de la muscade.
ib. IV, 32 (girofle)La plus grosse vessie ne produit qu'une demi-once de musc ; son odeur est naturellement si forte, que, dans l'usage ordinaire, il faut la tempérer en y mêlant des parfums plus doux.
Hist. phil. III, 30 (musc)Pour se supplanter, ils [les fils de Nizam, en Inde] eurent recours tour à tour aux armes, aux trahisons, au poison, aux assassinats.
Hist. phil. v, 34 (supplanter)Tout ce qu'on paye pour le maintien de l'ordre public, est de droit et de justice ; ce qu'on lève de plus est extorsion.
Hist. phil. XIII, 51 (extorsion)L'ingratitude d'un sol qui ne lui fournit rien de ce qu'exige le besoin absolu de tous les jours.
Hist. phil. XII, 28 (ingratitude)Il semble que l'esclavage soit d'autant plus dur chez les nations libres, qu'il y est plus injuste et plus étrange.
Hist. phil. XIV, 45 (sembler)La capitale du Pérou, renouvelée en détail par onze tremblements de terre, fut enfin détruite par le douzième.
Hist. phil. VII, 31 (tremblement)Les vaisseaux n'y arrivent qu'à la toue, parce qu'ils trouvent toujours des vents contraires ou un grand calme.
Hist. phil. VII, 32 (toue)Chaque cultivateur… pour se soustraire à la rigueur des impositions.
Hist. phil. XIII, 44 (soustraire)Le Hollandais est, par état, un citoyen du monde ; le Suisse [qui se louait comme soldat] est, par état, un destructeur de l'Europe.
Hist. phil. XIX, 2 (destructeur, trice)Ces parages ne sont plus praticables depuis le commencement de mars jusqu'à la fin d'août.
Hist. phil. XI, 21 (praticable)Pourquoi les États qui ont le plus de ressources sont-ils les plus endettés ? c'est que la folie des nations est la même que celle des particuliers.
Hist. phil. XIX, 10 (endetté, ée)Les Phéniciens n'étaient qu'une nation très bornée dans son territoire et dans sa puissance ; et c'est la première dans l'histoire des nations ; il n'en est aucune qui ne parle de ce peuple ; il fut connu partout, il vit encore par la renommée : c'est qu'il était navigateur.
Hist. phil. I, I, Introd. (navigateur)L'instabilité du continent qui, perpétuellement battu, rongé, bouleversé par l'océan dont il éprouve les vicissitudes, d'un côté perd au loin peut-être des terres immenses, et de l'autre découvre à nos yeux de nouveaux pays.
Hist. phil. X, 2 (instabilité)L'un avait pour lui la faveur des peuples et l'usage immémorial de l'indivisibilité de l'empire.
Hist. phil. VII, 5 (indivisibilité)Des murailles, des colonnes, des statues, des vases sortirent de la poussière des siècles et des ruines de l'ltalie, pour servir de modèle à la régénération des beaux-arts.
Hist. phil. XIX, 12 (poussière)Ce rigorisme qui rend l'homme dur à lui-même, puis insociable, d'abord victime, ensuite tyran, se déchaîna contre les quakers.
Hist. phil. XVII, 20 (rigorisme)Ils [les Banians] répondaient, en secouant la tête, par un de leurs proverbes qui signifie que, si l'on approche le beurre trop près du feu, il est bien difficile de l'empêcher de fondre.
Hist. phil. IV, 8 (proverbe)Si l'ennemi, devenu maître des côtes qu'on ne lui disputerait pas, voulait en recueillir les productions, il lui faudrait des armées pour soutenir la défensive.
Hist. phil. XIII, 49 (défensif, ive)