Jean de ROTROU, auteur cité dans le Littré
ROTROU (1609-1650)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme ROTROU a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Antigone | 1638 | 265 citations |
| Bélisaire | 1642 | 303 citations |
| Hercules mourant | 1634 | 106 citations |
| Venceslas | 1647 | 245 citations |
| Véritable Saint Genest | 1646 | 176 citations |
Quelques citations de Jean de ROTROU
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1123 citations dans le Littré.
Mais ce n'est pas assez d'entreprendre ardemment, L'honneur de l'entreprise est dans l'événement.
Antig. III, 5 (ardemment)Or il est temps, ma sœur, de montrer qui nous sommes, Et qui peut plus sur nous, ou des dieux ou des hommes.
Antig. III, 5 (or [1])J'en parerai les coups du bouclier de la foi.
St Gen. III, 2 (bouclier)Épris de colère et d'amour.
Antig. v, 3 (épris, ise)Tu [amour] m'obligeras plus d'un trait de ta pitié Qu'elle [la fortune] de son crédit ou de son amitié.
ib. II, 7 (de)Chacun selon son sens en croit diversement.
St-Gen. II, 8 (diversement)D'obstacles infinis mille ont su triompher, Cécile des tranchants, Prisque des dents de fer [instrument de torture].
St Gen. III, 8 (dent)À qui le désir manque aucun bien ne défaut.
St Gen. V, 2 (défaillir)Se plaindre de mourir, c'est se plaindre d'être homme ; Chaque jour le détruit, chaque jour le consomme.
St Genest, V, 2 (homme)Qui sait se modérer, s'il veut, tout lui succède.
St Genest, V, 2 (modérer)Mon père, à ma venue, accourt les bras ouverts.
Herc. m. IV, 2 (accourir)Ô ciel ! de quel poison Sens-je inopinément attaquer ma raison ?
Vencesl. II, 5 (inopinément)Hélas ! il consultait de mettre bas les armes ; Et déjà son courroux était presque amorti.
Antig. III, 7 (amorti, ie)Je cours au temple alors où la lampe allumée Jette, au lieu de lumière, une noire fumée.
Antig. V, 5 (jeter)Il n'est pas inouï qu'une femme se change ; Mais de ce changement le genre est bien étrange.
Bélis. III, 5 (genre)Je crains que le présent taché du sang de Nesse…
Herc. mour. III, 4 (taché, ée)Vous en prenez [des alarmes] sans doute un peu légèrement.
Venceslas, IV, 1 (légèrement)Et ma jalouse humeur t'est un monstre plus fort Que tous ceux dont tes bras ont accourci le sort.
Herc. m. I, 3 (accourcir)[Il] est d'aïeux issus de sang royal.
Vencesl. IV, 6 (issu, ue)Et dans un si beau temps jamais l'air en fureur A-t-il si tôt ravi l'espoir du laboureur ?
Bélis. II, 5 (ravir)