Pierre de RONSARD, auteur cité dans le Littré
RONSARD (1524-1585)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme RONSARD a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Les Amours et les Folastries | 1553 | 1150 citations |
Quelques citations de Pierre de RONSARD
Voici un tirage aléatoire parmi ses 1249 citations dans le Littré.
J'ay esté d'opinion en ma jeunesse, que les vers qui enjambent l'un sur l'autre n'estoient pas bons en nostre poesie.
586 (enjamber)Que les crespons de leur blonde coutille.
67 (crépon)Et ceux qui de gands emplombez Meurtrissoient la chair empoullée.
521 (ampoulé, ée)Une grotte relente.
935 (relent)Un ret d'or me tendoit, Qui tout crespu sur sa face pendoit à flots ondés pour enlacer mon ame.
2 (ondé, ée)Ô que mal-aisement l'ambition se couvre !
975 (couvrir)Le blanc neufart à la longue racine.
Peuple qui vole en troupes infiny, Et criaillant sur les rives cognues, Se presse ensemble aussi espais que nues [note de Ronsard : fréquentatif de crier, fort usité en Vandomois, Anjou et Maine].
602 (criailler)Ainsi tout va par fraudes et par fainte.
649 (aller [1])Puisque tu es divin, aye pitié de moy : Il appartient aux dieux d'avoir pitié des hommes.
237 (appartenir)Une creuse coquille Retorse par le bout et large que souvent Ainsi qu'un flageolet il entonne de vent : Il n'a si tost dedans entonné son haleine, Que…
849 (entonner [1])D'un fort espron je brosse le chemin, Qui me sembloit pavé de josimin.
817 (brosser [2])Donc, si vous m'en croyez, mignonne, Tandis que vostre age fleuronne En sa plus verte nouveauté.
à Cassandre. (mignon, onne)Vostre hynne est achevé, je ne vous lou'ray plus.
846 (hymne)L'homme vit aisement en ce mortel sejour Sans avoir un royaume, et non pas sans amour.
807 (sans)Les sieges sont de tuf, et autour de la pierre Comme un passement verd court un sep de lierre.
742 (cep)Un houbelon rampant à bras longs et retors, De ce creux gobelet passemente les bors, Et court en se pliant à l'entour de l'ouvrage.
719 (passementer)Si hors du cep où je suis arresté, Cep où l'amour de ses flesches m'encloue.
113 (cep)Faut-il qu'en pleurs je distille ma vie ?
630 (distiller)Et si je faux, au destin soit la faute, Et non à moy de rien ambitieux.
614 (rien)