Charles-Augustin SAINTE-BEUVE, auteur cité dans le Littré
SAINTE-BEUVE (1804-1869)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINTE-BEUVE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Port-Royal | 1840-1859 | 53 citations |
Quelques citations de Charles-Augustin SAINTE-BEUVE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 149 citations dans le Littré.
Serait-ce que ceux à qui la vraie jeunesse a manqué en sa saison sont plus sujets que d'autres à ces raprès-coup et à ces revenez-y de jeunesse ?
Nouveaux Lundis, t. II, Art. sur Louis XIV et le duc de Bourgogne (raprès-coup)Je rougis pour nos respectables amis de cette réponse et de tant d'autres sur le même ton… jusqu'au Philotanus et aux sarcellades dans le XVIIIe siècle.
Port-Royal, t. II, p. 336, 3<sup>e</sup> éd. (note de M. F. Bovet). (sarcellades ou sarcelloises)L'esprit des Arnauld… irréductible dans ses points d'arrêt et irramenable.
Port-Royal, t. IV, p. 145, 3<sup>e</sup> éd. (irramenable)Au lieu de ces expressions amples et véritablement augustes [de Pascal], Fontenelle, en parlant de l'ordonnance céleste, n'emploie volontiers que des images et des comparaisons rapetissantes.
dans le Dict. de DOCHEZ. (rapetissant, ante)Humiliation confondante.
Port-Royal, t. II, p. 236, 3<sup>e</sup> éd. (confondant, ante)Pour que le Christ ait lieu de dignifier et d'ennoblir l'ouvrage de son Père en se faisant homme.
Port-Royal, t. V, p. 422, 3<sup>e</sup> édit. (dignifier)Tout ce qui avait un air de conversation leur semblait grossier, vulgaire [aux habitués de l'hôtel de Rambouillet] ; c'était une résolution et une gageure d'être distingué, comme on aurait dit soixante ans plus tard, d'être supérieur, comme on dirait aujourd'hui : on disait alors précieux.
Mme de Longueville, dans la Bruyère et la Rochefoucauld ; Mme de la Fayette et Mme de Longueville, 1 vol. Paris, 1842, p. 172 (précieux, euse)Ce théisme [de l'abbé de Saint-Pierre] doucement rationalisé, à ravir un Bernardin de Saint-Pierre,
Causeries du lundi, t. XV (l'abbé de Saint-Pierre) (rationaliser)On entrevoit en quoi Diderot tenait d'elle [sa sœur] et en quoi il en différait : elle était la branche restée rude et sauvageonne, lui le rameau greffé, cultivé et adouci, épanoui.
dans le Dict. de DOCHEZ. (sauvageon)J'ai fait le tour des choses de la vie.
Poésies, Sonnets, Épilogue. (tour [2])Ce serait une assez neuve et utile manière de caractériser Lamartine, et de renouveler l'étude tant de fois faite de sa poésie, que de la comparer d'un peu près avec ces deux grands lakistes (Wordsworth et Coleridge).
Critiques, t. IV, éd. 1841, p. 34 (lakiste)La gaieté, chez M. de Chateaubriand, n'a rien de naturel et de doux ; c'est une sorte d'humeur ou de fantaisie qui se joue sur un fond triste.
Causeries, 18 mars 1850 (humeur [1])Pascal… refait Euclide avec des barres et des ronds, se géométrisant, et géométrisant toutes les murailles et les planchers de la maison.
Port-Royal, t. II, p. 457, 3<sup>e</sup> éd. (géométriser)Il y a là [dans la vie de Chateaubriand] une destinée littéraire et plus que littéraire, une destinée vraiment historique et monumentale, à laquelle se rattache de loin aux yeux de la postérité toute une période accomplie.
Chateaubr. et son groupe, t. I, p. 45 (monumental, ale)Cette image est brillante, mais jure au milieu de son entourage terne, comme de l'argent plaqué sur de l'étain.
Critiques, I, p. 200, J. B. Rousseau, édit. de 1841 (terne [1])Elle [Salammbo] n'est qu'à demi prêtresse, ou plutôt elle n'est que dévote, et comme qui dirait, ayant le petit voile.
Nouv. lundis, t. IV (Salammbo, par M. Flaubert, I). (voile [1])Avec ces esprits injudicieux il ne faut s'étonner de rien.
Port-Royal, t. III, p. 32, 3<sup>e</sup> éd. (il souligne). (injudicieux, euse)Ces airs, ces tours de tête, ô femmes, votre charme, Doux charme par où j'ai péri.
Poésies diverses (à la suite de J. Delorme) (par [1])Un babil innocent, varié, railleur ou tendre, traversé d'éclairs passionnés.
Portraits de femmes, t. I, p. 24, édit. de 1844 (passionné, ée)Qu'on dise : il [Ronsard] osa trop, mais l'audace était belle ; Il lassa, sans la vaincre, une langue rebelle ; Et de moins grands, depuis, eurent plus de bonheur.
Poésies, à Ronsard. (langue)