Charles-Augustin SAINTE-BEUVE, auteur cité dans le Littré
SAINTE-BEUVE (1804-1869)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINTE-BEUVE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Port-Royal | 1840-1859 | 53 citations |
Quelques citations de Charles-Augustin SAINTE-BEUVE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 149 citations dans le Littré.
Il passait de longs temps à considérer l'horizon, à se tenir sous les arbres.
Causeries, 9 février 1856 (temps)J'ai le malheur de croire que la pruderie est une chose funeste en littérature, et que, jusqu'à l'obscénité exclusivement, l'art consacre et purifie tout ce qu'il touche.
Poésie française au 16<sup>e</sup> siècle, préface (obscénité)Il [l'abbé de Pradt] avait gardé de la révolution quelque chose de déclassé, de reclassé et de mal renfroqué.
Nouv. lundis (Souvenirs d'un diplomate par Bignon) (renfroquer)D'Urfé, comme presque tous les romanciers, avait mis dans son roman les personnages de sa connaissance, et s'y était mis lui-même et les aventures de sa jeunesse ; mais tout cela était combiné, déguisé et romancé de telle sorte que lui seul pouvait servir de guide dans ce labyrinthe.
dans le Dict. de DOCHEZ. (romancer)Serait-ce que ceux à qui la vraie jeunesse a manqué en sa saison sont plus sujets que d'autres à ces raprès-coup et à ces revenez-y de jeunesse ?
Nouveaux Lundis, t. II, Art. sur Louis XIV et le duc de Bourgogne (raprès-coup)Humiliation confondante.
Port-Royal, t. II, p. 236, 3<sup>e</sup> éd. (confondant, ante)Deux fils de M. de Feuquières apportèrent la consternante nouvelle de la mort de leur père.
Port-Royal, t. II, p. 9, 3<sup>e</sup> éd. (consternant, ante)Heureux pourtant et favorisé jusqu'à la fin, puisqu'il lui fut donné [à Bernis] par ses derniers sacrifices, de pouvoir racheter et expier en quelque sorte les mollesses de ses débuts.
Causeries, 11 avr. 1853 (mollesse)Ici [sur la grâce], Nicole est tout dans les intervalles, dans les nuances, aux confins des opinions ménageables.
Port-Royal, t. IV, p. 506, 3<sup>e</sup> éd. (ménageable)C'est un physiologiste et un organicien en toute étude.
Nouveaux Lundis, v (art. sur M. Littré). (organicien)[Il] s'en donne à cœur-joie et à lèche-doigt.
Nouveaux lundis, t. I, p. 54, Veuillot. (lécher)La perruque [de Louis XIV] était la seule pièce, dit-on, qui tînt bon contre le déshabillé ; personne ne l'avait jamais vu sans.
Portraits contemporains, t. I, p. 372, nouv. édit. Paris, 1870 (sans)On assiste chez Jansenius au commencement de cette longue et irrassasiable étude qui lui fit, comme il l'assurait, lire dix fois tout Saint-Augustin.
Port-Royal, t. I, p. 293, 3<sup>e</sup> éd. (irrassasiable)Un babil innocent, varié, railleur ou tendre, traversé d'éclairs passionnés.
Portraits de femmes, t. I, p. 24, édit. de 1844 (passionné, ée)Le plus irritant ennemi de tout grand poëte dramatique au début, le bégueulisme bel-esprit.
Portraits littér. t. II (art. Molière) (bégueulisme)Jamais sur mon tombeau ne jaunira la rose Ni le jaune souci.
Poésies, les Rayons jaunes. (jaunir)La vitesse des chevaux ou l'air du matin m'arrivant par une glace ouverte redécidaient le train de mes pensées…
Volupté, ch. XI (redécider)Les amis de Galiani et l'abbé lui-même avaient coutume de dire de son livre sur les blés : C'est moins un livre sur le commerce des blés qu'un ouvrage sur la science du gouvernement ; il faut savoir y lire le blanc et l'entre-deux des lignes.
Art. sur Galiani. (ligne)Hardy, dans une de ses préfaces, se fâche contre les courtisans qui disaient pastorelle ou pastourelle ; car pastorelle, dit-il, est le féminin du bon vieux mot français pastoureau ; et il adopte la dénomination de pastorale, que réprouve, au contraire, avec beaucoup d'aigreur P. de Landunenson, Art poétique.
Tableau de la poésie française au XVIe siècle, Paris, 1869, in-12, p. 238 (pastoral, ale)On s'expose à s'entendre dire, tout gentilhomme qu'on est, que l'on est atteint et convaincu de trissotinisme.
Nouv. lundis, t. III (M. de Pontmartin). (trissotinisme)