Charles-Augustin SAINTE-BEUVE, auteur cité dans le Littré
SAINTE-BEUVE (1804-1869)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINTE-BEUVE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Port-Royal | 1840-1859 | 53 citations |
Quelques citations de Charles-Augustin SAINTE-BEUVE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 149 citations dans le Littré.
Le caractère incomplet de ce jeune homme, qui ne régna que onze mois et qui avait quelques parties royales, est fort bien rendu ou du moins très vraisemblablement par l'historien.
Causeries, 7 févr. 1853 (partie [1])La vitesse des chevaux ou l'air du matin m'arrivant par une glace ouverte redécidaient le train de mes pensées…
Volupté, ch. XI (redécider)L'esprit des Arnauld… irréductible dans ses points d'arrêt et irramenable.
Port-Royal, t. IV, p. 145, 3<sup>e</sup> éd. (irramenable)Du Guet écrivait à Mme des Rieux : Ni le caphé ni le chocolate ne sont propres à votre estomac.
t. V, livre VI, 8 (café)Les Méditations chrétiennes et métaphysiques [de Malebranche] ne sont rien moins… qu'un cours de haute philosophie dans la bouche de Jésus se professant lui-même à un disciple fidèle.
Port-Royal, t. V, p. 362, 3<sup>e</sup> éd. (professer)Quand la neige à minuit, lente, silencieuse, Tombe aux toits endormis.
J. Delorme, p. 186 (tomber)Et mord à belles dents à même du prochain.
Nouveaux lundis, t. I, p. 65, L. Veuillot (même)Il [Chateaubriand] a comme engendré cet ennui incurable, mélancolique, sans cause, si souvent doux et enchanteur dans son expression, sauvage et desséchant au fond, et mortel au cœur, mortel à la bonne et saine pratique des vertus, le mal de René, qui a été celui de tout notre âge, maladie morale qui, après avoir régné cinquante ans plus ou moins, et avec des variantes sans nombre, est aujourd'hui à peu près disparue…
Chateaubriand et son groupe, t. I, p. 99 (mélancolique)Une âme à la fois saintement pitoyable et magnifiquement vénérante.
Port-Royal, t. IV, p. 313, 3<sup>e</sup> éd. (vénérant, ante)L'Illustration de la langue française par Joachim du Bellay est comme le manifeste de cette insurrection soudaine.
Poésie au XVIe siècle, éd. CHARPENTIER, p. 45 (manifeste [2])La nature prudente de M. de Saci n'était pas sans quelque méfiance de la nature pugnace d'Arnauld, et il l'aurait voulu tempérer.
Port-royal, t. II, p. 326, 3<sup>e</sup> éd. (pugnace)Aux XVIe et XVIIe siècle, carte de visite, pièce officielle représentant les comptes rendus et les conseils donnés, lors d'une visite dans un couvent par un supérieur.
Port-Royal, t. I p. 51, 1re éd. (carte)Ils Iles capucins et les jésuites] appelaient ces messieurs sabotiers, prétendant qu'ils faisaient des sabots et des souliers.
Port-Royal, 3<sup>e</sup> éd. t. I, p. 500 (sabotier)À toi, Ronsard, à toi qu'un sort injurieux Depuis deux siècles livre au mépris de l'histoire, J'élève de mes mains l'autel expiatoire Qui te purifiera d'un arrêt odieux.
Poésies, Ronsard. (expiatoire)L'attirail de la savanterie, comme elle [Mme de Verdelin] la nommait, l'effrayait autant que celui de la galanterie.
Nouv. lundis, t. IX (Mme de Verdelin). (savanterie)Une tête théologique coordonnante et concertante.
Port-Royal, t. IV, p. 435, 3<sup>e</sup> éd. (concertant, ante [2])Cette image est brillante, mais jure au milieu de son entourage terne, comme de l'argent plaqué sur de l'étain.
Critiques, I, p. 200, J. B. Rousseau, édit. de 1841 (terne [1])C'est judicieusement déduit et nombreusement pesé.
Port-Royal, t. II, p. 521, 3<sup>e</sup> édit. (nombreusement)Des êtres organisés ayant les mêmes délinéaments internes et externes.
Port-Royal, t. V, p. 394, 3<sup>e</sup> éd. (délinéament)On l'a accusé [Benjamin Constant] d'avoir rédigé la proclamation du duc de Brunswick ; ce sont là de ces inventions de parti comme celle de l'assassinat d'André Chénier contre Marie-Joseph ; c'est ce qu'on appelle jeter à son adversaire un chat-en-jambes.
Portraits littéraires, 1864, t. III, p. 267 (chat-en-jambes)