Charles-Augustin SAINTE-BEUVE, auteur cité dans le Littré
SAINTE-BEUVE (1804-1869)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINTE-BEUVE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Port-Royal | 1840-1859 | 53 citations |
Quelques citations de Charles-Augustin SAINTE-BEUVE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 149 citations dans le Littré.
Cette doctrine chrétienne étroite, selon saint Paul, est très portative, expéditive.
Port-Royal, t. I, p. 295, 3<sup>e</sup> éd. (portatif, ive)Franklin était, dans ses manières générales de voir et de présenter les choses, un grand, un trop grand simplificateur.
dans le Dict. de DOCHEZ. (simplificateur)Réellement il [Béranger le chansonnier] a le goût très prononcé de l'amitié buvante et chantante et de la sodalité.
Nouv. lundis, t. I (Correspondance de Béranger). (sodalité)L'expression est de Michaud l'académicien, très bon journaliste, mais qui aussi, comme tel, savait employer au besoin contre l'adversaire l'arme de la calomnie ; il appliqua un jour ce mot de chat-en-jambes, précisément à propos de l'accusation forgée par lui et par les autres écrivains royalistes sous le Directoire contre Marie-Joseph : Ah ! disait-il en souriant et s'applaudissant, nous lui avions lâché là un fameux chat-en-jambes.
ib. en note. (chat-en-jambes)La rimaillerie mnémonique [les vers des Racines grecques de Lancelot].
Port-Royal, t. II, p. 333, 3<sup>e</sup> éd. (rimaillerie)Nous savons à fond tous les défauts de celles qui ont signé [le formulaire], des signeuses, comme on les appelait avec mépris, ou encore des noires.
Port-Royal, 3<sup>e</sup> éd. t. IV, p. 217 (signeur)Est-il besoin de dire que dans son cénacle Joseph [Delorme] n'a introduit que quelques poëtes… unis entre eux par des rapports intimes d'amitié et de voisinage ?
note à la fin de la 1re éd. des Poésies et pensées de Joseph Delorme (cénacle)Ce théisme [de l'abbé de Saint-Pierre] doucement rationalisé, à ravir un Bernardin de Saint-Pierre,
Causeries du lundi, t. XV (l'abbé de Saint-Pierre) (rationaliser)La vie d'ici [Paris] est toute dissipante.
dans Journ. des Débats, 22 sept. 1875, 4<sup>e</sup> page, 3<sup>e</sup> col. (dissipant, ante)Quand la neige à minuit, lente, silencieuse, Tombe aux toits endormis.
Poésies, à David. (neige)Le plus irritant ennemi de tout grand poëte dramatique au début, le bégueulisme bel-esprit.
Portraits littér. t. II (art. Molière) (bégueulisme)Du Guet écrivait à Mme des Rieux : Ni le caphé ni le chocolate ne sont propres à votre estomac.
t. V, livre VI, 8 (café)Mlle Gaussin y avait souvent triomphé [dans Bérénice] à l'aide d'une mélodie perpétuelle et de cette musique, de ces larmes dans la voix, dont l'expression a d'abord été trouvée pour elle par La Harpe lui-même.
Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1844, p. 362 (voix)Des êtres organisés ayant les mêmes délinéaments internes et externes.
Port-Royal, t. V, p. 394, 3<sup>e</sup> éd. (délinéament)Apôtre de la raison jusqu'au bout, on peut dire que Voltaire est mort en combattant ; la fin de sa vie n'a pas ressemblé à une partie de whist où l'on gagne en calculant.
Nouv. lundis, XII, Talleyrand. (whist)Des choses aussi monotonement édifiantes.
Port-Royal, t. V, p. 231, 3<sup>e</sup> éd. (monotonement)L'esprit des Arnauld… irréductible dans ses points d'arrêt et irramenable.
Port-Royal, t. IV, p. 145, 3<sup>e</sup> éd. (irramenable)Hardy, dans une de ses préfaces, se fâche contre les courtisans qui disaient pastorelle ou pastourelle ; car pastorelle, dit-il, est le féminin du bon vieux mot français pastoureau ; et il adopte la dénomination de pastorale, que réprouve, au contraire, avec beaucoup d'aigreur P. de Landunenson, Art poétique.
Tableau de la poésie française au XVIe siècle, Paris, 1869, in-12, p. 238 (pastoral, ale)Tout continua d'abord comme par le passé [dans un couvent assez mal réglé], très futilement et assez innocemment.
Port-Royal, t. I, p. 84, 3<sup>e</sup> éd. (futilement)Il [Prévost-Paradol] en vint sans trop d'effort, au bout d'un an, à être le premier de sa volée, comme on disait autrefois.
Nouv. lundis, t. I (M. Prévost-Paradol) (volée)