Charles-Augustin SAINTE-BEUVE, auteur cité dans le Littré

SAINTE-BEUVE (1804-1869)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINTE-BEUVE a été choisie.

149 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Port-Royal 1840-1859 53 citations

Quelques citations de Charles-Augustin SAINTE-BEUVE

Voici un tirage aléatoire parmi ses 149 citations dans le Littré.

  1. Le temps s'est réveillé ; ma tâche recommence ; Adieu, besoins du cœur, solitude, silence, Adieu loisir, adieu loisir !
    Poésies, au loisir. (loisir)
  2. Je n'y tiens plus… c'est étouffant à la longue, c'est suffocant.
    Nouv. Lundis, I, p. 407 (suffocant, ante)
  3. Les défauts par saillie et comme qui dirait les outrances de Corneille.
    Port-Royal, t. I, p. 241, 3<sup>e</sup> éd. (outrance)
  4. En cette matière on ne saurait mieux faire que de donner le témoignage de la miraculée elle-même [une religieuse de Port-Royal].
    Port-Royal, t. IV, p. 146, 3<sup>e</sup> éd. (miraculé)
  5. Je sentis, dès le premier jour, toute son importance [de la révolution de février], mais aussi son immaturité.
    Chateaubriand et son groupe littéraire sous l'Empire, Préface (immaturité)
  6. Deux fils de M. de Feuquières apportèrent la consternante nouvelle de la mort de leur père.
    Port-Royal, t. II, p. 9, 3<sup>e</sup> éd. (consternant, ante)
  7. Notre ami Jules Lacroix, ce mouleur habile et consciencieux du groupe sophocléen, l'Œdipe roi.
    Nouv. lundis, t. IV (Ducis épistolaire, I). (sophocléen, enne)
  8. Humiliation confondante.
    Port-Royal, t. II, p. 236, 3<sup>e</sup> éd. (confondant, ante)
  9. N'en attendez [de ces arbres] ni abri, ni ombrage, ni fleurs ; ils feuillissent tard, se dépouillent tôt, et vivent longtemps à demi dépouillés.
    Portraits littér. t. I (art. P. Corneille). (feuillir)
  10. Qu'on dise : il [Ronsard] osa trop, mais l'audace était belle ; Il lassa, sans la vaincre, une langue rebelle ; Et de moins grands, depuis, eurent plus de bonheur.
    Poésies, à Ronsard. (langue)
  11. Les Grecs, déchus, privés de l'exercice des vertus publiques, devenaient, sauf de rares exceptions, plus légers, plus volubiles, plus sophistiques.
    Causeries du lundi, t. XV, La morale et l'art. (volubile)
  12. Ici je sens que j'ai affaire à une pure luxuriance de pinceau qui se joue et qui exagère, qui caresse toutes choses et qui les prolonge dans tous les sens.
    dans le Dict. de DOCHEZ. (luxuriance)
  13. Est-il besoin de dire que dans son cénacle Joseph [Delorme] n'a introduit que quelques poëtes… unis entre eux par des rapports intimes d'amitié et de voisinage ?
    note à la fin de la 1re éd. des Poésies et pensées de Joseph Delorme (cénacle)
  14. On le voit [Duclos], on l'entend gardant jusque dans les salons cette voix de gourdin qu'il tenait de sa première hantise dans les cafés,
    Causeries du lundi (article sur Grimm, qui, le premier, avait parlé de cette voix de gourdin de Duclos) (gourdin)
  15. Ce théisme, doucement rationalisé et sensibilisé à ravir un Bernardin de Saint-Pierre.
    Causeries du lundi, t. XV (l'abbé de Saint-Pierre) (sensibiliser)
  16. Avec ces esprits injudicieux il ne faut s'étonner de rien.
    Port-Royal, t. III, p. 32, 3<sup>e</sup> éd. (il souligne). (injudicieux, euse)
  17. Ce livre semble fait pour présager la solitude refleurissante et glorieuse de Port-Royal et l'époque de 1669.
    Port-Royal, t. IV, p. 320, 3<sup>e</sup> éd. (refleurissant, ante)
  18. Il [Chateaubriand] a comme engendré cet ennui incurable, mélancolique, sans cause, si souvent doux et enchanteur dans son expression, sauvage et desséchant au fond, et mortel au cœur, mortel à la bonne et saine pratique des vertus, le mal de René, qui a été celui de tout notre âge, maladie morale qui, après avoir régné cinquante ans plus ou moins, et avec des variantes sans nombre, est aujourd'hui à peu près disparue…
    Chateaubriand et son groupe, t. I, p. 99 (mélancolique)
  19. La vie d'ici [Paris] est toute dissipante.
    dans Journ. des Débats, 22 sept. 1875, 4<sup>e</sup> page, 3<sup>e</sup> col. (dissipant, ante)
  20. Une quantité négligible,
    Port-Royal, t. III, p. 414, 3<sup>e</sup> éd. (négligeable)