Charles-Augustin SAINTE-BEUVE, auteur cité dans le Littré
SAINTE-BEUVE (1804-1869)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINTE-BEUVE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Port-Royal | 1840-1859 | 53 citations |
Quelques citations de Charles-Augustin SAINTE-BEUVE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 149 citations dans le Littré.
On entra à sept heures, et on le [M. Le Tourneux] trouva comme mort ; on ne put que lui donner l'extrême-onction, ne lui jugeant pas assez de connaissance pour le viatique.
Port-Royal, 3<sup>e</sup> édit. t. v, p. 227 (viatique)La nature prudente de M. de Saci n'était pas sans quelque méfiance de la nature pugnace d'Arnauld, et il l'aurait voulu tempérer.
Port-royal, t. II, p. 326, 3<sup>e</sup> éd. (pugnace)Humiliation confondante.
Port-Royal, t. II, p. 236, 3<sup>e</sup> éd. (confondant, ante)Le retour du Père Quesnel et sa perambulation ne furent pas sans quelques difficultés et sans aventures.
Port-Royal, t. VI, p. 274, 3<sup>e</sup> éd. (perambulation)Mlle Gaussin y avait souvent triomphé [dans Bérénice] à l'aide d'une mélodie perpétuelle et de cette musique, de ces larmes dans la voix, dont l'expression a d'abord été trouvée pour elle par La Harpe lui-même.
Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1844, p. 362 (voix)On s'expose à s'entendre dire, tout gentilhomme qu'on est, que l'on est atteint et convaincu de trissotinisme.
Nouv. lundis, t. III (M. de Pontmartin). (trissotinisme)Ces airs, ces tours de tête, ô femmes, votre charme, Doux charme par où j'ai péri.
Poésies diverses (à la suite de J. Delorme) (par [1])Il [Cousin] traite ces femmes [les grandes dames du XVIIe siècle] comme il ferait des élèves dans un concours de philosophie ; toi d'abord, toi ensuite ; Jaqueline par-ci, Palatine par-là ; il les classe, il les clique, il les claque.
Préface à l'édition Janet des Maximes de la Rochefoucault, p. X (cliquer)Les défauts par saillie et comme qui dirait les outrances de Corneille.
Port-Royal, t. I, p. 241, 3<sup>e</sup> éd. (outrance)Les Méditations chrétiennes et métaphysiques [de Malebranche] ne sont rien moins… qu'un cours de haute philosophie dans la bouche de Jésus se professant lui-même à un disciple fidèle.
Port-Royal, t. V, p. 362, 3<sup>e</sup> éd. (professer)Qui n'a du crucifix baisé le jaune ivoire ? Qui n'a de l'homme-Dieu lu la sublime histoire Dans un jaune missel ?
Poésies, les Rayons jaunes. (ivoire)L'épigramme, pour les anciens, était une petite pièce qui ne passait guère huit ou dix vers, d'ordinaire en vers hexamètres et pentamètres ; c'était une inscription soit tumulaire, soit triomphale, soit votive ou descriptive ; une peinture pastorale trop courte pour faire une idylle, une déclaration ou une plainte amoureuse trop peu développée pour faire une élégie ; la raillerie y a aussi sa part, mais une part restreinte, tandis que, dans les épigrammes modernes, elle est presque tout, et que c'est toujours le trait et la pointe finale à quoi l'on vise.
Constitutionnel, 4 janv. 1864 (épigramme)À toi, Ronsard, à toi qu'un sort injurieux Depuis deux siècles livre au mépris de l'histoire, J'élève de mes mains l'autel expiatoire Qui te purifiera d'un arrêt odieux.
Poésies, Ronsard. (expiatoire)La vitesse des chevaux ou l'air du matin m'arrivant par une glace ouverte redécidaient le train de mes pensées…
Volupté, ch. XI (redécider)Il passait de longs temps à considérer l'horizon, à se tenir sous les arbres.
Causeries, 9 février 1856 (temps)Cette observation attentive du langage campagnard et paysanesque.
Causeries du lundi, t. VIII, art. sur R. Töpffer. (paysanesque)Ce serait une assez neuve et utile manière de caractériser Lamartine, et de renouveler l'étude tant de fois faite de sa poésie, que de la comparer d'un peu près avec ces deux grands lakistes (Wordsworth et Coleridge).
Critiques, t. IV, éd. 1841, p. 34 (lakiste)Leur conversation ne portait pas au delà d'un cercle borné ; leur tous les jours était assez ordinaire.
Port-Royal, t. VI, p. 267, 3<sup>e</sup> éd. (jour)Le temps s'est réveillé ; ma tâche recommence ; Adieu, besoins du cœur, solitude, silence, Adieu loisir, adieu loisir !
Poésies, au loisir. (loisir)Quand la neige à minuit, lente, silencieuse, Tombe aux toits endormis.
Poésies, à David. (neige)