Charles-Augustin SAINTE-BEUVE, auteur cité dans le Littré
SAINTE-BEUVE (1804-1869)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINTE-BEUVE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Port-Royal | 1840-1859 | 53 citations |
Quelques citations de Charles-Augustin SAINTE-BEUVE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 149 citations dans le Littré.
L'épigramme, pour les anciens, était une petite pièce qui ne passait guère huit ou dix vers, d'ordinaire en vers hexamètres et pentamètres ; c'était une inscription soit tumulaire, soit triomphale, soit votive ou descriptive ; une peinture pastorale trop courte pour faire une idylle, une déclaration ou une plainte amoureuse trop peu développée pour faire une élégie ; la raillerie y a aussi sa part, mais une part restreinte, tandis que, dans les épigrammes modernes, elle est presque tout, et que c'est toujours le trait et la pointe finale à quoi l'on vise.
Constitutionnel, 4 janv. 1864 (épigramme)Des choses aussi monotonement édifiantes.
Port-Royal, t. V, p. 231, 3<sup>e</sup> éd. (monotonement)La lampe [dans l'église] brûlait jaune, et jaune aussi les cierges.
Poésies, les Rayons jaunes. (jaune)Avec ces esprits injudicieux il ne faut s'étonner de rien.
Port-Royal, t. III, p. 32, 3<sup>e</sup> éd. (il souligne). (injudicieux, euse)Aux XVIe et XVIIe siècle, carte de visite, pièce officielle représentant les comptes rendus et les conseils donnés, lors d'une visite dans un couvent par un supérieur.
Port-Royal, t. I p. 51, 1re éd. (carte)Cette doctrine chrétienne étroite, selon saint Paul, est très portative, expéditive.
Port-Royal, t. I, p. 295, 3<sup>e</sup> éd. (portatif, ive)Un jour que je le rencontrais ainsi dans une de ces cours de l'Institut que les profanes traversent irrévérencieusement pour raccourcir leur chemin.
Portraits, Charles Nodier. (profane)Notre ami Jules Lacroix, ce mouleur habile et consciencieux du groupe sophocléen, l'Œdipe roi.
Nouv. lundis, t. IV (Ducis épistolaire, I). (sophocléen, enne)Les amis de Galiani et l'abbé lui-même avaient coutume de dire de son livre sur les blés : C'est moins un livre sur le commerce des blés qu'un ouvrage sur la science du gouvernement ; il faut savoir y lire le blanc et l'entre-deux des lignes.
Art. sur Galiani. (ligne)Les Méditations chrétiennes et métaphysiques [de Malebranche] ne sont rien moins… qu'un cours de haute philosophie dans la bouche de Jésus se professant lui-même à un disciple fidèle.
Port-Royal, t. V, p. 362, 3<sup>e</sup> éd. (professer)La vitesse des chevaux ou l'air du matin m'arrivant par une glace ouverte redécidaient le train de mes pensées…
Volupté, ch. XI (redécider)Le retour du Père Quesnel et sa perambulation ne furent pas sans quelques difficultés et sans aventures.
Port-Royal, t. VI, p. 274, 3<sup>e</sup> éd. (perambulation)Le temps s'est réveillé ; ma tâche recommence ; Adieu, besoins du cœur, solitude, silence, Adieu loisir, adieu loisir !
Poésies, au loisir. (loisir)Ici je sens que j'ai affaire à une pure luxuriance de pinceau qui se joue et qui exagère, qui caresse toutes choses et qui les prolonge dans tous les sens.
dans le Dict. de DOCHEZ. (luxuriance)Dans la description du coucher du soleil [Voyage à l'île de France, de Bernardin de Saint-Pierre], il est question des vents alizés qui le soir calmissent un peu, et des vapeurs légères propres à réfranger les rayons ; deux mots que le dictionnaire de l'Académie n'a pas adoptés encore.
Portraits litt. t. II (art. B. de St-Pierre). (réfranger)Il [Chateaubriand] a comme engendré cet ennui incurable, mélancolique, sans cause, si souvent doux et enchanteur dans son expression, sauvage et desséchant au fond, et mortel au cœur, mortel à la bonne et saine pratique des vertus, le mal de René, qui a été celui de tout notre âge, maladie morale qui, après avoir régné cinquante ans plus ou moins, et avec des variantes sans nombre, est aujourd'hui à peu près disparue…
Chateaubriand et son groupe, t. I, p. 99 (mélancolique)Admirable explicateur et ordonnateur du passé et de ces choses accomplies qui ne tirent plus à conséquence, Montesquieu…
dans le Dict. de DOCHEZ, à mot. (explicateur)Ce livre semble fait pour présager la solitude refleurissante et glorieuse de Port-Royal et l'époque de 1669.
Port-Royal, t. IV, p. 320, 3<sup>e</sup> éd. (refleurissant, ante)[Il] s'en donne à cœur-joie et à lèche-doigt.
Nouveaux lundis, t. I, p. 54, Veuillot. (lécher)C'est un physiologiste et un organicien en toute étude.
Nouveaux Lundis, v (art. sur M. Littré). (organicien)