Jean-François de SAINT-LAMBERT, auteur cité dans le Littré

SAINT-LAMBERT (1716-1803)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINT-LAMBERT a été choisie.

96 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Les Saisons 1769 86 citations

Quelques citations de Jean-François de SAINT-LAMBERT

Voici un tirage aléatoire parmi ses 96 citations dans le Littré.

  1. On courbe l'homme, et il reste plié ; il prend cette attitude pour celle que lui donne la nature, il s'endort dans sa misère.
    Saisons, IV, note 4 (courber)
  2. Dans ses sombres buissons le cerf a tressailli.
    Sais. III (tressaillir)
  3. Tel est le sort de l'Inde et de ces beaux climats, Où jamais les hivers n'ont porté les frimas.
    Saisons, hiver (climat)
  4. Mon chien bondit, s'écarte et suit avec ardeur L'oiseau dont les zéphirs vont lui porter l'odeur.
    Saisons, III (odeur)
  5. L'opale et l'incarnat qui parent le matin, Les couleurs d'un beau soir où son œil incertain Cherche, sans la trouver, la première nuance Du pourpre qui finit, de l'azur qui commence.
    Sais. III (nuance)
  6. De leur toit délabré j'écartai la misère.
    Saisons, hiver. (délabré, ée)
  7. Achève tes bienfaits ; que la nielle impure, Les insectes, l'orage et les vents ennemis Respectent les présents que tu nous as promis,
    Saisons, II (nielle [3])
  8. La naïve bergère, assise au coin d'un bois, Chante et roule un fuseau qui tourne sous ses doigts.
    Saisons, printemps. (coin)
  9. Tout se meut, s'organise et sent son existence ; La matière est vivante…
    Saisons, Été. (organiser [1])
  10. Ces deux grands yeux qui ne savent que voir, Auront d'abord une beauté nouvelle : Ils regardaient, Philis : ils parleront.
    Pièc. fug. Épître A.... (parler [1])
  11. Le tonnerre et les vents déchirent les nuages.
    Saisons, été. (déchirer)
  12. Sur elle-même enfin mon âme se replie, Et tombe par degrés dans la mélancolie.
    Sais. III (replier)
  13. Je m'occupe, je pense, et j'ai pour volupté Ce charme que le ciel attache à la bonté.
    Saisons, Hiver. (bonté)
  14. Et l'astre qui les dore [les montagnes] en ouvrant sa carrière, Sans y porter la vie y répand la lumière.
    Sais. III (porter [1])
  15. Nous nous rapprochons de l'homme dans les moments où nous sommes mécontents de la nature, et nous nous rapprochons de nos amis dans les moments où nous sommes mécontents de nous-mêmes.
    Sais. III, note 3 (rapprocher)
  16. Il peut trouver du moins, dans le cours de sa vie, Un cœur sans injustice, un ami sans envie.
    Saisons, automne. (cœur)
  17. La nuit vers l'occident obscur Repliait lentement ses voiles ; D'un feu moins brillant les étoiles Éclairaient le céleste azur.
    le Matin. (azur)
  18. Aux flancs des monts altiers, à leurs cimes glacées, L'hiver a suspendu les neiges entassées.
    Saisons, IV (neige)
  19. Les marbres divisés ont crié sous la scie.
    Sais. IV (scie)
  20. Pour juge il a son cœur, pour amis ses égaux.
    Saisons, automne. (cœur)