Jean SÉNEBIER, auteur cité dans le Littré
SENNEBIER (1742-1809)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SENNEBIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Jean SÉNEBIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 97 citations dans le Littré.
Un fait bien vu est une connaissance précieuse ; il y en a peu qui soient connus dans tous leurs détails.
Ess. art d'observ. t. I, p. 278, dans POUGENS (vu, ue)Les mots sont des termes moyens entre les idées et les objets ; l'idée doit produire le mot, et le mot doit rappeler l'idée ; mais le sens des mots n'est pas toujours tellement déterminé qu'il amène cet effet.
Ess. sur l'art d'observ. t. II, p. 45, dans POUGENS (mot)On se persuade de même la nécessité de l'air pour tirer des étincelles d'un caillou avec un briquet, parce qu'il n'y a point de scintillation dans le vide lorsque le caillou y est frappé.
Art d'observ. t. III, p. 26, dans POUGENS (scintillation)Le but d'un système est de lier à un fait général, ou à un petit nombre de faits généraux, tous les faits particuliers qui paraissent avoir de l'analogie avec eux.
Ess. art d'obs. t. II, p. 307, dans POUGENS (système)Réaumur apprend aux potiers de terre à distinguer la terre du sable.
Ess. sur l'art d'obs. t. II, p. 33, dans POUGENS (potier)Quand on considère l'évaporation des eaux de la mer comme la source des rivières.
Ess. art d'obs. t. II, p. 76, dans POUGENS (rivière)Le nombre des précautions pour éviter l'erreur dans les observations est immense ; il varie suivant les objets observés et leurs circonstances.
Essai sur l'art d'observer, t. I, dans POUGENS (observation)On perd le fruit de l'observation en généralisant trop les conséquences qu'on en a tirées.
ib. t. II, p. 191 (observation)L'ouïe a une finesse et une précision qui saisit les nuances les plus légères : tandis que l'œil sépare grossièrement les couleurs et remarque à peine la quatre-centième partie d'une ligne, l'oreille aperçoit le comma, qui est pour elle une quantité bien autrement petite.
Ess. art d'observ. t. I, p. 191, dans POUGENS (ouïe)Zimmermann dit fort bien que l'observateur lit la nature, et que celui qui expérimente l'interroge.
ib. t. I, p. 25 (observateur, trice)C'est Laplace et Monge qui ont essayé heureusement et qui ont réussi à soumettre la chimie à la rigueur mathématique.
Ess. art d'obs. t. III, p. 98, dans POUGENS (rigueur)La permanence de l'impression peut être plus longue que la permanence de l'objet qui l'a produite.
Ess. art d'observ. t. I, p. 174, dans POUGENS (permanence)Ce génie vaste [Aristote] avait eu des idées sur le sexualisme des plantes.
Ess. art d'obs. t. III, p. 143, dans POUGENS (sexualisme)Fontenelle admira Newton ; mais il n'eut pas le courage d'abandonner les romans de Descartes.
Ess. art d'observ. t. I, p. 91, dans POUGENS (roman [2])Un système doit être un ouvrage synthétique, reposant sur la combinaison des propositions dépendantes, pour leur solidité, des principes qui leur servent de base.
Ess. art d'obs. t. III, p. 282, dans POUGENS (synthétique)La plupart des agriculteurs se plaignent de la rouille des blés ; Fontana a décrit le premier l'état des plantes attaquées de cette maladie ; il a montré les clavaires microscopiques qui étaient la cause du mal.
Ess. art d'obs. t. I, p. 282, dans POUGENS (rouille)Lorsqu'on eut remarqué que l'eau qui passe dans un canon de fer rougi au feu l'oxydait, et qu'il s'échappait du gaz hydrogène, on put croire que ce phénomène était produit par la décomposition de l'eau.
Ess. art d'observ. t. II, p. 116, dans POUGENS (oxyder)On se tromperait sûrement, si l'on attribuait tous les vents à la même cause, quoiqu'ils soient tous un courant d'air qui se précipite vers quelque endroit.
Ess. art d'observ. t. II, p. 102, dans POUGENS (vent)Réaumur s'occupe sans cesse de la perfection des arts dans ses laborieuses études ; il cherche, dans les excréments des teignes, de nouvelles couleurs.
ib. t. I, p. 124 (teigne)Il [le chanvre] est suffisamment roui, quand l'écorce s'enlève aisément dans toute sa longueur sur la chènevotte.
Ess. art d'obs. t. III, p. 232, dans POUGENS (roui, ie)