Louis Jacques THÉNARD, auteur cité dans le Littré

THENARD (1777-1857)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme THENARD a été choisie.

134 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Traité de chimie élémentaire, théorique et pratique 1813 118 citations

Quelques citations de Louis Jacques THÉNARD

Voici un tirage aléatoire parmi ses 134 citations dans le Littré.

  1. Lorsqu'un acide et un oxyde se combinent, ils se neutralisent en totalité ou en partie, suivant la quantité respective de l'un et de l'autre.
    Traité de chimie, t. II, p. 280, dans POUGENS (neutraliser)
  2. L'un des effets de la salive est de ramollir les aliments, de les dissoudre quelquefois, et de les rendre, par cela même, d'une plus facile digestion.
    Traité de chimie, t. III, p. 565, dans POUGENS (salive)
  3. Le soufre, dont la découverte remonte à l'antiquité la plus reculée, est solide, jaune citron, très friable, insipide.
    Traité de chim. t. I, p. 181, dans POUGENS (soufre)
  4. Les corps rayonnent ou lancent du calorique, à toute espèce de température.
    Traité de chim. t. I, p. 28, dans POUGENS (rayonner)
  5. Les vernis sont des espèces de liquides qu'on applique en couche mince sur les corps pour les préserver de l'action des agents extérieurs.
    Traité de chim. t. III, p. 257, dans POUGENS (vernis)
  6. On sait que le rayon violet échauffe moins le thermomètre que le rayon indigo ; celui-ci moins que le bleu ; ce nouveau rayon moins que le suivant, et ainsi de suite jusqu'au rouge.
    Traité de chim. t. I, p. 94, dans POUGENS (rayon [1])
  7. Le salicor ou soude de Narbonne provient de la combustion du salicornia annua, qu'on cultive sous le nom de salicor aux environs de Narbonne.
    Traité de chim. t. II, p. 376, dans POUGENS (salicor)
  8. Le moût que l'on mute, c'est-à-dire que l'on imprègne de gaz sulfureux ou de sulfite de chaux, n'est plus susceptible de fermenter.
    Traité de chimie, t. III, p. 418, dans POUGENS (muter)
  9. Le gaz hydrogène telluré n'existe point dans la nature ; on l'obtient en traitant successivement par l'eau et par l'acide hydrochlorique un alliage de potassium et de tellure.
    Traité de chimie, t. I, p. 376, dans POUGENS (obtenir)
  10. Lorsqu'on veut remplir une vessie de gaz, on en ficelle solidement le col sur la tige d'un robinet ; ensuite on chasse par la pression presque tout l'air qu'elle contient, et on aspire la dernière portion avec la bouche.
    Traité de chim. t. IV, p. 312 (vessie)
  11. La majeure partie du fromage se dissolvit.
    Chimie, t. IV, p. 573, édit. de 1832 (dissoudre)
  12. Ce sont ces oxydes qu'on a connus jusque dans ces derniers temps sous le nom générique de terres ou de bases salifiables terreuses, et sous les noms spécifiques de silice, zircone, thorine, alumine, yttria, glucine et magnésie.
    Traité de chim. t. II, p. 38, dans POUGENS (terre)
  13. Les viandes bien enfumées, les légumes secs se conservent indéfiniment ; il est probable que le sel et l'esprit-de-vin ne les empêchent de se putréfier que parce qu'ils s'emparent surtout de leur humidité.
    Traité de chim. t. III, p. 437, dans POUGENS (putréfier)
  14. Le nitrate, de bleu, devient tout de suite olive…
    Instit. Mém. acad. scienc. t. III, p. 455 (olive)
  15. Lémeri, à qui l'on doit d'avoir découvert la réaction du fer, du soufre et de l'eau, a prétendu que ce mélange jouait un grand rôle dans les volcans ; il l'a même nommé volcan artificiel.
    Traité de chim. t. I, p. 507, dans POUGENS (volcan)
  16. L'acier est le seul métal qui soit susceptible de se tremper ou de se durcir par un refroidissement subit ; ni le cuivre, ni l'argent, ni l'or, ni aucun des autres métaux, sous un état quelconque, ne paraissent jouir de cette propriété.
    Traité de chim. t. I, p. 379, dans POUGENS (tremper)
  17. Quand on soumet le peroxyde à l'action de la pile, comme on y soumet l'eau.
    Instit. Mém. acad. scienc. t. III, p. 411 (soumettre)
  18. Un homme consume par jour, d'après Lavoisier et Séguier et d'après M. Davy, environ 750 litres d'oxygène, ou, ce qui est la même chose, donne lieu à la formation de 750 litres d'acide carbonique, qui, à la température et à la pression ordinaire, contiennent 395 grammes de charbon.
    ib. t. III, p. 595 (oxygène)
  19. Tous les sels dont les acides ou les oxydes ne sont point au summum d'oxygénation, sont susceptibles, théoriquement parlant, d'absorber de l'oxygène.
    Traité de chim. t. II, p. 303, dans POUGENS (summum)
  20. L'air [dans la combustion] tend à convertir [par son oxygène] la substance végétale en eau et en acide carbonique ; tel serait le résultat de son action, s'il était en assez grande quantité et si la température était assez élevée ; c'est ce qui n'arrive jamais… voilà pourquoi il s'amasse de la suie dans les tuyaux.
    Traité de chim. t. III, p. 46, dans POUGENS (suie)