Louis Jacques THÉNARD, auteur cité dans le Littré

THENARD (1777-1857)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme THENARD a été choisie.

134 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Traité de chimie élémentaire, théorique et pratique 1813 118 citations

Quelques citations de Louis Jacques THÉNARD

Voici un tirage aléatoire parmi ses 134 citations dans le Littré.

  1. Lorsqu'on veut remplir une vessie de gaz, on en ficelle solidement le col sur la tige d'un robinet ; ensuite on chasse par la pression presque tout l'air qu'elle contient, et on aspire la dernière portion avec la bouche.
    Traité de chim. t. IV, p. 312 (vessie)
  2. La majeure partie du fromage se dissolvit.
    Chimie, t. IV, p. 573, édit. de 1832 (dissoudre)
  3. L'air a une influence marquée sur la fermentation putride.
    Traité de chim. t. III, p. 437, dans POUGENS (putride)
  4. On rencontre du naphte en Calabre, en Sicile, en Amérique, etc. et on en a découvert en 1802, près du village d'Amiano, dans le duché de Parme, une source si abondante, qu'elle fournit à l'éclairage de la ville de Gènes.
    Traité de chim. t. III, p. 445, dans POUGENS (naphte)
  5. Lorsqu'au lieu de respirer le gaz oxygène, ou l'air, qui n'agit dans la respiration de l'homme et des mammifères que par l'oxygène qu'il contient, un animal respire tout autre gaz, il périt plus ou moins promptement ; tous les gaz, excepté l'oxygène, sont donc contraires à la vie.
    ib. t. III, p. 598 (oxygène)
  6. C'est avec le jus de raisin qu'on fait le vin ; ce jus est formé de beaucoup d'eau, d'une assez grande quantité de sucre, d'une matière particulière, très soluble dans l'eau, et d'une petite quantité de mucilage, de tartrate acide de potasse, de tartrate de chaux, de sel marin, de sulfate de potasse.
    Traité de chim. t. III, p. 417, dans POUGENS (vin)
  7. Il semble que toutes les plantes et toutes les parties des plantes qui croissent et se trouvent enfoncées dans les eaux, devraient être susceptibles de concourir à sa formation [de la tourbe] ; cependant il existe des marais remplis de végétaux aquatiques qui ne deviennent jamais tourbeux.
    Traité de chim. t. III, p. 440, dans POUGENS (tourbeux, euse)
  8. Les stalactites et les albâtres, dont la formation est due à la filtration de l'eau à travers la voûte calcaire de plusieurs cavernes, ne sont presque jamais composées que de carbonate de chaux.
    Traité de chim. t. II, p. 363, dans POUGENS (stalactite)
  9. Les mortiers de porcelaine, de verre et d'agate ne pouvant soutenir, à cause de leur fragilité, les chocs réitérés du pilon, on doit, toutes les fois qu'on s'en sert, faire agir circulairement le pilon, c'est-à-dire triturer.
    Traité de chim. t. IV, p. 303, dans POUGENS (triturer)
  10. La zircone est sans usages ; elle fut découverte en 1789 par M. Klaproth.
    Traité de chim. t. II, p. 43, dans POUGENS (zircone)
  11. Le manganèse, le chrome, le cobalt, l'urane s'obtiennent tous de la même manière.
    Traité de ch. t. II, p. 670 (obtenir)
  12. Lorsqu'un acide et un oxyde se combinent, ils se neutralisent en totalité ou en partie, suivant la quantité respective de l'un et de l'autre.
    Traité de chimie, t. II, p. 280, dans POUGENS (neutraliser)
  13. En gâchant le plâtre avec une dissolution de colle forte, introduisant ensuite des matières colorées dans la masse lorsqu'elle est encore en bouillie, et la polissant lorsqu'elle est solide et appliquée sur les objets que l'on veut en recouvrir, on fait un enduit qui imite parfaitement le marbre, et qu'on connaît sous le nom de stuc,
    Traité de chim. t. II, p. 430, dans POUGENS. (stuc)
  14. Tous les sels dont les acides ou les oxydes ne sont point au summum d'oxygénation, sont susceptibles, théoriquement parlant, d'absorber de l'oxygène.
    Traité de chim. t. II, p. 303, dans POUGENS (summum)
  15. Le vermillon le plus estimé nous vient de Chine ; c'est une couleur très solide, qui résiste à presque tous les agents.
    Traité de chim. t. I, p. 433, dans POUGENS (vermillon)
  16. Le nitrate, de bleu, devient tout de suite olive…
    Instit. Mém. acad. scienc. t. III, p. 455 (olive)
  17. Toutes les fois qu'une sonde séjourne trop longtemps dans la vessie, elle se recouvre d'une croûte terreuse.
    Traité de chim. t. III, p. 669, dans POUGENS (sonde)
  18. Le fer spathique est un des minéraux de fer les plus précieux ; on en retire d'excellent fer ; comme il peut donner directement de l'acier, on l'appelle aussi quelquefois mine d'acier.
    Traité de chimie, t. II, p. 364, dans POUGENS (spathique)
  19. L'acier ayant été trempé très dur, veut-on le ramener au degré de dureté des rasoirs, des canifs, etc. on le chauffe sur des charbons incandescents, jusqu'à ce qu'il prenne une couleur paille.
    Traité de chim. t. I, p. 381, dans POUGENS (paille)
  20. Le soufre, dont la découverte remonte à l'antiquité la plus reculée, est solide, jaune citron, très friable, insipide.
    Traité de chim. t. I, p. 181, dans POUGENS (soufre)