Marguerite de Launay, baronne STAAL, auteur cité dans le Littré

STAAL (1693-1750)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme STAAL a été choisie.

78 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Mémoires de jeunesse 1755 78 citations

Quelques citations de Marguerite de Launay, baronne STAAL

Voici un tirage aléatoire parmi ses 78 citations dans le Littré.

  1. On lui représenta [à la duchesse du Maine] que ce serait prodiguer son ressentiment que d'en avoir contre un tel homme.
    Mém. t. II, p. 269 (prodiguer)
  2. Elle [une abbesse] était sœur de la Rochefoucauld si connu par son esprit, et elle en avait beaucoup aussi ; mais l'esprit n'empêche pas d'avoir des manies, il les rend seulement plus remarquables.
    Mém. t. I, p. 5 (manie [1])
  3. Il gagna par argent, par promesses, je ne sais comment, un des porte-clefs ; ce sont les gens qui servent les prisonniers, leur portent à manger et toutes les choses dont ils ont besoin.
    Mém. t. II, p. 201 (porte-clefs)
  4. Il [Louis XIV] se porta de lui-même, dans le cours de sa maladie, à donner au duc du Maine une distinction dont le duc d'Orléans fut vivement piqué.
    Mém. t. I, p. 277 (porter [1])
  5. Je trouvai, dans cette maison, une compagnie plus de l'autre monde que de celui-ci.
    Mém. t. I, p. 315 (monde [1])
  6. Il n'est rien de si indifférent qu'on ne tâche de ressaisir au moment qu'il nous échappe.
    Mém. t. III, p. 93 (indifférent, ente)
  7. Quoiqu'elle [la duchesse du Maine] eût soutenu sa captivité avec courage, et que, pour en supporter l'ennui, elle se fût prêtée à tous les amusements que pouvaient fournir des lieux si arides de plaisirs.
    Mém. t. II, p. 265 (aride)
  8. Un grand homme sec avec une mentonnière noire, qu'il portait depuis que, pour fruit de la guerre, il avait eu la mâchoire fracassée.
    Mém. t. II, p. 134 (mentonnière)
  9. Je vis qu'il me traitait comme une vieille gazette, dont on n'a plus que faire.
    Mém. t. I, p. 298 (gazette [1])
  10. Elle y revint à grande hâte.
    Mém. t. I, p. 152 (éd. 1821). (hâte [1])
  11. Mon âme, n'ayant pas pris d'abord le pli que lui devait donner la mauvaise fortune, a toujours résisté à l'abaissement et à la sujétion où je me suis trouvée.
    Mém. t. I, p. 2 (pli)
  12. Je pris la vie en dégoût et le monde en horreur ; je ne désirais plus que de m'en séquestrer.
    Mém. t. III, p. 117 (séquestrer)
  13. Le renouvellement de l'année me donna occasion d'écrire à M. de Malesieu ; je ne l'avais pas vu depuis mon affaire échouée, la duchesse n'ayant plus voulu me remener à Sceaux.
    Mém. t. I, p. 190 (remener)
  14. On mit Davisard en liberté [de la Bastille] ; n'est-ce pas un godan, dit-il en terme gascon quand il vit la lettre de cachet ? non, dit le gouverneur qui la lui portait, c'est tout de bon.
    Mém. t. II, p. 246 (godan ou godant)
  15. J'étais ravie de voir le charme qui m'avait séduite, produire le même effet de toutes parts ; l'excuse de ne l'avoir pas évité était qu'il fût inévitable.
    Mém. t. I, p. 74 (inévitable)
  16. Il faut avoir manqué de tout, pour sentir la valeur de chaque chose.
    Mém. t. II, p. 257 (manquer)
  17. Mme la princesse, craignant peut-être alors qu'on ne songeât à revenir contre la transaction restée entre ses mains, la fit homologuer au parlement.
    Mém. t. I, p. 309 (resté, ée)
  18. J'aurais pu la goûter [une vie agréable], si elle n'avait été traversée par la fatigue de mes veilles, et par les harcèleries de mes compagnes jalouses.
    Mém. t. I, p. 296 (harcèlerie)
  19. La duchesse du Maine avait institué un ordre de la mouche à miel, qui avait ses lois, ses statuts, un nombre fixe de chevaliers et de chevalières, qui s'élisaient en chapitre avec grande cérémonie.
    Mém. t. I, p. 220 (mouche)
  20. Nos profonds politiques avaient pensé que, dans un temps où tout le monde se promène, les passants et principalement ceux qui s'intéresseraient à quelques-uns de nous [prisonniers de la Bastille], viendraient les lorgner.
    Mém. t. II, p. 142 (lorgner)