Adolphe THIERS, auteur cité dans le Littré

THIERS (1797-1877)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme THIERS a été choisie.

56 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Histoire du Consulat et de l'Empire 1845 23 citations

Quelques citations de Adolphe THIERS

Voici un tirage aléatoire parmi ses 56 citations dans le Littré.

  1. Notre armée [à Wagram], toujours aussi brave, était cependant moins expérimentée que celle d'Austerlitz ou de Friedland, et trop nombreuse, mêlée d'éléments trop divers, pour être ferme, solide, manoeuvrière autant qu'autrefois.
    ib. XXX (solide)
  2. Le général Kellermann n'arriva que le 2 mai à Lugo, après avoir tiraillé sur toute la route avec les paysans de la contrée.
    Hist. de l'Emp. XVIII (tirailler)
  3. Lorsque Chaumette arriva au Luxembourg… un prisonnier lui dit en s'inclinant : Philosophe Anaxagoras, je suis suspect, tu es suspect, nous sommes suspects.
    Révol. ch. 18 (suspect, ecte)
  4. Au lieu de s'y arrêter et de s'y [au village d'Aderklaa] établir solidement, ces deux régiments…
    Cons. et Emp. XXX (solidement)
  5. Le disséminement des troupes autrichiennes depuis Bâle jusqu'à Manheim.
    Hist. de la Révol. dans LEGOARANT (disséminement)
  6. Les adversaires du système [du maximum] donnaient d'excellentes raisons : tout n'étant pas maximé, disaient-ils, le maximum était absurde et inique.
    Hist. de la révolution franç. Convention nationale, ch. XXVII. (maximer [1])
  7. Carnot, dont la réputation était immense, dont on disait en France et en Europe qu'il avait organisé la victoire.
    Révolution, XXVIII (organiser [1])
  8. L'impératrice d'Autriche, traitée par Napoléon avec des égards délicats, flattée de son accueil… s'adoucit beaucoup, sauf à revenir à son dénigrement habituel, lorsqu'elle serait de retour à Vienne.
    Hist. du Cons. et de l'Emp. XLIII (dénigrement)
  9. Craignant les trahisons que pouvaient pratiquer les nobles Génois.
    Hist. du Cons. et de l'Emp. III (pratiquer)
  10. Aux Jacobins on agita gravement la question du fédéralisme, et on souleva mille fureurs contre les girondins.
    Hist. de la révol. Conv. nationale, ch. I. (fédéralisme)
  11. Il [Vandamme] était allé s'établir sur la droite, et s'était logé de sa personne dans une maison de campagne assez difficile à découvrir.
    Hist. de l'Empire, t. XX, p. 30 (personne)
  12. M. Buffet l'autre jour en appelait à votre conséquence, il vous disait : Il faut que ce qui a été décidé soit décidé, — je ferai le même appel à la conséquence de l'assemblée.
    à l'Assembl. nation. Journ. offic. 26 juin 1872, p. 4319, 3<sup>e</sup> col. (conséquence)
  13. Il faut uniformiser et républicaniser la dette, dit Cambon.
    Hist. de la rév. franç. Conv. nat. XI (uniformiser)
  14. Vous n'avez pas eu le choix ; j'étais, ce qu'on appelle en termes vulgaires de la politique, indiqué ; vous n'avez pas hésité, je n'ai pas hésité davantage à accepter le fardeau.
    à l'Assemblée nationale, Journ. offic. 5 mars 1873, p. 1534, 1re col. (indiqué, ée)
  15. Tandis que le soldat sage et simple qui avait été son collègue [de Marmont] dans cette journée du 30 mars, qui lui aussi avait le visage noirci par la poudre, Mortier, dévorait sa douleur…
    le Consul. et l'Emp. LIII (soldat)
  16. Payer une contribution de vingt-cinq millions acquittables en argent, ou en lettres de change.
    Hist. Cons. et Emp. XXVI (acquittable)
  17. Seulement il [Napoléon] craignait la signification républicaine de son nom [il s'agit du choix de Carnot pour le ministère de l'intérieur en mars 1815] ; car la France, disait-il, est aujourd'hui éprise de la monarchie constitutionnelle (le mot était devenu usuel depuis une année), mais elle n'a pas cessé d'avoir peur de la république.
    Hist. du Consulat et de l'Empire, t. XIX, p. 240 (monarchie)
  18. Il avait un second motif d'en agir ainsi.
    Hist. du Consulat et de l'Empire, t. XIII, p. 306 (agir)
  19. Ils [les Turcs] voulaient profiter de l'occasion pour sortir indemnes de cette guerre [avec la Russie], sans se mêler de la querelle qui allait s'engager entre des puissances qu'ils avaient alors l'imprévoyance de haïr au même degré.
    Hist. du Cons. et de l'Emp. XLIII (indemne)
  20. Il [Napoléon] lui avait confié [au maréchal Ney] la mission de pousser Castagnos l'épée dans les reins.
    Hist. de l'Emp. X (rein [1])