Sébastien Le Prestre, marquis de VAUBAN, auteur cité dans le Littré
VAUBAN (1633-1707)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme VAUBAN a été choisie.Le titre complet de son œuvre majeure est « Projet d'une dixme royale qui, supprimant la taille, les aydes, les doüanes d'une province à l'autre, les décimes du Clergé, les affaires extraordinaires et tous autres impôts onéreux et non volontaires et diminuant le prix du sel de moitié et plus, produiroit au Roy un revenu certain et suffisant, sans frais, et sans être à charge à l'un de ses sujets plus qu'à l'autre, qui s'augmenteroit considérablement par la meilleure culture des terres »
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Projet d'une dîme royale | 1707 | 145 citations |
Quelques citations de Sébastien Le Prestre, marquis de VAUBAN
Voici un tirage aléatoire parmi ses 151 citations dans le Littré.
Ce que je dois dire à cet égard suppose un dénombrement exact de toutes les personnes qui habitent ce royaume.
Dîme, p. 67 (dénombrement)Le coulage du sel au travers de ces trémies grillées en dérobe ordinairement dix livres par minot.
Dîme, p. 140 (coulage)Quoique j'aie trouvé ce calcul bien juste, néanmoins, comme dans une affaire de cette importance il est à propos de se bien assurer et de voir si ce qu'on croit vrai dans la spéculation l'est aussi dans la pratique…
Dîme, p. 50 (spéculation)De quelque façon qu'on prenne la chose, il est certain qu'il aura toujours bien de la peine à attraper le bout de son année.
Dîme, p. 100 (attraper)Que la manière de percevoir ainsi la dîme eût prévenu les contraintes de même que les non-valeurs.
Dîme, p. 162 (contrainte)Je suis français très affectionné à ma patrie, et très reconnaissant des grâces et des bontés avec lesquelles il a plu au roi de me distinguer depuis si longtemps.
Dîme, p. 2 (affectionné, ée)Vexations infinies exercées à tort et à travers sur le tiers et sur le quart.
Dîme, p. 237 (tiers, erce)La France fournit aussi les modes, une infinité d'étoffes qui se fabriquent dans ses manufactures mieux qu'en aucun autre endroit du monde.
Dîme, p. 27 (mode [2])J'ose dire que de toutes les tentations dont les princes ont le plus à se garder, ce sont celles qui les poussent à tirer tout ce qu'ils peuvent de leurs sujets.
Dîme, p. 230 (tentation)On a compté dans ladite élection, un peu devant l'année 1699, 1794 bêtes chevalines que nous estimons à vingt sols de dîme par an.
Dîme, p. 157 (chevaline)Le desséchement des marais, les plantis des bois et forêts où il en manque.
Dîme, p. 131 (plantis)…Les paysans qui, les jours de dimanches et fêtes, ne désemplissent point les cabarets.
Dîme, p. 115 (désemplir)Comme la quotité de la dîme royale doit être certaine et sue de tous les contribuables, il est important qu'elle soit déclarée par un tarif public.
Dîme, p. 137 (tarif)Il ramasse et réunit en soi tout ce dont on peut faire un revenu dans le royaume, qui étant une fois dîmé à la rigueur, on ne peut plus y retoucher sans s'exposer à tirer d'un sac plusieurs moutures.
Dîme, p. 235 (mouture)Le sel est une manne dont Dieu a gratifié le genre humain, sur lequel par conséquent il semble qu'on n'aurait pas dû mettre d'impôt.
Dîme, p. 102 (sel)On ne doit attendre d'approbation que des véritables gens de bien et d'honneur, désintéressés et un peu éclairés, parce que la cupidité de tous les autres se trouvera lésée dans cet établissement.
Dîme, p. 203 (cupidité)La raison est que tout ce qu'on en tire [des sujets] au-delà [de ce qui est nécessaire à l'État] les jette dans un mésaise qui les appauvrit d'autant.
Dîme, p. 228 (mésaise)Il apprendrait par ce moyen les accroissements et les dépérissements de ses peuples et ce qui les cause.
Dîme, p. 182 (dépérissement)On peut ajouter qu'il sera mieux payé, parce qu'il est notoire qu'on fraude tous les jours la dîme ecclésiastique, et il n'est pas à présumer qu'on fraude la dîme du roi, pour peu que les officiers y veuillent tenir la main.
Dîme, p. 55 (frauder)Faire défenses très expresses d'enlever les débléüres de dessus la terre.
Dîme, p. 138 (débléüre)