Vincent VOITURE, auteur cité dans le Littré
VOITURE (1597-1648)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme VOITURE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres | 1649 | 740 citations |
Quelques citations de Vincent VOITURE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 840 citations dans le Littré.
Dans deux jours il [un navire] sera achevé de charger, et partira au premier vent.
ib. 43 (vent)J'ai trouvé, aussi bien qu'Aristote, que la béatitude n'était pas dans le jeu, et de fait je ne joue plus.
Lett. 193 (béatitude)Que l'effet de vos yeux s'arrêterait à votre imagination, sans passer jusqu'à votre jugement.
Lettr. 187 (arrêter)… Le feu qui brûla Gomorrhe Ne fut jamais si véhément Que celui-là qui me dévore.
ib. (celui-ci)M'étant sauvé du plus rude servage Qui tint jamais un généreux courage.
Poésies, Œuv. t. II, p. 83 (servage)Cela est merveilleux, qu'une personne qui n'écrit qu'en quatre ans une fois, le fasse de sorte, quand elle l'entreprend, qu'il semble qu'elle y ait toujours étudié, et que, durant tout ce temps, elle n'ait pensé à autre chose.
ib. 54 (fois [1])Cela est étrange, que moi, qui vous ai tant fait la guerre d'être trop craintive en ce qui regarde votre santé, ai pris à cette heure cette même humeur pour ce qui vous regarde, et qu'un rhume que vous avez me tourmente plus qu'une fièvre continue que j'aurais.
Lett. 108, à Mme de Sablé. (rhume)Je suis au désespoir de ne pouvoir me promener avec vous.
Lett. 79 (désespoir)L'amitié que nous conservons ensemble, sans nous en rien écrire, et l'assurance que nous avons l'un de l'autre est une chose rare et singulière.
I, 122 (assurance)Toutes les grandes choses coûtent beaucoup, les grands efforts abattent et les puissants remèdes affaiblissent.
Lett. 74 (chose)Moi qui suis éloigné de tant de chemin du lieu où je me souhaite.
Lett. 33 (chemin)À votre avis, [ceux qui viendront après nous] l'aimeront-ils ou l'estimeront-ils moins [Richelieu], à cause que, de son temps, les rentes sur l'hôtel de ville se seront payées un peu plus tard ?
Lett. 74 (rente)Une des choses qui m'effrayaient le plus était que, lorsque j'étais bien haut [étant berné] et que je regardais en bas, la couverture me paraissait si petite, qu'il me semblait impossible que je retombasse dedans.
Lett. 9 (retomber)Je m'en allai droit comme un jonc à un village qui était à deux grandes lieues hors de mon chemin.
Lett. 149 (jonc [1])Si cela était, il n'y aurait plus de parti différent ni de division dans le monde ; tous les hommes n'auraient qu'une volonté, et toute la terre vous obéirait.
Lett. 29 (terre)Comme elle était jeune, belle et adroite, en moins de rien elle gouverna absolument le roi, et, bientôt après, tout le royaume.
Œuv. t. II, p. 277 (rien)Depuis le roi Perion de Gaule jusqu'au dernier de la race des Amadis, je ne me souviens pas d'en avoir vu pas un [chevalier] empêché à faire une circonvallation ou à ordonner une tranchée.
Lett. 123 (circonvallation)Je suis encore incertain du chemin que je prendrai.
Lett. 37 (incertain, aine)Ils ravagent tout ce qui est entre la Somme et l'Oise, et, tant que personne ne leur résiste, ils tiennent courageusement la campagne, ils tuent nos paysans et brûlent nos villages.
Lett. 74 (courageusement)N'étant guère moins sensible à reconnaître les obligations que j'ai aux autres excellentes personnes…
Lett. 50 (sensible)