Vincent VOITURE, auteur cité dans le Littré
VOITURE (1597-1648)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme VOITURE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Lettres | 1649 | 740 citations |
Quelques citations de Vincent VOITURE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 840 citations dans le Littré.
Je crois que vous prendriez la lune avec les dents si vous l'aviez entrepris.
Lett. 81 (lune)Alors je revis en moi-même Les doux espoirs, les bizarres pensers.
dans GIRAULT-DUVIVIER (espoir)La reine, dont ma course a devancé les pas, Va remettre bientôt sa fille entre vos bras.
Iphig. I, 4 (remettre)Quand je ne considérerais point mes intérêts, je ne me pourrais empêcher de regretter infiniment une personne de qui vous étiez infiniment aimée.
Lett. 71 (infiniment)Elle ne pouvait rien promettre qui me fit si aise.
Let. 56 (aise [2])On en donne ici pour trois écus [de jeunes lions] qui sont les plus jolis du monde ; en se jouant, ils emportent un bras ou une main à une personne.
Lett. 40 (emporter)J'aurais à cette heure de quoi vous écrire un beau poulet.
Lett. 38 (avoir [1])Madame, j'étais déjà si fort à vous que je pensais que vous deviez croire qu'il n'était pas besoin que vous me gagnassiez par des présents, ni que vous fissiez dessein de me prendre comme un rat avec un chat ; néanmoins j'avoue que votre libéralité n'a pas laissé de produire en moi quelque nouvelle affection, et s'il y avait encore quelque chose dans mon esprit qui ne fût pas à vous, le chat que vous m'avez envoyé a achevé de le prendre et vous l'a gagné entièrement ; c'est, sans mentir, le plus beau et le plus agréable qui fut jamais ; les plus beaux chats d'Espagne ne sont que des chats brûlés au prix de lui, et Rominagrobis même (vous savez bien, madame, que Rominagrobis est prince des chats) ne saurait avoir meilleure mine et ne sentirait pas mieux son bien.
Lett. 153, à une abbesse qui lui avait fait présent d'un chat (chat, chatte)Vous y devez [dans la langue] avoir une souveraine puissance, et faire vivre ou mourir les paroles comme il vous plaît.
Lett. 53 (vivre [1])Nous découvrîmes dans une niche une Diane.
ib. (découvrir)Je ne le nourris [un chat] que de fromages et de biscuits ; peut-être, madame, qu'il n'était pas si bien traité chez vous ; car je pense que les dames de *** ne laissent pas aller le chat aux fromages et que l'austérité du couvent ne permet pas qu'on leur fasse si bonne chère.
Lett. 153, à une abbesse qui lui avait fait présent d'un chat (chat, chatte)Je n'aurais pas été si hardi que d'entreprendre…
Lett. 69 (de)Ils en ôtent l'éclat et laissent une tare Au plus riche ornement dont la terre se pare.
Poés. Œuv. t. II, p. 78 (tare [1])Puisque les actions qui se font avec péril sont plus estimées que les autres.
Lett. 22 (péril)Depuis huit jours que j'y suis [à Nancy], je n'ai pu encore me remettre ; et plus je me repose, plus je m'en trouve las.
Lett. VI (remettre)Vous voulez passer pour un arbrisseau, vous qui êtes un cèdre du Liban.
Lettr. 187 (arbrisseau)On disait qu'il était infaillible que les Espagnols auraient pourvu Corbie de toutes les choses nécessaires, ayant eu deux mois de loisir pour cela, et que nous consommerions devant cette place beaucoup de millions d'or et beaucoup de milliers d'hommes.
Lett. 74 (consommer)Mais peut-être que vous avez jugé que cette fortune [recevoir une lettre de vous, Balzac] était tellement au delà de ce que je devais espérer, qu'il vous fallait avec loisir chercher des termes pour me la rendre croyable.
Lett. 1 (terme)À tous coups ils [ceux qui me bernaient] me perdaient de vue, et m'envoyaient plus haut que les aigles ne peuvent monter.
Lett. IX (haut, aute)Je prends à bon augure de ce que la fortune nous rapproche du lieu où vous êtes.
ib. 65 (augure [2])