Abel-François Villemain, auteur cité dans le Littré

VILLEMAIN (1790-1870)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme VILLEMAIN a été choisie.

228 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Considérations sur la langue française, servant de préface à la 6e édition du Dictionnaire de l'Académie française 1835 33 citations
Cours de littérature française 1828-1829 4 citations
Souvenirs contemporains d'histoire et de littérature 1854 63 citations
Tableau de la littérature au Moyen Âge en France, en Italie, en Espagne et en Angleterre 1846 111 citations

Quelques citations de Abel-François Villemain

Voici un tirage aléatoire parmi ses 228 citations dans le Littré.

  1. Trompant la surveillance, ou peut-être trompé lui-même par une inattention volontaire de la police autrichienne, il [Montrond] parvint à s'introduire dans les jardins de Schoenbrunn.
    Souven. contemp. Les Cent-Jours, IX (volontaire)
  2. Sa pensée [de M. de Pontécoulant], comme il l'avouait plus tard, était une pensée de tactique défensive plutôt que de législation.
    Souv. contemp. Cent-Jours, ch. 13 (tactique)
  3. Pour une foule d'autres mots qui tiennent à la racine même de nos connaissances et qui nous sont intelligibles par la lumière naturelle, nous pouvons les traduire, les sous-interpréter, les décrire en quelque sorte.
    Dict. de l'Acad. 1835, préf. p. XXIII (sous-interpréter)
  4. Malgré l'honorable et inspirante disgrâce de la Chalotais… on trouve dans ses défenses plus de hauteur que de force et rien de ces grandes qualités qui font l'orateur.
    Tabl. de la littér. du XVIIIe siècle, 47<sup>e</sup> leç. (inspirant, ante)
  5. Il [M. de Pontécoulant] le fit pressentir [son projet] en quelques paroles expressives.
    Souv. cont. les Cent-Jours, ch. 13 (pressentir)
  6. Lorsque Richelieu, avec cette précipitation impérieuse qui veut tout mûrir en un moment, avait commandé le dictionnaire de la langue, on ne savait encore où prendre cette langue ; elle n'était plus dans l'inculte liberté et la confusion hétérogène du XVIe siècle, on ne la voyait pas encore dans les génies rares et contestés des commencements du XVIIe siècle.
    Dict. de l'Acad. Préface, p. XI (hétérogène)
  7. Cette dynastie fondant par les mains d'un vieux et sage roi la monarchie représentative au milieu d'une cour moitié d'ancien régime, moitié de noblesse nouvelle.
    Souvenirs contemporains, les Cent-Jours, ch. 2 (moitié)
  8. Auguste, dit un ancien, avait pacifié l'éloquence comme tout le reste ; pacifier l'éloquence, c'est l'éteindre.
    Mélanges, De la corruption des lettres romaines (pacifier)
  9. Quoi qu'il en fût de ces habitudes prises par le pouvoir absolu et de ce mauvais régime de méticulosités tyranniques dont il ne peut se défaire pour en avoir trop usé…
    Souvenirs contemporains, XXIII (méticulosité)
  10. Enfin son talent [de Hume], sa réputation deviennent assez éclatants pour inquiéter sur ses doctrines.
    Littér. fr. 18<sup>e</sup> siècle, 2<sup>e</sup> part. 3<sup>e</sup> leçon. (inquiéter)
  11. Quand il [Napoléon] aurait perdu toute force et abdiqué tout droit, avant d'exercer le plus grand de tous, celui de transmettre à un fils l'empire en héritage.
    Souv. contemp. les Cent-Jours, XI (transmettre)
  12. Il [Napoléon] s'est plaint de la tyrannie qu'elle [l'Angleterre] exerçait sur les mers ; mais c'était ce pouvoir sur mer qui mettait obstacle à sa tyrannie sur terre.
    Souven. contemp. Cent-Jours, VIII (tyrannie)
  13. Cet éclat de coloris qui fait que le faux même de Voltaire a sa vérité poétique.
    Litt. Tabl. du XVIIIe siècle, 2<sup>e</sup> part. 2<sup>e</sup> leç. (faux, fausse [1])
  14. Romans [le Cyrus et autres] qui ne sont que des reflets affaiblis de l'élégante urbanité de la cour de Louis XIV.
    Litt franç. XVIIIe siècle, 2<sup>e</sup> part. 1re leç. (urbanité)
  15. Ainsi, au milieu de ces alternatives, de ces flux et reflux de l'usage, le déclin, ou, si l'on veut, la décomposition des idiomes, de temps en temps suspendue, reprend son cours et s'achève.
    Dict. de l'Acad. Préface, p. X (décomposition)
  16. La liste des autorités pour la langue poétique n'est pas moins surannée ; hormis Malherbe et Régnier, il ne s'y rencontrait pas un nom qui pût faire date pour cette poésie sage, ornée, naturelle, où devait atteindre notre langue.
    Dict. de l'Acad. Préface, p. XII (date)
  17. Bossuet et Swift oubliaient que le conseil suprême de censure grammaticale changerait comme le public, et qu'à la longue les modérateurs de l'usage y céderaient eux-mêmes.
    Dict. de l'Acad. préface. (modérateur, trice)
  18. C'est dans cette terre volcanisée [la ville de Rome] que poussaient les grands hommes et les grands orateurs avec une énergie sans égale.
    dans le Dict. de DOCHEZ. (volcanisé, ée)
  19. Elle [la littérature française au XVIIIe siècle] prédominait de beaucoup la tribune libre et légale du parlement d'Angleterre.
    Tabl. de la littér. au XVIIIe s. 32<sup>e</sup> leçon (prédominer)
  20. [Les écrivains qui, sous l'empire, ont] caractérisé l'éloquence comme une espèce de brûle-maison, de désordre continuel.
    Cours de littérature, XVIIIe s. 3<sup>e</sup> partie, p. 332 de l'ancienne édition, in-8°. (brûle-maison)