François de Montcorbier, dit VILLON, auteur cité dans le Littré
VILLON (1431-après 1463)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme VILLON a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de François de Montcorbier, dit VILLON
Voici un tirage aléatoire parmi ses 355 citations dans le Littré.
Faut tenir train de seigneurie, Estre prompt et avantureux.
Nouvelles ballades. (aventureux, euse)C'est à meshuy, j'ay beau corner, Or ça il s'en fault retourner Maulgré sez dentz en sa maison.
Arch. de Bagn. (dent)La mort le faict fremir, pallir, Le col enfler, la chair mollir, Joinctes et nerfs croistre et estendre.
Grand testam. (jointe)Dieu scet s'il fit piteuses lippes.
1re repue. (lippe)C'est son parler ne moins ne mais.
Grand test. (mais)Aussi il fist si bonne mine, Qu'il fut esleu sans nul appeau Pour estre valet de cuysine.
Repues franches. (mine [1])Un curé voyant cest affaire, De la femme fut amoureulx.
Repues. (affaire)Vente, gresle, gelle, j'ay mon pain cuict, Je suis paillard, la paillarde me duit.
Ball. (cuire)Pipeur ou hezardeur de dez.
Ballade de bonne doctrine. (hasardeur)Prince, n'enquerez de sepmaine, Où elles sont, ne de cest an.
ib. Envoi. (ni)Qui à la fois dit de bons mots Et chante bien : ma douce amour.
dans MÉNAGE (amour)Mais il n'estoit point bien content De mettre sovent main en bource ; L'hostesse n'estoit point rebource, Et dist : ne vous en souciez ; Dieu merci j'ay argent assez.
2<sup>e</sup> rep. franche. (rebours, ourse [2])Quant donc par plaisir voluntaire Chanté me fut ceste homelie, Estoit-il temps lors de me taire ?
Ball. de son appel. (homélie)En sang qu'on met en poylettes secher Chez ces barbiers, quant plaine lune arrive, Dont l'ung est noir, l'autre plus vert que cive.
Ballade. (cive ou civette)Et un billard de quoi on crosse.
Petit testament. (billard)Plus becquetéz d'oyseaulx que dez à couldre.
Épitaphe en ball. (dé [2])Et à brief parler je m'y fourre Ne plus ne moins qu'en une bourre.
Archer dé Bagn. (bourre [1])Foy ne luy doy ne hommage avecque ; Je ne suis son serf, ne sa biche.
Gd. Testam. (biche [1])Le lesserez là, le povre Villon ? Venez le veoir en ce piteux arroy, Nobles hommes, francs de quart et de diz, Qui ne tenez d'empereur ni de roy, Mais seulement du dieu de paradis.
Codicille, Épistre en forme de ballade. (quart [2])Le gallant s'en va mettre à table, Affin de mieux se resjouyr, Et disna là tout à loisir, Mascant le sens, trenchant du saige.
La repue franche du souffreteux. (masquer)