François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, auteur cité dans le Littré

VOLTAIRE (1694-1778)

18030 citations dans le Littré

Quelques citations de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE

Voici un tirage aléatoire parmi ses 18030 citations dans le Littré.

1. L'hiérophante leur apprenait [aux initiés] qu'au lieu d'adorer Cérès, il fallait adorer le dieu qui nourrit les hommes.
   Mœurs, Myst. (hiérophante)
2. La mode dans ce temps-là parmi les dames était de voyager sans laquais et sans cocher, et de se mener elles-mêmes.
   Crocheteur borgne. (mener)
3. C'était beaucoup pour les chrétiens [espagnols] de pouvoir se réfugier dans ces montagnes et d'y vivre de leurs courses.
   Mœurs, 27 (course)
4. Nous verrons si le bien jugé, qui n'a passé que de deux voix, n'est pas le plus infernalement mal jugé [dans l'affaire du jeune la Barre et de ses amis].
   Lett. d'Argental, 22 janv. 1775 (jugé, ée)
5. Quand je vous aurai répété que la vie est un enfant qu'il faut bercer jusqu'à ce qu'il s'endorme, j'aurai dit tout ce que je sais.
   Lett. Mme du Deffant, 22 juill. 1761 (vie [1])
6. Ce siècle ridicule est celui des brochures, Des chansons, des extraits, et surtout des injures.
   Ép. 85 (extrait [2])
7. Ce vieux Crésus, en sablant du champagne, Gémit des maux que souffre la campagne.
   Ép. 64 (sabler)
8. J'ai goûté la vengeance de consoler le roi de Prusse, et cela me suffit.
   Lett. d'Argental, 10 déc. 1757 (goûter [1])
9. La force motrice des corps n'est pas un être composé de parties.
   Dict. phil. Ame. (moteur, trice)
10. Si mes paons de leur beau plumage Me font admirer les couleurs, Je crois voir nos jeunes seigneurs Avec leur brillant étalage.
    Ép. 107 (étalage)
11. Je sais… Que Londres est de tout temps l'émule de Paris.
    Henr. I (émule)
12. Il exposa tout ce détail dans son factum, avec une candeur si noble, si simple, si éloignée de toute ostentation qu'il toucha tous ceux qu'il ne voulait que convaincre.
    Polit. et législ. dern. arrêt en fav. des Calas. (factum)
13. Dans les beaux siècles des Arabes, les sciences et les arts fleurirent chez les Numides ; aujourd'hui ils ne savent pas même régler leur année.
    Mœurs, 166 (régler)
14. Messieurs les sots, je dois, en bon chrétien, Vous fesser tous, car c'est pour votre bien.
    Chevaux et ânes. (fesser)
15. J'entre, je lis, d'une voix fausse et grêle, Le triste drame écrit pour la Denèle ; Dieu paternel ! quels dédains, quel accueil ! De quelle œillade altière, impérieuse, La Dumesnil rabattit mon orgueil ! La Dangeville est plaisante et moqueuse.
    le Pauvre diable. (le, la, les [1])
16. Ce corps vil et mortel est-il donc si sacré Que l'esprit qui le meut ne le quitte à son gré ?
    Alz. V, 3 (mouvoir)
17. On ne songe à eux [les paysans] que quand la peste les dévaste ; mais, pourvu qu'il y ait de jolies filles d'opéra à Paris, tout va bien.
    Lett. Bourgelat, 18 mars 1775 (fille)
18. Vous ne savez peut-être pas son histoire [de Chiantpot-la-Perruque] ; c'était un homme qui quitta Paris, parce que les petits garçons couraient après lui ; il alla à Lyon par la diligence, et, en descendant, il fut salué d'une huée de polissons.
    Lett. d'Argental, 23 sept. 1750 (huée)
19. La queue des beaux oiseaux qu'on attela depuis au char de Junon n'approchait pas de la sienne [du phénix].
    Princ. de Babyl. 1 (queue [1])
20. Le maréchal de Créqui, racheté de sa prison et devenu plus prudent par sa défaite de Consarbrück.
    Louis XIV, 13 (racheté, ée)