« libre », définition dans le dictionnaire Littré

libre

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libre

(li-br') adj.
  • 1Qui a la jouissance de sa personne, qui n'est soumis à aucun maître. Dans l'antiquité la population se divisait en personnes libres et en esclaves. Les Juifs, qui ont été appelés à dompter les nations et les rois, ont été esclaves du péché ; et les chrétiens, dont la vocation a été de servir et d'être sujets, sont les enfants libres, Pascal, Pens. XXIV, 44, éd. HAVET. Voilà les habits de sept conditions différentes pour les hommes libres ; tous les esclaves seront habillés de gris brun, Fénelon, Tél. XI. Le libertinage des fous et des méchants qui ne se croient libres que quand ils peuvent impunément mépriser la raison et les lois, Fénelon, Dial. des morts anc. 32. Une pauvreté libre est un trésor si doux ! Chénier, Élégies, 21.

    Par opposition à servile. Condition libre. Profession libre.

    La secte libre, secte anabaptiste qui ne reconnaissait ni autorité ecclésiastique, ni autorité civile.

    La femme libre, mot qui s'est introduit dans ces derniers temps pour caractériser, souvent avec dérision, les femmes qui ont voulu réformer la société dans les rapports actuels des femmes avec les hommes.

  • 2Qui est digne d'un homme libre. Une âme noble et libre. Et surtout, redoutant la basse servitude, La libre vérité fut toute mon étude, Boileau, Ép. V. C'est que tu regardais l'œuvre du créateur De l'œil d'un homme libre, adorant son auteur, Ponsard, Charlotte Corday, II, 2.
  • 3Qui n'est pas captif, prisonnier. Il y a eu échange des prisonniers, et le voilà libre. Tu céderas… Alger, riche des dépouilles de la chrétienté ; tu rends déjà tes esclaves ; Louis a brisé les fers dont tu accablais ses sujets, qui sont nés pour être libres sous son glorieux empire, Bossuet, Mar.-Thér. Mais si tout est fini, si mon époux est sauvé, si je suis libre, pourquoi ces pleurs et ce mystère ? Chateaubriand, Martyrs, XXIII.

    Libre sur parole, celui qui, prisonnier, jouit de sa liberté, à condition de se reconstituer prisonnier quand il en sera sommé.

  • 4Qui jouit de la liberté politique. Un État libre. Une nation libre. Les pays libres. Non, crois-moi, l'homme est libre au moment qu'il veut l'être, Voltaire, Brutus, II, 1.

    Villes libres en Allemagne, villes qui, n'étant soumises à aucun prince, sont gouvernées par leurs propres magistrats. Les villes hanséatiques sont des villes libres.

  • 5Qui n'est pas soumis à des entraves.

    Presse libre, presse qui publie sans passer par l'examen d'une censure préalable, et sans être arbitrairement réprimée.

    Assemblées libres, assemblées représentatives qui ont le droit de contrôle sur le gouvernement.

    Commerce libre ou libre échange, commerce qui n'est point soumis à des lois prohibitives.

    Libre-échangiste, voy. ÉCHANGISTE.

    N'être pas libre, se dit de choses où règne une oppression. Les votes ne furent pas libres.

    Les suffrages ne sont pas libres dans cette assemblée, on n'y peut pas voter selon sa conscience.

  • 6Qui a le pouvoir de vouloir ou de ne pas vouloir, de se déterminer dans un sens ou dans un autre. Nous trouvons que le premier libre c'est Dieu, parce qu'il possède en lui-même tout son bien, et, n'ayant besoin d'aucun des êtres qu'il fait, il n'est porté à les faire ni à faire qu'ils soient de telle façon que par sa seule volonté indépendante, Bossuet, Libre arb. 2. Que chacun s'écoute et se consulte soi-même, il sentira qu'il est libre, comme il sentira qu'il est raisonnable, Bossuet, ib. Comme nous sentons que nous sommes nécessairement déterminés par notre nature même à désirer d'être heureux, nous sentons aussi que nous sommes libres à choisir les moyens de l'être, Bossuet, ib. Nous sommes trop libres ; trop libres à nous porter au péché, trop libres à nous jeter dans la grande voie qui mène les âmes à la perdition, Bossuet, Sermons, Vêture de Mlle de Bouillon, 1. On peut avoir des idées sans être libre : les hommes reçoivent et combinent des idées dans leur sommeil ; on ne peut pas dire qu'ils soient libres alors ; n'est-ce pas une nouvelle preuve qu'on peut avoir des idées sans être libre ? Voltaire, Phil. Newt. part. I, chap. 5. Vouloir ce qui ne ferait pas plaisir, est une véritable contradiction ; et faire ce que l'on juge le meilleur, ce qui fait plaisir, c'est être libre, Voltaire, Lett. Pr. roy. de Prusse, oct. 1737. On objecte que, si nous étions libres, il n'y aurait point de Dieu ; je crois, au contraire, que c'est parce qu'il y a un Dieu que nous sommes libres, Voltaire, ib. 23 janv. 1738.

    Libre arbitre, faculté de choisir entre deux partis, sans aucun motif déterminant et par la seule force de la volonté ; on a dit aussi franc arbitre qui est très peu usité, et libéral arbitre qui ne l'est plus du tout.

  • 7Libre à, qui a la faculté, le pouvoir de. Car enfin je suis libre à disposer de moi, Corneille, D. Sanche, I, 3. Je sais… Que jamais par la force on n'entra dans un cœur, Et que toute âme est libre à nommer son vainqueur, Molière, Mis. IV, 3. Aussi ne suis-je pas libre à sentir ou ne sentir pas quand l'objet est présent, Bossuet, Connais. III, 15.
  • 8Dont l'âme ne se laisse pas vaincre, soumettre. François 1er : Est-on libre en prison ? - Charles V : Les hommes faibles n'y sont pas libres ; mais, quand on a un vrai courage, on est libre partout, Fénelon, Dial. des morts mod. 12.
  • 9Qui parle, agit franchement. Et comme la jeunesse est vive et sans repos, Sans peur, sans fiction et libre en ses propos, Régnier, Sat. I.
  • 10Qui n'est pas amoureux. Mais ne parlons encor ni d'amant ni d'amour ; Vivre libre et sans soins est un grand avantage, Hauteroche, Esp. follet, II, 4. Les hommes souvent veulent aimer, et ne sauraient y réussir ; ils cherchent leur défaite sans pouvoir la rencontrer ; et, si j'ose ainsi parler, ils sont contraints de demeurer libres, La Bruyère, IV. Je n'avais plus cette franchise que donne un cœur libre et qui n'a rien à dissimuler, Genlis, Mlle de la Fayette, p. 44, dans POUGENS.
  • 11Avoir l'esprit libre, être dégagé de toute préoccupation. Je n'avais pas l'esprit assez libre pour lui répondre, Fénelon, Tél. VI. Pour former de grands desseins, il faut avoir l'esprit libre, Fénelon, ib. XXII.
  • 12Libre de, devant un substantif, exempt, affranchi de. Mon cœur, exempt de soins, libre de passion, Sait donner une borne à son ambition, Boileau, Sat. II. Heureux qui, satisfait de son humble fortune, Libre du joug superbe où je suis attaché, Vit dans l'état obscur où les dieux l'ont caché ! Racine, Iphig. I, 1. Et, libre d'un amour à ta gloire funeste, Viens m'engager ta foi…, Racine, Bajaz. V, 4. Portez-vous un cœur libre de toute haine ? Massillon, Carême, Culte. La voir [l'âme pénitente] un instant après vivifiée par la grâce, libre de ses chaînes, marcher à pas de géant dans la voie de Dieu, Massillon, Carême, Lazare. Quand vous serez libres d'embarras et dégagés de ces soins extérieurs qui vous détournent aujourd'hui du salut, votre cœur sera-t-il libre de passions ? Massillon, Carême, Salut. Libre d'ambition, de soins débarrassé, Je me plais dans le rang où le ciel m'a placé, Racine L. la Relig. ch. IV. Libre d'ambition, de soins et d'esclavage, Voltaire, Lett. en vers et en prose, 118. Gassendi disait d'Hobbes qu'il ne connaissait guère d'âme plus intrépide, d'esprit plus libre de préjugés, Diderot, Opin. des anc. phil. (hobbisme)

    Libre de sa parole, s'est dit pour peu attaché à ses promesses. Les Étoliens étaient hardis, téméraires, toujours libres de leurs paroles, Montesquieu, dans GIRAULT-DUVIVIER.

    Libre de, devant un verbe à l'infinitif, qui a la liberté de. Vous serez libre de nous immoler dans trois jours, Fénelon, Tél. I.

    Impersonnellement. Il est libre à… de…, il est permis, loisible à… de… Libre à vous de sortir ou de rester. Cela lui était libre, et je ne songeais pas à l'empêcher, Ch. Sévigné, dans SÉV. t. X, p. 433, éd. RÉGNIER. Il était libre à Jésus-Christ de mourir ou de ne pas mourir, Fléchier, Serm. I, 186.

  • 13Qui n'est sous aucune dépendance, qui n'a aucune fonction assujettissante. Il ne veut prendre aucun emploi, il veut demeurer libre. Il n'est pas bon d'être trop libre, Pascal, Pens. XXV, 72. Ils verraient par ce coup [la mort de Britannicus] leur puissance abaissée ; Vous seriez libre alors, seigneur, et, devant vous, Ces maîtres orgueilleux fléchiraient comme nous, Racine, Brit. IV, 4. Au joug d'un autre hymen sans amour destinée, à peine suis-je libre et goûte quelque paix Qu'il faut que je me livre à tout ce que je hais, Racine, Mithr. I, 2. Un homme libre, et qui n'a point de femme, s'il a quelque esprit, peut s'élever au-dessus de sa fortune, La Bruyère, II.

    Particulièrement. Qui n'est pas marié. Un commerce entre personnes libres, par opposition à adultère, qui est un commerce entre personnes dont une au moins est mariée. Aspasie prêtait son entremise aux intrigues de Périclès avec des femmes libres, Courier, Lett. II, 366.

  • 14Qui n'éprouve pas de contrainte. On est fort libre dans cette maison. Maître de mon destin, libre dans mes soupirs, Racine, Bérén. II, 2.

    Être libre avec quelqu'un, être assez lié avec lui pour lui parler librement, pour ne pas se contraindre avec lui. Je ne suis pas assez libre avec lui pour entamer un chapitre aussi délicat.

    Il se dit aussi des choses. Votre douleur est libre autant que légitime, Racine, Alex. IV, 2. Je veux la braver à sa vue, Et donner à ma haine une libre étendue, Racine, Andr. II, 5. Un entretien plus libre alors m'était permis, Voltaire, Zaïre, II, 2.

  • 15Spontané, qui n'est pas produit par la contrainte. Il jouissait du fruit de sa réputation, n'entendant partout que des éloges d'autant plus doux pour lui, qu'ils étaient plus libres, Bourdaloue, 4e dim. après Pâq. Dominic. t. II, p. 131.
  • 16Qui ne présente aucun obstacle.

    Les mers sont libres, on peut y naviguer sans aucune crainte des corsaires ou des ennemis.

    La mer est libre, se dit des mers de l'extrême Nord, quand les glaces y fondent. Au delà de la banquise on trouva une mer libre.

    La campagne est libre, les ennemis ne l'occupent plus.

    Les passages, les chemins sont libres, on peut y aller sans y rencontrer empêchement ou danger.

    Fig. et familièrement. Les chemins sont libres, se dit à une personne qui veut s'en aller et qu'on ne désire pas retenir.

  • 17Espace libre, espace qui n'est point occupé, rempli.

    Fig. Avoir le champ libre, avoir la liberté de faire une chose ; locution tirée des jeux de course.

    On dit dans le même sens : avoir la scène libre. Voici le stratagème dont il se servit enfin, pour avoir la scène libre, en éloignant l'amant et le mari tout à la fois, Hamilton, Gramm. 4.

    Laisser à quelqu'un le champ libre, ne point s'opposer à ses prétentions, ne point se mettre en concurrence avec lui.

    Cette place est libre, on peut la prendre, s'y mettre, personne ne l'occupant.

    À l'air libre, en plein air. L'action du feu ne suffit pas seule pour décomposer le sel ammoniac ; il se volatilise à l'air libre ou se sublime comme le soufre en vaisseaux clos, sans perdre sa forme et son essence, Buffon, Min. t. III, p. 449.

    Feu libre, feu qui touche immédiatement le corps soumis à son action. Ce n'est qu'à un feu libre et très violent ou très longtemps soutenu que le grenat perd sa couleur, Buffon, Min. t. VI, p. 251, note f.

    Calorique libre, se dit, par opposition à calorique latent, du calorique qui agit sur le thermomètre.

  • 18Avoir ses entrées libres chez quelqu'un, avoir la facilité d'entrer à toute heure chez lui.

    Avoir libre accès, un libre accès auprès de quelqu'un, être reçu chez lui quand on veut. La poésie latine fut portée à la dernière perfection par Virgile et par Horace, que ce prince [Auguste] n'excita pas seulement par ses bienfaits, mais encore en leur donnant un libre accès auprès de lui, Bossuet, Hist. I, 10.

    Libre pratique, voy. PRATIQUE.

  • 19Qui n'est pas tenu à des occupations obligées. Avoir son temps libre. Les heures qu'il avait libres furent remplies de bonnes lectures, Bossuet, le Tellier.

    Dans le même sens, être libre, n'avoir plus rien qui occupe. Quand elle [Votre Majesté] sera un peu plus libre, j'aurai l'honneur de lui écrire plus au long, et de donner un libre cours aux témoignages d'admiration, D'Alembert, Lett au roi de Prusse, 29 juin 1778.

    Venez dîner chez moi si vous êtes libre, c'est-à-dire si vous n'êtes pas retenu par quelque autre invitation.

  • 20Vers libres, ceux où différentes mesures sont mélangées, et qui ne sont pas soumis au retour d'un rhythme régulier ; dans ce sens on dit mieux vers mêlés. Les fables de la Fontaine sont en vers libres.

    Traduction libre, traduction où l'on ne suit pas exactement le texte, et où l'on imite autant que l'on traduit.

  • 21Papier libre, voy. PAPIER.
  • 22 Terme de minéralogie. Cristaux libres, les cristaux aciculaires, lorsque les aiguilles groupées sont distinctes les unes des autres.

    Terme d'ornithologie. Doigts libres, ceux qui sont entièrement séparés jusqu'à leur articulation avec le tarse.

    Terme de botanique. Amande libre, celle dont la surface n'adhère point à l'enveloppe qui la recouvre. Calice libre, celui qui n'a pas d'adhérence avec l'ovaire. Étamines libres, celles qui ne tiennent ensemble ni par les filets ni par les anthères. Ovaire libre, celui qui n'a aucune adhérence soit avec le périanthe simple, soit avec le calice.

  • 23Qui blesse la décence. Il est bien libre avec les femmes. Être libre en paroles, en actions.

    Il se dit des choses. Il a des manières libres, un ton très libre avec les femmes. Propos libres. Vers libres. Une chose qu'on ne croirait pas de lui [la Fontaine] et qui est pourtant très vraie, c'est que dans ses conversations il ne laissait rien échapper de libre, ni d'équivoque, D'Olivet, Hist. Acad. t. II, p. 333, dans POUGENS. J'en pourrais rapporter des traits assez plaisants, s'ils n'étaient pas trop libres, Duclos, Mém. rég. Œuv. t. VI, p. 161, dans POUGENS. Ces comédies sont assez libres, mais j'ai cru qu'il n'y avait pas plus de mal à les lire qu'à les voir jouer, Genlis, Adèle et Th. t. II, p. 262, dans POUGENS.

  • 24Qui a de la facilité, de l'aisance dans ses mouvements. Que ses yeux [de Pauline de Grignan] sont jolis, bleus avec des paupières noires ! une taille libre, adroite ! Sévigné, 18 déc. 1689. Le mouvement de cette hanche-là que je n'ai pas bien libre, Dancourt, l'Opérateur Barry, sc. 2.

    Il se dit aussi des choses en cette signification. Cette roue, ce ressort, ce pendule est libre dans ses mouvements.

    Avoir la voix libre, la parole libre, n'avoir point d'empêchement dans la voix, dans la parole.

    Avoir la main libre, faire des traits avec hardiesse.

    Terme de beaux-arts. Pinceau, crayon libre, pinceau, crayon manié avec facilité.

  • 25Avoir le ventre libre, n'être pas constipé ni relâché.

PROVERBE

Les volontés sont libres, se dit à ceux qui s'excusent de faire quelque chose. Vous ne voulez pas rester ? allez-vous-en, les volontés sont libres.

On dit dans un emploi analogue : Les opinions sont libres.

REMARQUE

On a reproché à Corneille d'avoir dit libre à avec un infinitif. Molière et Bossuet se sont servis de cette tournure comme lui ; voy. le n° 7.

HISTORIQUE

XVIe s. Il a esté toujours libre à Dieu de faire grace à qui bon lui a semblé, Calvin, Inst. 744. Ilz avoient accoustumé de vivre en air libre, pur et ouvert, Amyot, Péric. 66. Il leur demanda s'ilz avoient libre puissance et plein pouvoir de traitter et accorder de toutes choses, Amyot, Nicias, 18. L'amour, les vins libres [généreux] et toute bonne chere, Du Bellay, J. I, 24, verso. Il vaudroit beaucoup mieux ne rymer point, mais faire des vers libres [blancs], comme a fait Petrarque en quelque endroit, Du Bellay, J. I, 30, recto. Que l'on voise [aille] sautant, Que l'on voise hurtant D'un pié libre la terre, Du Bellay, J. II, 66, recto. Arrivez à Tyr, libres de crainte, ils eurent…, Montaigne, I, 63. Aucuns trouvent ce livre trop hardy et trop libre à heurter les opinions communes, et s'en offensent, Charron, De la sagesse, Préf. de la 2e édit.

ÉTYMOLOGIE

Provenç. livre, liure ; catal. llibre ; esp. libre ; port. livre ; ital. libero ; du lat. liber ; osque, loufir ; anc. latin, lœbesum pour liberum, de même racine que libere ou lubere, voy. LIBIDINEUX. La forme lœbesum offre un renforcement (gouna) de la racine, d'où l'allongement de l'ī de liber, qui en provient, comparé à lĭbet.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

LIBRE. Ajoutez : - REM. Au numéro 6, on trouve un exemple de Bossuet où libre à est employé. En voici plusieurs de Corneille : "… Tu seras sans moi plus libre à lui parler, Lexique, éd. Marty-Laveaux ; Car enfin je suis libre à disposer de moi, ib. Si l'air est un chemin toujours libre à ta fuite, ib. Cet emploi est excellent.