Jean-Baptiste MASSILLON, auteur cité dans le Littré
MASSILLON (1663-1742)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MASSILLON a été choisie.Évêque de Clermont
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Avent | 340 citations | |
| Carême | 1844 citations | |
| Conferences et discours synodaux sur les principaux devoirs des ecclesiastiques : avec un recueil de mandemens sur différens sujets | 1746 | 215 citations |
| Mystères | 142 citations | |
| Oraisons funèbres | 250 citations | |
| Panégyriques | 177 citations | |
| Paraphrases sur les psaumes | 27 citations | |
| Petit carême | 1718 | 253 citations |
Quelques citations de Jean-Baptiste MASSILLON
Voici un tirage aléatoire parmi ses 3965 citations dans le Littré.
Les vérités les plus terribles ne sont plus pour eux qu'un airain sonnant et une cymbale retentissante.
Car. Parole. (cymbale)Dieu vous refuse ? mais c'est pour vous obliger de le prier plus longtemps.
Carême, Prière 2 (refuser)L'autorité qui exige la soumission du fidèle est la plus grande, la plus respectable, la mieux établie qui soit sur la terre.
ib. (fidèle)Ces personnes qui, renfermées dans un domestique frugal et mal aisé…
Carême, Jeûne. (domestique)Une vieillesse endurcie qui, dans le débris d'un corps usé et à demi mort, nourrit des passions encore toutes vivantes.
Or. fun. M. de Villars. (débris)Pourrez-vous soutenir un si triste et si honteux ministère ?
Conférences, zèle contre les scandales (un, une)Les deux mers se donnèrent pour ainsi dire la main.
Or. fun. Louis XI (main)Il [l'esprit de Dieu] nous développe toute la corruption de nos penchants, toute l'enflure de notre cœur.
Myst. Pentec. (développer)A mesure qu'il s'est abruti [l'homme corrompu], il a tâché de se persuader que l'homme était semblable à la bête.
Car. Vérité d'un avenir. (abrutir)Tant d'emportements honteux ! tant de faiblesse et d'abandonnement ! lui qui s'était piqué de raison, d'élévation, de fierté devant les hommes.
Mort du pécheur. (abandonnement)Pour exercer leur vertu ou ranimer leur vigilance.
Car. Lazare. (exercer)User de ces timides ménagements avec le monde, c'est n'être pas encore chrétien.
Carême, Resp. hum. (ménagement)Entrez en indignation contre vous-même.
Paraphr. psaume IV (entrer)Son corps aride [de saint Benoît] et exténué de mortifications et de souffrances, ne paraît plus se soutenir que par la grandeur de sa foi.
St Benoît. (aride)Les molles faiblesses d'un cœur fragile.
Carême, Mélange. (mou, molle [1])Prenez garde seulement de ne rien mêler de faible et d'humain à la piété.
Carême, Resp. hum. (humain, aine)On a laissé à certaines âmes d'un goût de vertu plus relevé ou plus farouche toutes ces pieuses délicatesses.
Conf. Amb. des clercs. (goût)Ils n'aiment pas à donner en pure perte des louanges.
Pet. carême, Grandeur de J. C. (perte)De ces péchés enfin compatibles avec la probité.
Car. Prospér. tempor. (compatible)Vos repas se sentent-ils de la frugalité de ce temps de pénitence ?
Carême, Jeûne. (sentir)