Jacques Charles Louis de Clinchamp de MALFILÂTRE, auteur cité dans le Littré
MALFILÂTRE (1732-1767)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MALFILÂTRE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Génie de Virgile | 1810 | 15 citations |
| Narcisse dans l’île de Vénus | 1769 | 60 citations |
Quelques citations de Jacques Charles Louis de Clinchamp de MALFILÂTRE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 88 citations dans le Littré.
Au mont Ida, l'heureux berger Pâris, De la beauté vous accordant le prix, Força Junon de vous rendre les armes.
Narcisse, ch. III (arme)À ce plaisir se laissant emporter, Il pourrait bien, moins discret et moins sage, De l'avenir entr'ouvrir le nuage.
Narc. ch. II (emporter)Fier mortel, bannis ces fantômes ; Sur toi-même jette un coup d'œil ; Que sommes-nous, faibles atomes, Pour porter si loin notre orgueil ?
Ode, le Soleil immobile. (fantôme)Nous suspendîmes nos cithares Aux saules qui bordaient ces rivages déserts.
Traduct. du psaume 136 (cithare)Amants heureux ! dans la nature entière Tout vous invite aux tendres voluptés : Les yeux sur vous, la nocturne courrière, D'un pas plus lent, marche dans sa carrière.
Narcisse, ch. I (nocturne)…Elle fait un effort, Étend les bras, me cherche, ouvre avec peine Des yeux nageant dans l'ombre de la mort.
Narcisse, ch. III (nager)La paix te suit, les flots séditieux, Quand tu parais, retombent et s'apaisent, L'aquilon fuit, les tonnerres se taisent.
Narc. I (retomber)Une fois mis en humeur de conter (Car on se plaît à conter à cet âge).
Narcisse, ch. II (humeur [1])Ces jours si beaux et si tôt éclipsés.
Narcisse, I (éclipsé, ée)Elle était fille, elle était amoureuse ; Elle tremblait pour l'objet de ses soins.
Narcisse, II (pour [1])Insensés, nous parlons en maîtres, Nous qui, dans l'océan des êtres, Nageons tristement confondus.
Ode, le Soleil fixe (océan)À leurs besoins ils bornent leurs désirs, Mais sans chercher, au gré de vains caprices, à se créer mille besoins factices.
Narcisse, ch. I (factice)Regards, soupirs, quelques baisers encor Donnés, rendus, savourés en cachette, Malgré les soins de l'aveugle Mentor.
Narcisse, II (savouré, ée)Viens alors, viens ; qu'au travers de la foule De son côté chacun de nous se coule Adroitement et trompe tous les yeux.
Narcisse, ch. IV (couler)Sans cesse une force contraire De cette ondoyante matière Vers lui repousse les torrents.
Ode, le Soleil fixe. (ondoyant, ante)Au jour naissant, le sommeil est entré Dans ses beaux yeux fermés de lassitude.
Narcisse, ch. II (lassitude)Cette forêt ondoyante et touffue, Amphithéâtre agréable à la vue, De toute part enfermant ce séjour, Borde le pied des coteaux d'alentour.
Narcisse, III (amphithéâtre)Ce grand front chauve et cette barbe épaisse Que tous les jours argente la vieillesse.
Narcisse, III (argenter)Dircé les suit ; Doris plus vive qu'elle, L'honneur des bois, la chasseuse Doris, Passe de loin Dircé, Nice et Chloris.
Narcisse, ch. IV (chasseur, euse)Ou reposer dans des grottes tranquilles, Sur le duvet de la mousse et des fleurs, Lits sans apprêts, véritables asiles Du doux sommeil et des songes flatteurs.
Narcisse, I (apprêt [1])