Nicolas MALEBRANCHE, auteur cité dans le Littré

MALEBRANCHE (1638-1715)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MALEBRANCHE a été choisie.

214 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
De la Recherche de la vérité 1674 203 citations

Quelques citations de Nicolas MALEBRANCHE

Voici un tirage aléatoire parmi ses 214 citations dans le Littré.

  1. Les esprits fins sont ceux qui remarquent par la raison jusques aux moindres différences des choses ; qui prévoient les effets des causes cachées, peu ordinaires et peu visibles ; enfin ce sont ceux qui pénètrent davantage les sujets qu'il considèrent.
    Recherche, II, II, ch. VIII, 1 (fin, fine [2])
  2. Un docteur pour nous instruire de la vérité, ou plutôt un moniteur assez fidèle pour nous disposer à en être instruits.
    Recherche, V, II, 9, Conclusion. (moniteur)
  3. Il est nécessaire, pour la conservation du corps, que nous ayons des sensations essentiellement différentes, quoique les impressions que les objets font sur notre corps ne diffèrent que très peu.
    Rech. I, 16 (essentiellement)
  4. Le son ne se fait entendre que par le moyen des vibrations de l'air qui ébranlent le nerf de l'oreille.
    Rech. vér. Éclairc. sur la lum. t. IV, p. 338, dans POUGENS. (vibration)
  5. On croit le mystère de la Trinité, quoique l'esprit humain ne le puisse concevoir ; et on ne laisse pas de croire que deux choses qui ne diffèrent point d'une troisième ne diffèrent point entre elles, quoique cette proposition semble le détruire.
    Rech. vér. III, II, 8 (trinité)
  6. Je distingue entre connaître par idée claire, et connaître par sentiment intérieur.
    Rech. vér. Rép. à Regis, ch. 2 (sentiment)
  7. Comme Aristote se contredit souvent et qu'on peut appuyer presque toutes sortes de sentiments par quelques passages tirés de lui.
    Recherche, éclaircissements, liv. I, t. IV, p. 34, dans POUGENS. (contredire)
  8. Leur but principal est de savoir au vrai les opinions qu'ils ont tenues, sans se mettre beaucoup en peine de ce qu'il en faut tenir.
    Rech. vér. II, II, 4 (tenir)
  9. Les idées que Dieu a eues [des êtres en les créant] ne sont point différentes de lui-même ; et ainsi toutes les créatures, même les plus matérielles et les plus terrestres, sont en Dieu, quoique d'une manière toute spirituelle que nous ne pouvons comprendre.
    Rech. vér. III, II, 5 (spirituel, elle)
  10. Un livre cousu de passages grecs, hébreux, arabes, de citations de rabbins et d'autres auteurs obscurs et extraordinaires.
    Recherche, IV, 7 (cousu, ue)
  11. On n'étend l'esprit qu'en abrégeant ses idées.
    Rech. VI, II, 1 (étendre)
  12. Il n'y a maintenant qu'à nier d'un certain air le péché originel, l'immortalité de l'âme, ou se railler de quelque sentiment reçu dans l'Église, pour acquérir la rare qualité d'esprit fort parmi le commun des hommes.
    Rech. vér. II, III, 2 (railler)
  13. La noblesse d'une science se tire de la noblesse de son objet : c'est un grand principe.
    Rech. vér. IV, 7 (noblesse)
  14. Quelquefois un même homme les voit [les objets] plus grands de l'œil gauche que du droit, selon les observations que l'on en a faites, qui sont rapportées dans le journal des savants de Rome, du mois de janvier 1669.
    Rech. vér. I, 6 (même)
  15. Les corps peuvent donc changer, mais ils ne peuvent pas périr.
    Rech. vér. IV, 2 (périr)
  16. Les médecins ne visitent point assez et ordonnent trop.
    Rech. vér. Éclairc. liv. III, t. IV, p. 241, dans POUGENS. (ordonner)
  17. Le fond de l'œil étant tapissé par la choroïde aussi bien que par la rétine.
    Rech. vér. Éclair. sur l'opt. t. IV, p. 443 (tapissé, ée)
  18. Épicure avait raison de dire que les offenses étaient supportables à un homme sage ; mais Sénèque a tort de dire que les sages ne peuvent pas même être offensés.
    Rech. vér. II, III, 4 (offensé, ée)
  19. La plupart des livres de certains savants ne sont fabriqués qu'à coups de dictionnaires, et ils n'ont guère lu que les tables des livres qu'ils citent, ou quelques lieux communs ramassés de différents auteurs.
    Rech. liv. IV, ch. 8 (coup)
  20. Les causes naturelles ne sont point de véritables causes : ce ne sont que des causes occasionnelles, qui n'agissent que par la force et l'efficace de la volonté de Dieu.
    Rech. vér. VI, II, 3 (occasionnel, elle)