Nicolas MALEBRANCHE, auteur cité dans le Littré
MALEBRANCHE (1638-1715)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MALEBRANCHE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
De la Recherche de la vérité | 1674 | 203 citations |
Quelques citations de Nicolas MALEBRANCHE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 214 citations dans le Littré.
Il faut conclure que les passions sont de l'ordre de la nature, puisqu'elles ne peuvent être de l'ordre de la grâce.
Rech. vér. V, 1 (ordre)Quelquefois un même homme les voit [les objets] plus grands de l'œil gauche que du droit, selon les observations que l'on en a faites, qui sont rapportées dans le journal des savants de Rome, du mois de janvier 1669.
Rech. vér. I, 6 (même)Épicure avait raison de dire que les offenses étaient supportables à un homme sage ; mais Sénèque a tort de dire que les sages ne peuvent pas même être offensés.
Rech. vér. II, III, 4 (offensé, ée)L'imagination ne peut souffrir les vérités abstraites et extraordinaires : elle les regarde, ou comme des spectres qui lui font peur, ou comme des fantômes dont elle se moque.
Rech. vér. éclairc. liv. I, t. IV, p. 67, dans POUGENS. (souffrir)Comme les yeux ont besoin de lumière pour voir, l'esprit aussi a besoin d'idées pour concevoir.
Recherche, VI, 1 (concevoir)J'avoue que la loi que j'impose est bien rigoureuse ; qu'une infinité de gens aimeront mieux ne raisonner jamais que de raisonner à ces conditions ; qu'on ne courra pas si vite avec des circonspections si incommodes.
Recherche, I, II, 3 (circonspection)Les esprits fins sont ceux qui remarquent par la raison jusques aux moindres différences des choses ; qui prévoient les effets des causes cachées, peu ordinaires et peu visibles ; enfin ce sont ceux qui pénètrent davantage les sujets qu'il considèrent.
Recherche, II, II, ch. VIII, 1 (fin, fine [2])J'appelle la faculté ou la capacité qu'a l'âme de recevoir différentes idées et différentes modifications, entendement.
Recherche, I, I, 1 (entendement)Le cercle, l'ellipse, et généralement toute figure régulière ou irrégulière, curviligne, se peut considérer comme un polygone d'un nombre infini de côtés.
Rech. vér. III, I, 1 (polygone)La raison humaine ne nous fait point comprendre qu'il y a un Dieu en trois personnes ; que le corps de Jésus-Christ soit réellement dans l'eucharistie ; et comment il se peut faire que l'homme soit libre, quoique Dieu sache de toute éternité ce que l'homme fera.
Rech. III, I, 2 (eucharistie)Il est nécessaire pour la perfection de l'organe de la vue, que le trou de la prunelle diminue ou augmente à proportion que les objets sont plus ou moins éclairés.
Rech. vér. Éclairc. sur l'opt. t. IV, p. 452, dans POUGENS (prunelle [2])Il ne se fait dans ce cas, comme dans les mouvements contraires, qu'une permutation réciproque des mouvements, à cause de l'égalité des masses.
Rech. vér. Lois des mouv. part. 2 (permutation)C'est Dieu même qui éclaire les philosophes dans les connaissances que les hommes ingrats appellent naturelles, quoiqu'elles ne leur viennent que du ciel.
Rech. vér. III, II, 6 (naturel, elle)Toutes les parties dont l'œil est composé ont un rapport si juste et si sagement proportionné à l'action de la lumière, que la lumière et les yeux sont visiblement faits l'un pour l'autre, et partent d'une même main.
Rech. vér. Éclairc. sur la lum. t. IV, p. 414, dans POUGENS. (partir [2])S'étant approché jusqu'au point qu'on appelle le foyer négatif de la loupe, c'est-à-dire un foyer pris de l'autre côté de la loupe.
Rech. vér. éclairciss. sur l'optique, t. IV, p. 439, dans POUGENS. (négatif, ive)Les plaies du cœur sont plus dangereuses que celles de l'esprit.
Rech. vér. IV, 8 (plaie)Encore que je sois persuade que les véritables sorciers soient très rares, que le sabbat ne soit qu'un songe, et que les parlements qui renvoient les accusations des sorcelleries soient les plus équitables.
Rech. vér. II, 3, ch. dernier. (sorcier, ière)L'on ne doit pas s'imaginer que ce qui précède un effet en soit la véritable cause.
Rech. vér. VI, I, 3 (précéder)Il faut se servir d'adresse, et se représenter des choses contraires à celles qui excitent et qui entretiennent ce mouvement, et cela fera révulsion.
Rech. vér. V, 8 (révulsion)La question se réduit à savoir si cette idée de l'étendue est une modalité de l'âme ; je prétends que non, parce que cette idée est trop vaste, qu'elle est infinie, comme je viens de le prouver.
Rech. Rép. à Régis, ch. 2 (étendue)