Pierre de MARIVAUX, auteur cité dans le Littré
MARIVAUX (1688-1763)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MARIVAUX a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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Arlequin poli par l'amour | 1720 | 5 citations |
Double inconstance | 1723 | 29 citations |
La seconde surprise de l'amour | 1727 | 22 citations |
La surprise de l'amour | 1722 | 39 citations |
La vie de Marianne | 1731 | 11 citations |
La Vie de Marianne, ou les aventures de Madame la comtesse de *** | 1731 | 307 citations |
Le jeu de l'amour et du hasard | 1730 | 37 citations |
Le legs | 35 citations | |
Le paysan parvenu | 1735 | 301 citations |
Le préjugé vaincu | 23 citations | |
L'épreuve | 1740 | 22 citations |
Les fausses confidences | 1737 | 40 citations |
Les serments indiscrets | 1732 | 19 citations |
L'heureux stratagème | 19 citations |
Quelques citations de Pierre de MARIVAUX
Voici un tirage aléatoire parmi ses 938 citations dans le Littré.
La comtesse : Puisque vous n'avez besoin que de cela, monsieur, j'en suis ravie ; je vous l'accorde ; j'en serai moins gênée avec vous. - Lelie : Moins gênée ? ma foi, madame, il ne faut pas que vous le soyez du tout.
Surpr. de l'amour, II, 7 (gêné, ée)Je suis bien aise que mademoiselle soit proprement mise.
Marianne, part. 1 (proprement)Il est à Paris, où il suit un procès important qui est presque sûr.
Préj. vaincu, sc. 4 (sûr, ûre)Vous voyez bien ces vingt sols-là, Marianne, je ne vous les pardonnerai jamais, ni à la vie, ni à la mort.
Marianne, part. 2 (mort [3])Vous parlez de ce regard que je lui vis jeter sur elle : oh ! jamais je ne l'ai oublié ! cette œillade-là ne valait rien : il y avait quelque chose dedans qui n'était pas dans l'ordre.
Fauss. confid. III, 2 (œillade [1])Tout monsieur de la Vallée que j'étais, moi qui n'avais jamais eu d'autre voiture que mes jambes.
Pays. parv. 5<sup>e</sup> part. (tout, toute)J'essayai mon habit le plus modestement qu'il me fut possible, devant un petit miroir ingrat qui ne me rendait que la moitié de ma figure.
Marianne, 1re partie. (ingrat, ate)On eût dit que chaque chambre était un oratoire : l'envie d'y faire oraison y prenait en entrant.
Pays. parv. part. 1 (prendre)Vous avez le teint bien reposé.
Sec. Surpr. de l'Am. I, 1 (reposé, ée)Il suffit que j'aime ce garçon, Monsieur le met dehors.
Pays. parv. 6<sup>e</sup> part. (mettre)J'eus beaucoup d'obligation à l'énorme panier de Mme de Vambures, qui, en remplissant tout le fond du carrosse, m'apprit que je devais m'asseoir sur le devant.
Pays. parv. part. 6 (panier)Il est vrai que j'étais née douce, et qu'avec le caractère que j'avais, rien ne m'aurait plus inquiétée que de me sentir mal dans l'esprit de quelqu'un.
Marianne, 10<sup>e</sup> part. (mal, ale)Puis c'était une repartie haute et convenable qu'elle avait faite la veille à cette madame une telle, qui s'oubliait de temps en temps à cause qu'elle était riche.
Marianne, 7<sup>e</sup> part. (haut, aute)Comme on ne sait d'où elle sort, on n'est sûr de rien avec elle, à moins qu'on ne devine.
Marianne, 7<sup>e</sup> part. (sortir [1])Ah ! quelle persécution, s'écria cette mère tout émue, quel quart d'heure pour moi !
Marianne, 10<sup>e</sup> part. (quart [2])Cette épée sanglante avec laquelle on vous a saisi, dit l'habillé de noir, est un article fâcheux.
Pays. parv. 3<sup>e</sup> part. (habillé, ée)Quoique, pour entrer dans le badinage, elle se plaignît d'être trop gênée, il est vrai qu'elle mangea très peu.
Marianne, 2<sup>e</sup> partie. (entrer)Cet appartement, j'irai dès ce soir le retenir pour vous.
Marianne, part. 3 (retenir)Je n'avais point de connaissance, point d'autre métier que celui de paysan ; je savais parfaitement semer, labourer la terre, tailler la vigne, et voilà tout.
Pays. parv. part. 1 (paysan, sanne)Je compris qu'il avait quelque chose de personnel à me communiquer, et que ce qu'il avait à me dire ne demandait point de témoins.
Pays. parv. 6<sup>e</sup> part. (témoin)