Louis-Sébastien MERCIER, auteur cité dans le Littré
MERCIER (1740-1814)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MERCIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
| Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
|---|---|---|
| Tableau de Paris | 1781 | 34 citations |
Quelques citations de Louis-Sébastien MERCIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 48 citations dans le Littré.
Pourquoi les Français ne diraient-ils pas désaimer, quand ils aiment si vite et désaiment si vite encore d'après le caprice du moment ?
Néologie, mot désaimer. (désaimer)Êtes-vous frivoliste ? admirez la main légère de cette marchande de modes.
Tabl. de Paris, coup d'œil. (frivoliste)On ne voit point de souliers dans ces demeures [faubourg St-Marcel] ; on n'entend le long des escaliers que le bruit des sabots.
Tabl. de Par. 86 (soulier)La maîtresse de maison a une poche remplie de clefs différentes ; elle tient sous le pêne le vin, le sucre, l'eau-de-vie, les macarons, l'huile et les confitures.
Tabl. de Par. 225 (sous)Quand toutes les cheminées avec les entre-sols seront dans la rivière, il faudra bien d'autres travaux pour décombrer le lit de la Seine.
cité par MAXIME DU CAMP, Rev. des Deux-Mondes, 1er nov. 1867, t. LXXII, p. 169 (décombrer)L'ossature de notre langue.
dans le Dict. de BESCHERELLE. (ossature)Il faut voir… toutes les demi-bourgeoises venir en personne marchander, acheter une oie, un dindon, une vieille poule qu'on appelle poularde.
Tabl. de Paris, Quai de la Vallée. (poularde)Les pièces de deux sous, dont l'empreinte est presque effacée, sont un objet perpétuel de disputes.
Tabl. de Paris, ch. 535 (sou)C'est le propre de la faiblesse de forcener dès qu'elle s'aperçoit elle-même.
Néologie. (forcener)Les beautés vagabondes, qui vont de spectacles en spectacles, chercher des aventures, c'est-à-dire des soupers.
Tabl. de Paris, 542 (souper [1])Le poisson non salé ne pouvait souffrir le transport au delà de trente à quarante heures.
Tabl. de Par. 34 (souffrir)[On avait persuadé à Poinsinet] qu'il était invisible ; plus on le maltraitait, plus il pensait qu'on ne pouvait faire de tels outrages à sa personne qu'en raison de son invisibilité.
Tabl. de Paris, ch. 164 (invisibilité)Point de stage chez les décrotteurs ; ils ne demeurent point les bras croisés à voir travailler leurs camarades.
Tabl. de Paris, ch. 455 (stage)L'huissier priseur est obligé d'avoir un crieur à gages, un stentor… les paix là ! du stentor enroué surmontent à peine le bruit confus de la multitude.
Tabl. de Paris, ch. 454 (stentor)On pourrait en retrancher [du Journal de Paris] la partie littéraire qui donne d'inutiles extraits d'une foule d'ouvrages éphémères ; car l'art du souligneur n'est pas celui du critique.
ib. 620 (souligneur)Après avoir offert sa prière à tous les saints, et s'être recommandé spécialement à son ange gardien, il prend la galiote [de Saint-Cloud], c'est pour lui un vaisseau de haut bord.
Tabl. de Paris, Des parfaits badauds. (galiote)Dans les cafés oyez les disputes criardes, bavardes et sottisières.
Tabl. de Paris, ch. 596 (sottisier)Heureux ceux qui n'ont pas un sou de rente viagère !
Tabl. de Paris, ch. 652 (sou)C'est à l'Hôtel-Dieu, c'est à la morne, que l'on aperçoit les nombreuses et déplorables victimes des travaux publics et d'une trop nombreuse population,
Tabl. de Paris. Lieutenant de police (morgue [2])On a raison d'appeler ces salles [les assemblées de jeu] un enfer.
Tableau de Paris, t. II, p. 328 (éd. d'Amst. 1782). (enfer)