Louis-Sébastien MERCIER, auteur cité dans le Littré

MERCIER (1740-1814)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme MERCIER a été choisie.

48 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Tableau de Paris 1781 34 citations

Quelques citations de Louis-Sébastien MERCIER

Voici un tirage aléatoire parmi ses 48 citations dans le Littré.

  1. L'ossature de notre langue.
    dans le Dict. de BESCHERELLE. (ossature)
  2. La maîtresse de maison a une poche remplie de clefs différentes ; elle tient sous le pêne le vin, le sucre, l'eau-de-vie, les macarons, l'huile et les confitures.
    Tabl. de Par. 225 (sous)
  3. Par une incroyable habitude, la province souscrit et souscrira pour le Mercure.
    Tabl. de Par. 300 (souscrire)
  4. Un soufflet gonfle l'animal expiré, et lui donne une forme hideuse.
    Tabl. de Par. 42 (soufflet)
  5. On ne voit point de souliers dans ces demeures [faubourg St-Marcel] ; on n'entend le long des escaliers que le bruit des sabots.
    Tabl. de Par. 86 (soulier)
  6. J'ai vu mystifier un de ces mystificateurs qui mettait dans un récit la plus grande emphase, et je m'en suis réjoui.
    Tabl. de Paris, CLXIV (mystificateur)
  7. Les bedeaux, distributeurs discrets de ces fragments consacrés [pain bénit offert par un riche personnage], auront de quoi tremper leurs soupes pendant huit jours, et pourront manger leurs potages au pain bénit.
    Tabl. de Par. ch. 133 (soupe)
  8. C'est le propre de la faiblesse de forcener dès qu'elle s'aperçoit elle-même.
    Néologie. (forcener)
  9. On ferme l'Opéra le jour du vendredi saint, de Pâques, de Noël, de la Pentecôte ; mais l'orchestre de l'Opéra, les chanteurs ou les chanteuses vont sur un autre théâtre qu'on appelle concert spirituel.
    Tabl. de Paris, 1559 (spirituel, elle)
  10. On pourrait en retrancher [du Journal de Paris] la partie littéraire qui donne d'inutiles extraits d'une foule d'ouvrages éphémères ; car l'art du souligneur n'est pas celui du critique.
    ib. 620 (souligneur)
  11. Point de stage chez les décrotteurs ; ils ne demeurent point les bras croisés à voir travailler leurs camarades.
    Tabl. de Paris, ch. 455 (stage)
  12. Dans un endroit [des catacombes de Paris] où il se forme des stalactites, il [le portier] criait aux crédules Parisiens : Vous voilà sous la rivière de Seine.
    Tabl. de Paris, ch. 189 (stalactite)
  13. Quelle sera la suite de ce jeu [l'agiotage] souple et effrayant qui rend l'or semblable au vif-argent, et peut dissoudre la fortune des États en un tour de main ?
    Tabl. de Par. 127 (souple)
  14. Pourquoi les Français ne diraient-ils pas désaimer, quand ils aiment si vite et désaiment si vite encore d'après le caprice du moment ?
    Néologie, mot désaimer. (désaimer)
  15. Dans les cafés oyez les disputes criardes, bavardes et sottisières.
    Tabl. de Paris, ch. 596 (sottisier)
  16. Êtes-vous frivoliste ? admirez la main légère de cette marchande de modes.
    Tabl. de Paris, coup d'œil. (frivoliste)
  17. Son imagination [du nouvel anobli] se prosterne devant ses petits-fils, qui seront décorés de titres et n'auront rien de commun avec la souche originelle.
    Tableau de Paris, ch. 600 (souche)
  18. Son forfait parut dans toute son horreur à ses yeux, quand il en vit l'irréparabilité,
  19. Heureux ceux qui n'ont pas un sou de rente viagère !
    Tabl. de Paris, ch. 652 (sou)
  20. On n'entend partout tant de dénigreurs que parce que les hommes sont en général médiocres, sots et jaloux de toute espèce de succès.
    dans LAVEAUX (dénigreur)